mercredi 22 avril 2009

jeudi 23 avril - sébastien farge

J'avais écouté Sébastien Farge, il y a un peu plus d'un an, dans l'émission "Accordéons sans frontières". Et puis, plus tard, j'avais lu une chronique fort élogieuse à son sujet dans "Accordéon & accordéonistes". J'avais pris contact avec lui pour lui demander s'il était possible de lui commander un disque directement. Il y a peu, il m'a proposé par courriel de m'envoyer l'un de ses disques et m'a fait part d'un autre disque, plutôt "jazzy", me demandant si j'étais intéressé. Affirmatif. Mardi matin donc, à 10h30 précises, la dame de la Poste a sonné à la porte. "Un colis pour vous. Une petite signature ici". Je lui ai proposé un café sortant du percolateur. Elle m'a dit : "Non, merci ; avec les trépidations de la voiture, ça me donne envie de pisser". Je n'ai pas insisté. Je l'ai raccompagnée jusqu'au portail. Un temps maussade. il ne pleut pas, mais c'est pire : l'air est chargé de gouttelettes, saturé devrais-je dire. On fais trois pas dehors et l'on se retrouve mouillé de la tête aux pieds. Le jardin est comme ankylosé. Sombre, secret.















Une tache de couleurs : le mini jardin de curé de Françoise.


Rituel : je me donne quelques secondes pour contempler le colis et imaginer un peu son contenu.
Deux cds : "Sébastien Farge avec l'ensemble orchestral de Patrice Peyrieras" et "Sébastien Farge, / Délit musette, entre accordéon et chansons". Le premier enregistré à Tulle en 2003 ; le second en 2008. La liste des sponsors du premier est impressionnante : Tulle, la Corrèze, Le Limousin, l'APPNAT, la Sacem, SPEDIDAM, le Ministère de la Culture et de la Communication, Hyundai, France Bleu Limousin, Accordéons Maugein, Leader+. Celle du second ne l'est pas moins.

Je parcours en diagonale la liste des titres : "Paris - Buenos Aires", "Voyage", "Florilège Swing Musette, sur les motifs de Gambillette, Délit Musette, Swing for You, Taquinerie" et, in fine, "Bruyères Corréziennes" (arrangement original sur la composition de J. Ségurel. Quelques titres de "Délit Musette" : " Accordéon mon copain", "Pedro de Cuba", "On glane en Corrèze", "J'ai le coeur brésilien", etc...
Des vastes espaces de la Corrèze et des personnages sortis d'un tableau de Millet aux moiteurs de Cuba en passant par des rythmes venus directement de l'immensité du Brésil ou par les tentations amoureuses d'une nuit parisienne ("Je me blottis contre toi")... Avec l'orchestre de Patrice Peyrieras, le grand orchestre, et pas moins de quatre chanteurs.




2 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

Bruyères corréziennes, c'est de Verchuren, pas de Ségurel, même si l'Auvergnat l'a joué !

1 août 2009 à 14:43  
Anonymous Anonyme a dit...

I inclination not acquiesce in on it. I regard as precise post. Specially the title-deed attracted me to review the whole story.

16 janvier 2010 à 00:53  

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