lundi 7 janvier 2013

mercredi 9 janvier - connaissez-vous ludovic beier ?

Il y a, dans le dernier numéro de la revue "Accordéon et accordéonistes", un article de deux pages, signé Francis Couvreux, qui donne bien envie d'écouter le dernier opus de Ludovic Beier et Samson Schmitt : "Twin Brothers". Label City Records, CR 11005 / Socadisc. Sorti en octobre 2012. La guitare de Samson Schmitt et Ludovic Beier à l'accordina sur tous les titres. Je me rappelle, à ce sujet, qu'il avait déjà fait un album exclusivement consacré à l'accordina. Disque qu'en l'occurrence je ne connais que de nom, car je ne l'ai pas encore écouté.

En tout cas, cet article me donne d'autant plus envie d'écouter cet album que j'ai déjà un certain nombre d'albums de Ludovic Beier et que j'ai à son égard un a priori favorable.


En fait, quand je fais le compte, qui d'ailleurs m'étonne, je trouve onze cds. Je les ai classés ci-dessous de haut en bas et de gauche à droite. D' "Impression tzigane" en 2000 à "Pop, Swing et Fire" en 2010. Je m'avise d'ailleurs que j'ai oublié un album délicieux : "Jazz accordéons à la récré", 2009 ; je l'ai oublié car je l'ai classé sous le nom de Berthoumieux avec qui il a fait ce disque. Quand on regarde de près cette sélection, on peut noter un douzième cd, en réalité un dvd, en haut à gauche : il s'agit d'un exemplaire de démonstration de l'accordéon Roland FR-7b.


Je dois dire que ce dvd de démonstration a joué un rôle très important dans mon écoute de Ludovic Beier et dans les relations à géomètrie variable que j'ai vis-à-vis de cette écoute. Je m'explique. Alors même que j'appréciais beaucoup ses albums avec Angelo Debarre, j'ai eu un jour l'idée bizarre de demander à la firme Roland son dvd de démonstration. Idée bizarre, car la virtuosité de Ludovic Beier m'apparut telle qu'ensuite je ne pouvais plus qu'être attentif à celle-ci. Un accordéon de caméléon. Génial, mais caméléon. Au point d'avoir perdu le goût de l'écouter. Même si je continuais à acquérir ses disques. Et puis le plaisir est revenu... Mais voilà qu'à l'occasion d'un festival à Buzet sur Tarn, festival où j'ai trouvé Ludovic Beier fort sympathique, j'ai assisté de sa part à une démonstration d'un accordéon Roland. Catastrophe ! J'ai cru le voir manipuler un instrument bourré d'électronique et d'effets enregistrés. Alors que l'impression de virtuosité s'était estompée, celle d'un manipulateur d'une machine électronique s'imposait à moi. Deuxième traversée du désert... Mais, bon... je dois dire que ça va mieux... Petit à petit, le virtuose et l'électronicien ont laissé place à l'accordéoniste aux multiples talents.

Ci-dessous, un lien vers son site. Je ne donne pas le lien vers Deezer qui, sauf erreur de ma part, ne propose que des albums mineurs, à mon goût, et, toujours à mon goût, peu significatifs du style de Ludovic Beier.  

http://ludovicbeier.com/

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