dimanche 13 novembre 2011

dimanche 13 novembre - "Sup Dude"... Alors, super ? Ouais ! Super, mec !

Samedi, lendemain d'un 11 novembre printanier. Les jours se suivent et se ressemblent. Midi : 24° à l'ombre sur la terrasse. Forcément, on déjeune dehors. Les arbres ont perdu leurs feuilles. La lumière est violente. On se croirait en avril tant il fait doux ; on se croirait en janvier tant l'éclat du soleil est brutal. Françoise a mijoté des paupiettes et des carottes.


Bien sûr, pour accompagner ce déjeuner, il faut choisir un disque. On n'hésite pas une seconde. Comme on peut le voir, sur le bord de la table, je prépare le "Nino Rota" de Richard Galliano pendant que Françoise prépare le café. Décidément, on ne se lasse pas de l'écouter et de le réécouter.

Mais, alors que l'on s'apprête à se mettre à table, la dame-préposée-à-la-distribution-du-courrier me fait signe qu'elle a une enveloppe à me remettre. Je comprends tout de suite : c'est le dernier opus de Jacques Pellarin, "Sup Dude", son premier en quartet : le trio, accordéon-percussions-saxophones, augmenté d'une guitare électrique. Forcément, on a envie de l'écouter.


Déjà, les titres sont comme autant de pistes qu'on a envie de découvrir : "Sup Dude", qui nous intrigue et que l'on identifie plutôt comme une expression familière plutôt argotique, du langage de ville ; "Irish diversion" et juste à côté "Stevenson Bossa" ; "Squeezebox Samba" juste avant "Tango Addiction" ; sans parler de "So Frenchy", avant dernier titre, et de "Luz y Fuerza", dixième et dernier titre. En tout cas, tous ces titres sont bien choisis car ils se présentent comme autant de questions ou d'hypothèses qu'on a envie de comparer à l'écoute des morceaux et l'ensemble donne à penser que la notion de musiques du monde n'est pas un vain mot. Et puis, forcément encore, on a envie de savoir comment sonne le quartet avec l'arrivée de l'électricité... 

Bon ! Je me donne le temps d'écouter "Sup Dude" avant de dire quelques mots sur mes impressions. J'ai passé une partie de l'après-midi auprès de mes parents, à Nay, j'avais bien envie d'emporter le disque pour l'écouter en voiture, après une première écoute en déjeunant, mais pas question de l'écouter seul, sans Françoise.

En tout cas, ce qui d'emblée me frappe, c'est tout à la fois la complexité des compositions et leurs lignes mélodiques très "lisibles", pour reprendre ici un mot qui qualifie pour moi une musique qui me donne envie de la fredonner et qui me laisse croire que je peux le faire, même si ça n'est pas vrai.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil