lundi 12 janvier - duo portal peirani à oloron
Vendredi 9 janvier. Duo Portal - Peirani. Espace Jeliote à Oloron, à une quarantaine de kilomètres de Pau. 20h30.
Suivant une habitude, qui est en fait une vraie stratégie, nous arrivons sur le parvis de la salle de concert vers 19h15. Les portes sont fermées. Il fait nuit. Il fait froid. On pourrait penser qu'il est ridicule d'arriver si tôt. En fait, si je dis que c'est une vraie stratégie, c'est qu'il se passe toujours quelque chose durant une si longue attente. Outre le fait qu'on s'assure ainsi de se trouver en tête de la file d'attente dès l'ouverture des portes. C'est le prix à payer pour choisir sa place.
Et donc, en ce soir de janvier, alors qu'on traverse le parvis à la recherche d'un improbable bistrot, on aperçoit une silhouette, assise sur un plot de ciment, en train de fumer une cigarette. Un temps d'hésitation ; nos regards se croisent. C'est Vincent, qui reprend les concerts après une interruption pour cause de mauvaise santé et qui lutte ainsi contre le trac et peut-être aussi contre la fatigue, contre une lombalgie et contre un moral affecté par les attentats contre Charlie hebdo et contre l'hyper cacher de la porte de Vincennes, un quartier qu'il connait bien.
Nous parlons de choses et d'autres. Nous sommes contents de nous rencontrer. Vincent fait ouvrir les portes pour qu'on puisse se mettre à l'abri. En attendant l'ouverture de la billetterie, on discute, on est bien. Puis il rejoint sa loge pour se préparer. De son côté, Michel Portal est allé casser une petite croûte. A chacun sa préparation.
Quand on entre dans la salle, on découvre le fond de scène. Il est 20h16.
En fait, Vincent, qui "lance" le concert d'emblée sur des bases élevées, et Michel Portal sont en grande forme. Leurs dialogues, leurs improvisations, leur maîtrise et leur humour feront merveille toute la soirée. Le public ne s'y trompe pas qui leur fait un triomphe. La complicité entre eux et avec eux est immédiate et ira crescendo de titre en titre. Ils ne se font pas prier pour enchaîner cinq rappels. Tout le monde semble heureux.
Il est 20h53.
20h55.
21h02.
21h17.
21h31.
21h58.
22h16.
Bien entendu, nous n'avons pas noté les titres du programme. Les photos suffisent déjà à m'occuper suffisamment. On a pu cependant en retrouver de mémoire une partie :
- en introduction, "Choral". Superbe composition et interprétation de Vincent !
- puis "Blow Up" de Michel Portal, "Cuba si, Cuba no" du même, "Trois temps pour Michel P..." de Vincent, pour moi un chef-d'œuvre de déconstruction-reconstruction de la valse musette, "B & H (Bojan Z et Henri Texier)", de Vincent, "Dancers in Love "de D. Ellington, "Ombres" ou "Max mon amour" encore de Michel Portal, quelques autres titres puis, in fine, "Indifférence". Toujours un chef-d'œuvre.
Plus tard, Vincent fume une cigarette sur le parvis de la salle ; il discute avec quelques personnes ; on le salue. On lui dit encore une fois notre admiration. On rentre à Pau. Nuit noire. Une route étroite. A la maison, on se sert deux verres de blanc de Jurançon pour accompagner quelques tartines de foie, une tranche de jambon de Bayonne, du fromage de pays, brebis et vache. Mandarines et bananes. Après, on va se coucher. Demain, rien !
Suivant une habitude, qui est en fait une vraie stratégie, nous arrivons sur le parvis de la salle de concert vers 19h15. Les portes sont fermées. Il fait nuit. Il fait froid. On pourrait penser qu'il est ridicule d'arriver si tôt. En fait, si je dis que c'est une vraie stratégie, c'est qu'il se passe toujours quelque chose durant une si longue attente. Outre le fait qu'on s'assure ainsi de se trouver en tête de la file d'attente dès l'ouverture des portes. C'est le prix à payer pour choisir sa place.
Et donc, en ce soir de janvier, alors qu'on traverse le parvis à la recherche d'un improbable bistrot, on aperçoit une silhouette, assise sur un plot de ciment, en train de fumer une cigarette. Un temps d'hésitation ; nos regards se croisent. C'est Vincent, qui reprend les concerts après une interruption pour cause de mauvaise santé et qui lutte ainsi contre le trac et peut-être aussi contre la fatigue, contre une lombalgie et contre un moral affecté par les attentats contre Charlie hebdo et contre l'hyper cacher de la porte de Vincennes, un quartier qu'il connait bien.
Nous parlons de choses et d'autres. Nous sommes contents de nous rencontrer. Vincent fait ouvrir les portes pour qu'on puisse se mettre à l'abri. En attendant l'ouverture de la billetterie, on discute, on est bien. Puis il rejoint sa loge pour se préparer. De son côté, Michel Portal est allé casser une petite croûte. A chacun sa préparation.
Quand on entre dans la salle, on découvre le fond de scène. Il est 20h16.
En fait, Vincent, qui "lance" le concert d'emblée sur des bases élevées, et Michel Portal sont en grande forme. Leurs dialogues, leurs improvisations, leur maîtrise et leur humour feront merveille toute la soirée. Le public ne s'y trompe pas qui leur fait un triomphe. La complicité entre eux et avec eux est immédiate et ira crescendo de titre en titre. Ils ne se font pas prier pour enchaîner cinq rappels. Tout le monde semble heureux.
Il est 20h53.
20h55.
21h02.
21h17.
21h31.
21h58.
22h16.
Bien entendu, nous n'avons pas noté les titres du programme. Les photos suffisent déjà à m'occuper suffisamment. On a pu cependant en retrouver de mémoire une partie :
- en introduction, "Choral". Superbe composition et interprétation de Vincent !
- puis "Blow Up" de Michel Portal, "Cuba si, Cuba no" du même, "Trois temps pour Michel P..." de Vincent, pour moi un chef-d'œuvre de déconstruction-reconstruction de la valse musette, "B & H (Bojan Z et Henri Texier)", de Vincent, "Dancers in Love "de D. Ellington, "Ombres" ou "Max mon amour" encore de Michel Portal, quelques autres titres puis, in fine, "Indifférence". Toujours un chef-d'œuvre.
Plus tard, Vincent fume une cigarette sur le parvis de la salle ; il discute avec quelques personnes ; on le salue. On lui dit encore une fois notre admiration. On rentre à Pau. Nuit noire. Une route étroite. A la maison, on se sert deux verres de blanc de Jurançon pour accompagner quelques tartines de foie, une tranche de jambon de Bayonne, du fromage de pays, brebis et vache. Mandarines et bananes. Après, on va se coucher. Demain, rien !
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