dimanche 8 octobre 2017

dimanche 8 octobre - où il est question de "silent walk" de samuel strouk

Depuis quelques jours, je découvre "Silent Walk" de Samuel Strouk. C'est Françoise qui avait repéré sa sortie annoncée. On vient de le recevoir par le Parvis. Je sens bien qu'il me faudra y revenir souvent pour commencer à apprécier toutes les qualités de cet album. C'est une perspective qui me réjouit.

Mais d'abord, je voudrais citer deux passages du feuillet de présentation. Et pour commencer, un texte signé Lionel Eskenazi :

-"A l'écoute de "Silent Walk", imaginez des paysages vierges,  jamais explorés par l'homme, qui vont, au fur et à mesure se déflorer, s'ouvrir à nous, et devenir familiers...". Plus loin il est question d'"émotion" et de "territoires imaginaires". Je ne saurais mieux dire.

- Mais aussi quelques lignes de Samuel Strouk lui-même. "C'est avec un immense plaisir et aussi un peu d'appréhension que je vous livre ici cette promenade silencieuse, ce voyage intérieur où il est question de dévoiler les lieux de la sensibilité comme l'on pourrait découvrir un paysage inconnu. Pour me lancer dans cette aventure, j'ai eu la chance d'être soutenu par des musiciens hors normes et des amis talentueux en amitié. Beaucoup de personnes m'ont aidé parfois même sans le savoir". Là encore : "promenade silencieuse", "voyage intérieur"... Comment mieux suggérer la proposition esthétique qui fonde la création de cet album ?


 
Je vais essayer pourtant de dire ici quelles sont mes impressions présentes à l'écoute de "Silent Walk", comme une sorte de premier état des lieux de ma sensibilité et, disons le, de mes émotions.
 
Il s'agit pour moi d'une marche, du mouvement d'une caravane nomade qui traverse une planète et des terres inconnues à son rythme. Un paysage improbable, un mouvement qui va et que l'on découvre fasciné par l'étrangeté de la scène.
 
Une musique de musiciens attentifs les uns aux autres. Comme les artisans d'un tissage mûrement élaboré. Un tissage où chaque fil se distingue tout en participant à l'œuvre collective. En toute amitié.
Une guitare cristalline et des morceaux en demi-teinte : des nuances avant toute chose. Une musique qui distend le temps, qui étire la durée. Et la caravane qui va son pas. Et qui avance.
 
Qui avance dans un monde énigmatique, lunaire, crépusculaire. Qui bientôt anime tout l'horizon. Chaque instrument à sa façon donnant sa propre profondeur à la démarche méditative du quintet. Méditation, introspection... Forcément, ces mots s'imposent à notre esprit à l'écoute de "Silent  Walk". A chaque nouvelle écoute, ils s'imposent un peu plus.
 
Chaque nouvelle écoute, c'est comme si l'on parcourait en le feuilletant un livre d'images de rêverie. Ou encore, sept morceaux comme sept nouvelles. Comme sept variations sur une obsession intime. L'obsession du créateur comme signe d'authenticité de l'inspiration.
 
En cet instant, alors même que cet album est d'évidence une création magnifique et profondément personnelle et qu'il serait difficile d'en mettre en évidence tel morceau plutôt que tel autre, deux titres me fascinent par leur proximité. Ce sont les titres 5, "Zone Out" et 6, "Sister". D'évidence, pour moi, ils se font échos réciproques et c'est ainsi que je ne cesse de les écouter en boucle.
 
Il faudrait ajouter le plaisir intense d'identifier chemin faisant chaque membre du quintet et de sentir ici et maintenant la présence de Samuel, de François, de Vincent, de Florent et de Diego. La présence de chacun et la complicité de tous entre eux.
 
Bref ! Ce n'est pas simple de trouver les mots de l'admiration. Les chercher, c'est aussi une manière d'en mieux comprendre à quoi tient ce sentiment. Mais le travail est loin d'être fini.  
 
.....
 
En attendant, juste deux documents YouTube :
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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