mercredi 29 avril - du bon usage des conseils amicaux (2)
Vers 13 heures, comme d’habitude, un petit coup d’œil à la boite à lettres. Il y a quelques jours en effet, suivant une suggestion de Joël Louveau, j’avais reçu d’ « Accordinova » le disque « Flash Color » de Claude Thomain ; j’avais tellement apprécié ses compositions et le son de son accordéon, identifiable immédiatement, que j’avais commandé tout de suite à Claude Thomain lui-même ses deux autres cds, que je connaissais : « Accordéon Plus » et « Accordéon Orchestral ». Donc, quand j’ouvre la boite à lettres, le colis m’attend. Service rapide. On boit le café en écoutant « Accordéon Orchestral ». Après, des obligations nous contraignent à mettre une fin provisoire à ce plaisir. Ce n’est que partie remise. Je note que la prise de son est de Sergio Tomassi, que je connaissais pour avoir fait un travail extraordinaire comme accompagnateur de Serge Lama. Je note aussi que « Flash Color » est de 1972, « Accordéon Plus » de 1998 et « Accordéon Orchestral » de 2003. Outre la spécificité technique de cet accordéon, avec le son qui en découle, je suis d’emblée frappé par la dimension orchestrale et par le fait que je reçois chaque morceau comme une sorte d’histoire filmée sans paroles. Je suis très sensible en effet au fait que chaque morceau sonne comme un organisme, comme un système vivant et non seulement comme une juxtaposition d’instruments. Quelque chose de biologique par opposition à une somme mécanique. A approfondir, mais immédiatement perceptible. D’autre part, tout en écrivant ces premières impressions, comme j’écoute « Accordéon Plus », je me dis que Claude Thomain est aussi un poète de la nostalgie. Rien de triste, mais comme un léger décalage par rapport au présent qui passe. Comme un ancrage dans un temps improbable comme celui qui se définit par la formule magique : « Il était une fois… »
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