vendredi 3 mars - alerte agenda cd ! paolo fresu et daniele di bonaventura : in maggiore
Depuis notre retour de Bourg Saint Andéol, Françoise écoute les disques de Chango Spasiuk en boucle et quasiment sans pause, sauf pour préparer déjeuners et autres diners. Je la comprends car tous ces titres qui emplissent la maison de leur chamamé sont bien de nature à nous réjouir. On pourrait croire que même les meubles se sont mis à danser ; sans parler des oiseaux dans le prunier qui semblent picorer en cadence les boules de gras, quand ils ne se mettent pas à chanter.
Mais voilà qu'hier le dernier opus de Paolo Fresu et Daniele di Bonaventura : "In maggiore", Ecm 2015, est arrivé au Parvis. Le vendeur nous avait averti que la sortie officielle était annoncée pour le début de la semaine prochaine, mais, avait-il ajouté : "Si vous voulez, je vous le mettrai de côté dès ce jeudi". Depuis, on a commencé à découvrir cet album : c'est un bel objet, le label est ECM, c'est à l'évidence un beau disque, une belle musique, bien dans la ligne des œuvres antérieures de ces deux artistes et dans la ligne des concerts de Marciac où nous les avons entendus.
Un bel objet : d'une sobriété janséniste ou minimaliste, avec des photographies - une dizaine - énigmatiques et propices à la rêverie. Un disque ECM : c'est tout dire. Un label qui montre à chaque production que le silence, c'est aussi et encore de la musique ; un label janséniste ou en tout cas rigoriste, d'une exigence sans failles. Quant à l'album en tant que tel, c'est un vrai bonheur : la trompette de Paolo Fresu est si légère qu'aucune pesanteur ne l'affecte. Je me demande encore comment il peut être aussi économe de notes, comment il déroule le fil de son inspiration avec une justesse implacable. Le fil de son inspiration comme on dit le fil du rasoir. Paolo Fresu, c'est une trompette introspective, comme par exemple Miles Davis, aux antipodes de Lionel Amstrong ou Dizzy Gillespie, tout en extraversion. A chaque nouvelle écoute, j'ai le sentiment que son style s'est encore épuré. C'est dire que cet album couronne tout un parcours d'excellence.
Quant au bandonéon de Daniele di Bonaventura, il est lui aussi d'une sobriété sans concessions. Par analogie avec la peinture, son style me fait penser à celui du lavis ou de l'aquarelle. Tout en délicatesse, tout en équilibre fragile.
Bien sûr, il ne s'agit que d'une première impression... Mais je voulais, sans délai, partager mon enthousiasme.
Un dernier mot pour signaler que ce disque est disponible sur Amazon.
Mais voilà qu'hier le dernier opus de Paolo Fresu et Daniele di Bonaventura : "In maggiore", Ecm 2015, est arrivé au Parvis. Le vendeur nous avait averti que la sortie officielle était annoncée pour le début de la semaine prochaine, mais, avait-il ajouté : "Si vous voulez, je vous le mettrai de côté dès ce jeudi". Depuis, on a commencé à découvrir cet album : c'est un bel objet, le label est ECM, c'est à l'évidence un beau disque, une belle musique, bien dans la ligne des œuvres antérieures de ces deux artistes et dans la ligne des concerts de Marciac où nous les avons entendus.
Un bel objet : d'une sobriété janséniste ou minimaliste, avec des photographies - une dizaine - énigmatiques et propices à la rêverie. Un disque ECM : c'est tout dire. Un label qui montre à chaque production que le silence, c'est aussi et encore de la musique ; un label janséniste ou en tout cas rigoriste, d'une exigence sans failles. Quant à l'album en tant que tel, c'est un vrai bonheur : la trompette de Paolo Fresu est si légère qu'aucune pesanteur ne l'affecte. Je me demande encore comment il peut être aussi économe de notes, comment il déroule le fil de son inspiration avec une justesse implacable. Le fil de son inspiration comme on dit le fil du rasoir. Paolo Fresu, c'est une trompette introspective, comme par exemple Miles Davis, aux antipodes de Lionel Amstrong ou Dizzy Gillespie, tout en extraversion. A chaque nouvelle écoute, j'ai le sentiment que son style s'est encore épuré. C'est dire que cet album couronne tout un parcours d'excellence.
Quant au bandonéon de Daniele di Bonaventura, il est lui aussi d'une sobriété sans concessions. Par analogie avec la peinture, son style me fait penser à celui du lavis ou de l'aquarelle. Tout en délicatesse, tout en équilibre fragile.
Bien sûr, il ne s'agit que d'une première impression... Mais je voulais, sans délai, partager mon enthousiasme.
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