jeudi 10 novembre : maloya... maloya...
Le dernier opus de René Lacaille èk Marmaille intitulé "Poksina", c'est la maloya dans tous ses états. C'est un exercice d'hommage à cette musique de la Réunion qui est la source principale de son inspiration depuis ses premiers disques et sans doute même avant. Plus d'ailleurs qu'un monde simplement musical, les dix-sept titres de cet album, fait en famille, expriment un univers culturel avec ses travaux, ses conditions de vie, ses sentiments, son histoire et son humour. Quelques exemples :
- les travaux : 07. "Pêcheurs Terre-Sainte"
- les conditions de vie : 01. "La rosée tombée", 02. "Maloya Ton Tisane", 05. "Coq un poule", etc...
- les sentiments : 10. "Quelle famille ça", 12. "Pauline", 16. "Quand Li Mett' Son Moullur'"
- l'histoire : 04. "Commandeur"
Quant à l'humour, il est présent d'un bout à l'autre de l'album, comme un fil rouge qui relie tous les titres entre eux.
Il faut dire aussi que les dix-sept titres sont entrecoupés d'instrumentaux qui sont comme une rspiration bien venue entre les morceaux chantés.
J'ai bien apprécié la voix de René Lacaille, fatiguée et puissante, avec un phrasé si singulier et d'imperceptibles tremblements comme un léger frisson à la surface d'une eau calme. Il faudrait dire aussi l'émotion transmise par la manière dont il prononce les mots créoles de ses chansons. Un exemple suffira pour se convaincre de la spécificité de ce vocabulaire. Il s'agit du refrain de "Pêcheurs Terre-Sainte" :
Prépar mon kari makabi manman
Mèt piman byin for
Azout in ti grin masalé la dan
Sra méyèr ankor
Epicé certes, mais doux.
En écoutant ce disque, je n'ai pu m'empêcher de penser au forro. La maloya, forro de la Réunion ? Pourquoi pas ? Si j'ai jusqu'ici parlé en priorité des paroles et du texte, évidemment je ne saurais passer sous silence l'accordéon de René Lacaille. Comme chez tous les grands accordéonistes, le son de son instrument est une signature qui ne peut se confondre avec aucune autre.
Dernier mot enfin pour dire que ce disque Daqui est bien conforme à tous les autres publiés par ce label : impeccable. Un beau disque certes, mais aussi un bel objet.
- les travaux : 07. "Pêcheurs Terre-Sainte"
- les conditions de vie : 01. "La rosée tombée", 02. "Maloya Ton Tisane", 05. "Coq un poule", etc...
- les sentiments : 10. "Quelle famille ça", 12. "Pauline", 16. "Quand Li Mett' Son Moullur'"
- l'histoire : 04. "Commandeur"
Quant à l'humour, il est présent d'un bout à l'autre de l'album, comme un fil rouge qui relie tous les titres entre eux.
Il faut dire aussi que les dix-sept titres sont entrecoupés d'instrumentaux qui sont comme une rspiration bien venue entre les morceaux chantés.
J'ai bien apprécié la voix de René Lacaille, fatiguée et puissante, avec un phrasé si singulier et d'imperceptibles tremblements comme un léger frisson à la surface d'une eau calme. Il faudrait dire aussi l'émotion transmise par la manière dont il prononce les mots créoles de ses chansons. Un exemple suffira pour se convaincre de la spécificité de ce vocabulaire. Il s'agit du refrain de "Pêcheurs Terre-Sainte" :
Prépar mon kari makabi manman
Mèt piman byin for
Azout in ti grin masalé la dan
Sra méyèr ankor
Epicé certes, mais doux.
En écoutant ce disque, je n'ai pu m'empêcher de penser au forro. La maloya, forro de la Réunion ? Pourquoi pas ? Si j'ai jusqu'ici parlé en priorité des paroles et du texte, évidemment je ne saurais passer sous silence l'accordéon de René Lacaille. Comme chez tous les grands accordéonistes, le son de son instrument est une signature qui ne peut se confondre avec aucune autre.
Dernier mot enfin pour dire que ce disque Daqui est bien conforme à tous les autres publiés par ce label : impeccable. Un beau disque certes, mais aussi un bel objet.
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