mercredi 15 avril - pulcinella : attention les yeux ! attention les oreilles !
Pulcinella est un quartet, disons de jazz, que je qualifierais volontiers d'utopique et atypique. Utopique, comme un monde imaginaire, où règne un peuple heureux. Atypique, comme un objet qui ne relève d'aucun type déterminé. Inclassable. C'est pour ces deux caractéristiques que l'on aime tant Pulcinella. On l'a rencontré pour la première fois à Bagnères de Bigorre, le 7 novembre 2008. Il faisait froid, un vaste espace vide éloignait les musiciens du public. Le charme a opéré d'emblée. Toutes leurs qualités étaient déjà manifestes : humour discret, sens du suspense, qui est pour ainsi dire une dérivée de l'improvisation, qu'ils pratiquent avec bonheur. Organisation rigoureuse sous l'apparence d'une démarche plutôt déjantée. Et puis, deux autres éléments, spécifiques du style du quartet : d'une part, le son des saxos de Ferdinand Doumerc, ce son est déjà une signature, d'autre part, une approche intello des compositions et des concerts, ce qui ne saurait nous déplaire. Energie en apparence débridée, construction rigoureuse perceptible au second degré. Un vrai plaisir !
Pulcinella donc, depuis 2008, on essaie autant que faire ce peut de suivre son parcours. Sauf erreur, on a tous les disques du quartet et l'on a toujours plaisir à y retrouver des perles comme le morceau dédié au platane de Prugnanes, abattu pour faire place nette à un parking. Et bien d'autres encore. Mais voilà que ces derniers mois notre agenda ne collait pas avec ses prestations. Toujours quelques obstacles nous empêchait de les écouter en direct live. Jusqu'à cette opportunité : Pulcinella en concert, samedi 11 avril, à Tournefeuille, banlieue de Toulouse, à 20h30. Avec, en prime, la sortie de sa dernière création : "L'Empereur" !
Que dire de ce concert ? En tous points conforme à nos attentes. Pulcinella tel qu'en lui-même. Même et autre. Même quant à l'inspiration et donc changeant, imperceptiblement. Mais, plutôt que d'essayer de traduire en mots nos impressions, sans doute est-il plus efficace de donner ci-dessous l'adresse du clip "Gargamel". On a ainsi une bonne idée du monde et du style du quartet.
https://www.youtube.com/watch?v=xYjzKSeUOLw
Un mot sur la composition du quartet :
- Ferdinand Doumerc, saxophones, flûte, piano
- Florian Demonsant, accordéon, voix
- Jean-Marc serpin, contrebasse
- Pierre Pollet, batterie, Glockenspiel, vibraphone, monotron, métronomes
Notons que, depuis quelques mois et pour "l'Empereur", Pierre Pollet remplace Frédéric Cavalin, batterie et percussions.
Et, pour finir, pour le plaisir des yeux, quelques photonotes qui donnent une idée juste de la manière dont le quartet occupe l'espace. Les photos étaient interdites, on était au deuxième rang, il y avait deux têtes au premier... Ce ne sont pas des conditions idéales pour faire des photographies. Reste, je l'espère, l'atmosphère.
Pulcinella donc, depuis 2008, on essaie autant que faire ce peut de suivre son parcours. Sauf erreur, on a tous les disques du quartet et l'on a toujours plaisir à y retrouver des perles comme le morceau dédié au platane de Prugnanes, abattu pour faire place nette à un parking. Et bien d'autres encore. Mais voilà que ces derniers mois notre agenda ne collait pas avec ses prestations. Toujours quelques obstacles nous empêchait de les écouter en direct live. Jusqu'à cette opportunité : Pulcinella en concert, samedi 11 avril, à Tournefeuille, banlieue de Toulouse, à 20h30. Avec, en prime, la sortie de sa dernière création : "L'Empereur" !
Que dire de ce concert ? En tous points conforme à nos attentes. Pulcinella tel qu'en lui-même. Même et autre. Même quant à l'inspiration et donc changeant, imperceptiblement. Mais, plutôt que d'essayer de traduire en mots nos impressions, sans doute est-il plus efficace de donner ci-dessous l'adresse du clip "Gargamel". On a ainsi une bonne idée du monde et du style du quartet.
https://www.youtube.com/watch?v=xYjzKSeUOLw
Un mot sur la composition du quartet :
- Ferdinand Doumerc, saxophones, flûte, piano
- Florian Demonsant, accordéon, voix
- Jean-Marc serpin, contrebasse
- Pierre Pollet, batterie, Glockenspiel, vibraphone, monotron, métronomes
Notons que, depuis quelques mois et pour "l'Empereur", Pierre Pollet remplace Frédéric Cavalin, batterie et percussions.
Et, pour finir, pour le plaisir des yeux, quelques photonotes qui donnent une idée juste de la manière dont le quartet occupe l'espace. Les photos étaient interdites, on était au deuxième rang, il y avait deux têtes au premier... Ce ne sont pas des conditions idéales pour faire des photographies. Reste, je l'espère, l'atmosphère.
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