jeudi 8 juin - swing of france play "manouche partie"
J'ai appris il y a quelques jours l'existence du dernier album de Swing of France ; forcément, illico je l'ai commandé et, depuis que je l'ai reçu, je l'ai écouté plusieurs fois. Chaque fois avec le même intérêt et un même plaisir, voire avec un intérêt et un plaisir croissants. Cet album :"Daniel Givone et Swing of France play Manouche Partie" est une réussite. Comme déjà l'était le disque précédent intitulé :"La contre-attaque du jazz musette - Swing of France". Bref, une formation que l'on apprécie à un très haut niveau depuis qu'on l'avait découverte un certain après-midi de Nuits de nacre à Tulle.
Pour se faire une idée du style de Swing of France et mieux comprendre mon enthousiasme, un clic suffira :
Je n'ai pas ici l'intention de mettre des mots sur la musique de ce disque car les notions et les mots dont je dispose ne me paraissent pas à la hauteur de l'analyse qui serait pertinente. Mais, pour qui voudrait lire un commentaire à la hauteur, je signale que Francis Couvreux a rédigé quelques pages du fascicule de présentation : un commentaire à lire...
Pour ma part donc, je m'en tiendrai à quelques notes synthétiques.
- D'abord, il est clair et évident que cet opus manifeste un projet qui vient de loin. La continuité du travail de Swing of France est impressionnante. Leur devise pourrait être "Défense et illustration du jazz musette".
- D'autre part, Swing of France est une formation à géométrie variable, de deux à cinq membres : un noyau dur accordéon-guitare, puis trois, puis quatre membres, puis un invité, Daniel Givone, avec ces quatre membres. Géométrie variable certes, mais en même temps une formidable unité, cohérence, cohésion, avec un son-signature immédiatement identifiable. Un style quoi !
- Mais encore, "Manouche Partie" est, au-delà d'un objet musical, un objet culturel qu'on a plaisir à consulter et à parcourir. Plaisir du texte, plaisir des yeux à parcourir photos et graphismes. Un objet que j'aime manipuler en écoutant l'album.
- Enfin, un disque qui manifeste la vitalité du swing ou du jazz musette, comme l'on voudra, qui donne vie à une tradition aujourd'hui en partie oubliée, et qui manifeste un authentique esprit d'innovation. Par exemple, on note la présence d'une contrebasse dans le mythique album de Jo Privat - dix titres enregistrés en novembre 1960 et quatre en décembre 1966 - mais celle d'un tuba dans le présent album. Et, mine de rien, ça donne une autre couleur, singulière et originale, à l'ensemble des morceaux.
Bref ! En résumé, tout en écoutant une fois encore la suite de ces morceaux, je me dis :"Quelle santé !", "Quelle intelligence !"
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