jeudi 6 janvier - quatre pistes à explorer...
Piste 1 - Dans un courriel du 4 de ce mois, mardi donc, Pascal Contet m'informait de la sortie du dernier opus de Bernard Cavanna, "Karl Koop Konzert", ce jour, 6 janvier. Et, en effet, à 11 heures, l'album est là, au Parvis, dans le rayon "musique contemporaine". Un seul exemplaire.
L'album, édité par Aeon, est un bel objet. Il est composé d'un cd, d'un dvd et d'un livret de présentation de l'oeuvre, du compositeur et des interprètes, de l'orchestre national de Lille et de l'ensemble 2e2m. . Le dvd est un portrait filmé de Bernard Cavanna. Le cd comprend trois oeuvres :
- (1-4) "Shangaï Concerto", double concerto pour violon, violoncelle et orchestre". 37;18.
- (5-7) "Trois strophes sur le nom de Patrice Emery Lumumba" pour alto et ensemble instrumental. 10;28.
- (8-11) " Karl Koop Konzert", comédie pompière, sociale et réaliste pour accordéon et orchestre. 18;20.
Pascal Contet intervient en tant que soliste dans la troisième oeuvre, qui est lui est dédiée, à lui-même, et à la mémoire de la mère et du grand-père (Karl Koop) du compositeur. Pour l'instant, je découvre ce concerto ; je me donne le temps, plus tard, de découvrir les deux autres pièces sans accordéon.
Le livret de présentation par Bernard Cavanna explicite clairement le principe de création du "Karl Koop Konzert". Je le cite :" Le clavier gauche de l'accordéon musette est très différent du "noble" accordéon : deux rangées de basses disposées en quinte (c'est-à-dire que conjointement il est plus facile de jouer do, ré, sol, la, mi, si... que do, ré, mi, fa, sol ) et trois rangées de boutons, dont chacun d'entre eux produit un accourd majeur, mineur ou septième. Le système des accords est aussi disposé en quinte.
J'ai alors imaginé avant de commencer mon travail, que tous les instruments de l'orchestre bénéficiaent de la même ergonomie et donc qu'il était plus facile pour les musiciens de jouer des traits de quintes successives plutôt que d'arpèges ou de gammes.
Cette cruelle transposition n'est évidemment pas simple à gérer ! mais donne des résultats curieux, qui m'ont d'emblée séduit, en espérant ne pas être le seul".
Forcément, on pense à l'Oulipo et à ses recherches formelles. Je ne sais s'il existe un Ouvroir de Musique Potentielle sur le modèle de l'Ouvroir de LIttérature Potentielle, mais s'il existe alors ce concerto en est une pièce majeure. D'autre part, l'ensemble de cette oeuvre est constituée de quatre mouvements enchainés sans interruption : "Musette", "Sans flon flon", "Galop pompier", "La fin du bal". Les titres suffisent à suggérer l'humour décapant qui les traverse. En les écoutant, j'ai pensé à un film des Marx Brothers où l'on verrait tout à coup surgir Buster Keaton, l'orchestre et l'accordéoniste. Cette évocation, curieusement, ne s'est pas traduite en images visuelles, mais plutôt en une sorte d'images abstraites de la mécanique ainsi mise en oeuvre. Et j'ai admiré le jeu de Pascal Contet, imperturbable au milieu du maelström, dressé face à la tempête. Un beau modèle de recherche formelle, d'humour et de virtuosité !
Piste 2 - Midi. Nous avons décidé d'aller au rstaurant. Le premier jeudi du mois en effet, il y a couscous à "L'Ombrière" et le chef le réussit particulièrement. Mais les places sont comptées. Avant de se mettre en route, on prend tout de même le temps d'ouvrir la boite à lettres. Surprise ! Une lettre Mini Max ! A l'intérieur, un cd du Motion Trio, "Métropolis". Il y a quelques jours, j'avais joué à un quizz sur le site Accordéon-bandonéon.com. Il fallait répondre à quelques questions sur le Motion Trio et l'on pouvait gagner des cds. J'avais joué ; j'avais gagné. Je suis d'autant plus content que mes recherches sur la toile ne m'avaient pas permis de trouver un site de vente de ce cd, mis à part deux sites polonais. Du coup, on a tous les albums de ce trio et c'est une vraie satisfaction.
Autre satisfaction : le disque lui-même est un vrai bonheur. Onze titres associés à des villes. Par exemple, "1. Hostel - Cracow", "3. Yellow Trabant - Berlin", "4. DJ Chicken - Moscow", "5. Libertin - Paris", etc... Certains de ces titres, nous les connaissons bien ; d'autres nous semblent nouveaux ; d'autres encore nous font hésiter : sont-ils nouveaux ? Est-ce qu'on les a oubliés ? En tout cas, une réussite magnifique. Avec cette sorte de perfection dans le jeu des trois accordéonistes, qui tient à leur complicité sans failles.
Piste 4 - 14 heures. Un courriel de Sylvie Jamet, qui sait que je cherche des cds classiques et qui ne m'oublie pas. Ce courriel lapidaire me dit ceci : " Contacte de ma part L. K., c'est "l'agent" de Camille Privat (ancienne élève du CNIMA, que j'avais rencontrée là-bas), elle a sorti un "CD classique".
Dans la minute, je téléphone à L. K., de la part de Sylvie. En deux minutes, l'affaire est faite : j'envoie un chèque, le cd part dans l'après-midi. C'est l'avantage d'avoir des amis fiables et fidèles. Confiance absolue en Sylvie !
Quelques minutes plus tard, un courriel, signé L. K., confirme notre échange. Un article y est joint tiré du Journal de Vitré en date du 24 décembre 2010. Cet article présente l'album d'accordéon classique de Camille Privat. On y trouve cette information pratique, que je relaie :"Accordéon classique de Camille Privat, cd : 15 euros + forfait expédition : 2,20 euros. Chèque à l'ordre de J2N, 32 rue de Paris, 35120 Baguer-Pican. Courriel : ja2notesavousdire@gmail.com
Bon ! Eh bien, maintenant, il ne nous reste plus qu'à explorer plus avant ces quatre pistes...
L'album, édité par Aeon, est un bel objet. Il est composé d'un cd, d'un dvd et d'un livret de présentation de l'oeuvre, du compositeur et des interprètes, de l'orchestre national de Lille et de l'ensemble 2e2m. . Le dvd est un portrait filmé de Bernard Cavanna. Le cd comprend trois oeuvres :
- (1-4) "Shangaï Concerto", double concerto pour violon, violoncelle et orchestre". 37;18.
- (5-7) "Trois strophes sur le nom de Patrice Emery Lumumba" pour alto et ensemble instrumental. 10;28.
- (8-11) " Karl Koop Konzert", comédie pompière, sociale et réaliste pour accordéon et orchestre. 18;20.
Pascal Contet intervient en tant que soliste dans la troisième oeuvre, qui est lui est dédiée, à lui-même, et à la mémoire de la mère et du grand-père (Karl Koop) du compositeur. Pour l'instant, je découvre ce concerto ; je me donne le temps, plus tard, de découvrir les deux autres pièces sans accordéon.
Le livret de présentation par Bernard Cavanna explicite clairement le principe de création du "Karl Koop Konzert". Je le cite :" Le clavier gauche de l'accordéon musette est très différent du "noble" accordéon : deux rangées de basses disposées en quinte (c'est-à-dire que conjointement il est plus facile de jouer do, ré, sol, la, mi, si... que do, ré, mi, fa, sol ) et trois rangées de boutons, dont chacun d'entre eux produit un accourd majeur, mineur ou septième. Le système des accords est aussi disposé en quinte.
J'ai alors imaginé avant de commencer mon travail, que tous les instruments de l'orchestre bénéficiaent de la même ergonomie et donc qu'il était plus facile pour les musiciens de jouer des traits de quintes successives plutôt que d'arpèges ou de gammes.
Cette cruelle transposition n'est évidemment pas simple à gérer ! mais donne des résultats curieux, qui m'ont d'emblée séduit, en espérant ne pas être le seul".
