lundi 15 février - manoeuvre : six photonotes
Bien évidemment, les conditions de prises de vues étaient difficiles : peu de lumière, peu de contrastes. Difficulté donc de mise au point et vitesse trop lente pour fixer les mouvements. Mais peu importe, car les conditions d'écoute étaient satisfaisantes ; on était dans la musique et non face à des musiciens. Et puis, je le dis une fois encore, en dépit de leurs défauts techniques, ces photographies restituent assez bien l'atmosphère du moment. Sa tension poétique !
20h55. Au premier plan, le clarinettiste, flanqué de l'accordéoniste et du MC. Derrière, guitare, batterie et basse. 20h58. Ambiance. Chaleur des briques rouges. Une lumière intense au fond. Un spot au plafond.
20h55. Au premier plan, le clarinettiste, flanqué de l'accordéoniste et du MC. Derrière, guitare, batterie et basse. 20h58. Ambiance. Chaleur des briques rouges. Une lumière intense au fond. Un spot au plafond.
21h21. Le bassiste s'est assis ; le clarinettiste aussi. Le MC au premier plan, les paroles martelées : lucidité, révolte et les mots malaxés.
21h22. Il y a dans l'économie des gestes du MC et de l'accordéoniste quelque chose d'obsédant. Une poésie que je qualifierais de rugueuse et, pourquoi pas ?, de râpeuse. Parfois on croirait que le MC dispute un round de boxe.
21h55. Le clarinettiste est revenu. Le bassiste aussi. Peut-on parler de sextet ou est-ce réservé au jazz ? En tout cas, l'émotion est bien présente.
J'ai gardé cette dernière photonote pour la fin. elle a été prise au milieu du concert, mais peu importe. Je l'aime bien parce qu'en dehors du clarinettiste éclairé par un spot peu puissant mais net comme un scalpel, les autres membres du groupe sont dans une certaine pénombre, propice à l'écoute de la musique et du message. Et puis, j'aime bien cet accordéon qui semble jouer seul. L'instrumentiste s'efface pour mettre son instrument au premier plan et en valeur. Le symbole me plait.
J'ai gardé cette dernière photonote pour la fin. elle a été prise au milieu du concert, mais peu importe. Je l'aime bien parce qu'en dehors du clarinettiste éclairé par un spot peu puissant mais net comme un scalpel, les autres membres du groupe sont dans une certaine pénombre, propice à l'écoute de la musique et du message. Et puis, j'aime bien cet accordéon qui semble jouer seul. L'instrumentiste s'efface pour mettre son instrument au premier plan et en valeur. Le symbole me plait.
1 commentaires:
Merci Françoise et Michel pour ces deux articles qui nous font bien plaisir.
C'est toujours une motivation pour nous d'avoir un retour.
Merci aussi d'être venus et d'avoir pris le temps de discuter. C'était vraiment un moment convivial.
Nous aimerions mettre ces belles photos sur notre site avec votre autorisation bien sûr. Est-ce possible ? Pourriez-vous nous les envoyer ?
A très bientôt nous espérons et bonne continuation dans votre poétique démarche.
Accordéonistiquement votre,
Manoeuvre
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