dimanche 7 juin 2020

dimanche 7 juin - plutôt deux fois qu'une...

Dimanche 7 juin. Mon petit calepin me dit..

- que jeudi après-midi, nous avons rejoint Hossegor où nous avions rendez-vous ce vendredi avec notre coiffeur. Ce rendez-vous est un signe qu'à nouveau on va pouvoir prendre ses distances avec les mesures d'enfermement. Du coup, c'est le cœur léger qu'on fait 120 kilomètres pour rejoindre R... afin qu'il redonne forme humaine à notre chevelure.

- que ce même après-midi de jeudi Françoise a d'abord dit, toutes affaires cessantes, "je vais voir la mer ; je m'occuperai des bagages plus tard", puis, plus tard, après diner, "je vais voir le coucher de soleil".

- que vendredi, peu avant midi, Françoise a dit : 'Je voudrais bien aller voir la mer"... avant d'aller déjeuner chez Tante Jeanne. Et le soir elle a dit, malgré le vent en tempête qu'elle allait voir le coucher du soleil. Peut-être pour attraper au vol le rayon vert !

- que samedi matin, on a fait un détour sur notre chemin de retour vers Pau et c'est ainsi que pour ce faire on a fait deux fois le tour du lac. Plein. Magnifique en l'absence ou quasiment de présence de touristes.

Et puis, avant de s'éloigner d'Hossegor et de la villa, de tourner le dos à l'océan, Françoise m'a montré les photos qu'elle avait prises la veille. "Tu as vu, la plage était recouverte de mouse et le blockhaus
a disparu sur la montée du sable des dunes côtières".




Ces photos sont quasiment identiques, semblables pour un regard non averti ; différentes pour qui aime l'océan. Elles sont chacune à sa façon le témoignage indélébile d'un instant unique ou, si l'on veut, d'un ensemble d'instants uniques. C'est pourquoi, comme Françoise, on ne saurait se lasser de ces contemplations… Elles sont en effet inépuisables…




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