Forcément, on pense à l'Oulipo et à ses recherches formelles. Je ne sais s'il existe un Ouvroir de Musique Potentielle sur le modèle de l'Ouvroir de LIttérature Potentielle, mais s'il existe alors ce concerto en est une pièce majeure. D'autre part, l'ensemble de cette oeuvre est constituée de quatre mouvements enchainés sans interruption : "Musette", "Sans flon flon", "Galop pompier", "La fin du bal". Les titres suffisent à suggérer l'humour décapant qui les traverse. En les écoutant, j'ai pensé à un film des Marx Brothers où l'on verrait tout à coup surgir Buster Keaton, l'orchestre et l'accordéoniste. Cette évocation, curieusement, ne s'est pas traduite en images visuelles, mais plutôt en une sorte d'images abstraites de la mécanique ainsi mise en oeuvre. Et j'ai admiré le jeu de Pascal Contet, imperturbable au milieu du maelström, dressé face à la tempête. Un beau modèle de recherche formelle, d'humour et de virtuosité !
Piste 2 - Midi. Nous avons décidé d'aller au rstaurant. Le premier jeudi du mois en effet, il y a couscous à "L'Ombrière" et le chef le réussit particulièrement. Mais les places sont comptées. Avant de se mettre en route, on prend tout de même le temps d'ouvrir la boite à lettres. Surprise ! Une lettre Mini Max ! A l'intérieur, un cd du Motion Trio, "Métropolis". Il y a quelques jours, j'avais joué à un quizz sur le site Accordéon-bandonéon.com. Il fallait répondre à quelques questions sur le Motion Trio et l'on pouvait gagner des cds. J'avais joué ; j'avais gagné. Je suis d'autant plus content que mes recherches sur la toile ne m'avaient pas permis de trouver un site de vente de ce cd, mis à part deux sites polonais. Du coup, on a tous les albums de ce trio et c'est une vraie satisfaction.
Autre satisfaction : le disque lui-même est un vrai bonheur. Onze titres associés à des villes. Par exemple, "1. Hostel - Cracow", "3. Yellow Trabant - Berlin", "4. DJ Chicken - Moscow", "5. Libertin - Paris", etc... Certains de ces titres, nous les connaissons bien ; d'autres nous semblent nouveaux ; d'autres encore nous font hésiter : sont-ils nouveaux ? Est-ce qu'on les a oubliés ? En tout cas, une réussite magnifique. Avec cette sorte de perfection dans le jeu des trois accordéonistes, qui tient à leur complicité sans failles.
Mais ce n'est pas tout...
Piste 3 - 13 heures 30. Un commentaire sur mon blog. Commentaire ajouté ce jour à un post publié en septembre 2008 sous le titre "photonotes Glik". Il s'agissait de photographies de cette formation, prises à l'occasion d'une prestation à Portet-sur-Garonne. Le commentaire est signé Boissier et son auteur me signale la sortie vers la fin de l'hiver 2011 d'un cd sur lequel il jouera, outre du violon, de l'accordéon. Je prends note. en attendant, on peut aller faire un tour sur le site myspace de Klezglik :
http://www.myspace.com/klezglikPiste 4 - 14 heures. Un courriel de Sylvie Jamet, qui sait que je cherche des cds classiques et qui ne m'oublie pas. Ce courriel lapidaire me dit ceci : " Contacte de ma part L. K., c'est "l'agent" de Camille Privat (ancienne élève du CNIMA, que j'avais rencontrée là-bas), elle a sorti un "CD classique".
Dans la minute, je téléphone à L. K., de la part de Sylvie. En deux minutes, l'affaire est faite : j'envoie un chèque, le cd part dans l'après-midi. C'est l'avantage d'avoir des amis fiables et fidèles. Confiance absolue en Sylvie !
Quelques minutes plus tard, un courriel, signé L. K., confirme notre échange. Un article y est joint tiré du Journal de Vitré en date du 24 décembre 2010. Cet article présente l'album d'accordéon classique de Camille Privat. On y trouve cette information pratique, que je relaie :"Accordéon classique de Camille Privat, cd : 15 euros + forfait expédition : 2,20 euros. Chèque à l'ordre de J2N, 32 rue de Paris, 35120 Baguer-Pican. Courriel : ja2notesavousdire@gmail.com
Bon ! Eh bien, maintenant, il ne nous reste plus qu'à explorer plus avant ces quatre pistes...
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