samedi 1er décembre - accordéon et accordéonistes est arrivé-é-é...
... reçu, hier, le numéro 125 de la revue "Accordéon et accordéonistes". Décembre 2012. 84 pages. 7 euros. C'était la dernière livraison de mon abonnement, que j'ai renouvelé, évidemment, pour éviter toute rupture en janvier. D'habitude, j'essaie de rendre compte du contenu des articles et autres rubriques, sans souci d'exhaustivité ou d'objectivité, mais plutôt en retenant ce qui a attiré mon attention. Disons que ma présentation s'efforce d'être analytique. Mais, en l'occurrence, ce renouvellement de mon abonnement m'incite à adopter une approche plutôt synthétique.
Je retrouve chaque mois avec plaisir la rubrique "Nous y étions" ou encore "Accordéons d'antan, accordéons lointains". Je cherche tout de suite les articles signés par quelques journalistes dont j'apprécie particulièrement le style et grâce à qui je suis au courant de ce qui se passe aujourd'hui dans le monde de l'accordéon. A côté d'autres signatures récentes, j'apprécie toujours autant ce qu'écrit Françoise Jallot, dont j'admire l'enthousiasme et la rigueur. Je trouve les "Entretiens" et les "Portraits" inégaux. Parfois, très originaux, parfois d'une grande banalité. Alors même que je ne pratique pas l'accordéon, je trouve le cahier "Pédagogie" très bien fait. Dense, informatif et pratique. Disons utile qu'il s'agisse d'apprentissage de l'instrument ou de conseils pour faire carrière (ou du moins pour en faire un métier) avec l'accordéon.
Je regrette l'absence d'articles approfondis ou fouillés sur tel ou tel artiste, ou sur tel ou tel style. Je me rappelle un très bon article, ou peut-être plusieurs, sur la musique du Vallenato. Récemment, plusieurs pages très intéressantes sur Astor Piazzolla. Il s'agissait du numéro 121. L'auteur, Emmanuelle Honorin, a écrit un livre : "Piazzolla. Le tango de la démesure". Ceci explique cela : la qualité de ces pages, 10 à 21, tient au travail monographique qui a permis l'écriture de ce livre. Je regrette que cette qualité soit l'exception. Trop souvent les "Têtes d'affiche" me paraissent un peu sommaires et consacrées à des musiciens qui ne sont pas tous dignes de l'honneur de figurer dans ce panthéon. Je regrette aussi la disparition des articles de William Sabatier sur le bandonéon et le tango. Erudit, passionné, un vrai pédagogue. Ce type d'articles me manque.
Enfin, je ne sais quoi dire de la Gazette du Musette. Disons que c'est pas mon truc et que l'approche du musette qui fonde cette rubrique me parait très superficielle. Cette Gazette, pour moi, c'est la vie des clones. On croirait lire chaque fois le même article. Enfin, toujours le même étonnement devant la rubrique, page 81, intitulée "Le meilleur pour la fin". Toujours aussi sympa pour la galerie de musiciens présentés dans les pages précédentes. Je m'interroge encore pour imaginer comment quelqu'un a pu avoir une telle idée de titre.
Bon ! Mon abonnement est reparti pour une année. Longue vie à "Accordéon et accordéonistes".
ps : en relisant mon post, je me rends compte que je n'ai rien dit de la photographie telle qu'elle est dans la revue. Trop souvent à mon goût, elle représente les accordéonistes, tout sourires, sympathiques mais plutôt encombrés par leur instrument, quand celui-ci n'est pas absent, alors que j'aimerais les voir photographiés en train de jouer. Trop souvent, comme il n'est pas saisi en action, la figure de l'accordéoniste est celle du ravi de l'accordéon, tel qu'il pourrait apparaitre dans une crèche. Et pourtant, je pense que Raphaël Rinaldi ou Bill Akwa Bétotè ou Marc Rouvé donneraient une valeur supplémentaire à la revue en y publiant régulièrement leurs clichés. A condition que leurs sujets soient en action.
Je retrouve chaque mois avec plaisir la rubrique "Nous y étions" ou encore "Accordéons d'antan, accordéons lointains". Je cherche tout de suite les articles signés par quelques journalistes dont j'apprécie particulièrement le style et grâce à qui je suis au courant de ce qui se passe aujourd'hui dans le monde de l'accordéon. A côté d'autres signatures récentes, j'apprécie toujours autant ce qu'écrit Françoise Jallot, dont j'admire l'enthousiasme et la rigueur. Je trouve les "Entretiens" et les "Portraits" inégaux. Parfois, très originaux, parfois d'une grande banalité. Alors même que je ne pratique pas l'accordéon, je trouve le cahier "Pédagogie" très bien fait. Dense, informatif et pratique. Disons utile qu'il s'agisse d'apprentissage de l'instrument ou de conseils pour faire carrière (ou du moins pour en faire un métier) avec l'accordéon.
Je regrette l'absence d'articles approfondis ou fouillés sur tel ou tel artiste, ou sur tel ou tel style. Je me rappelle un très bon article, ou peut-être plusieurs, sur la musique du Vallenato. Récemment, plusieurs pages très intéressantes sur Astor Piazzolla. Il s'agissait du numéro 121. L'auteur, Emmanuelle Honorin, a écrit un livre : "Piazzolla. Le tango de la démesure". Ceci explique cela : la qualité de ces pages, 10 à 21, tient au travail monographique qui a permis l'écriture de ce livre. Je regrette que cette qualité soit l'exception. Trop souvent les "Têtes d'affiche" me paraissent un peu sommaires et consacrées à des musiciens qui ne sont pas tous dignes de l'honneur de figurer dans ce panthéon. Je regrette aussi la disparition des articles de William Sabatier sur le bandonéon et le tango. Erudit, passionné, un vrai pédagogue. Ce type d'articles me manque.
Enfin, je ne sais quoi dire de la Gazette du Musette. Disons que c'est pas mon truc et que l'approche du musette qui fonde cette rubrique me parait très superficielle. Cette Gazette, pour moi, c'est la vie des clones. On croirait lire chaque fois le même article. Enfin, toujours le même étonnement devant la rubrique, page 81, intitulée "Le meilleur pour la fin". Toujours aussi sympa pour la galerie de musiciens présentés dans les pages précédentes. Je m'interroge encore pour imaginer comment quelqu'un a pu avoir une telle idée de titre.
Bon ! Mon abonnement est reparti pour une année. Longue vie à "Accordéon et accordéonistes".
ps : en relisant mon post, je me rends compte que je n'ai rien dit de la photographie telle qu'elle est dans la revue. Trop souvent à mon goût, elle représente les accordéonistes, tout sourires, sympathiques mais plutôt encombrés par leur instrument, quand celui-ci n'est pas absent, alors que j'aimerais les voir photographiés en train de jouer. Trop souvent, comme il n'est pas saisi en action, la figure de l'accordéoniste est celle du ravi de l'accordéon, tel qu'il pourrait apparaitre dans une crèche. Et pourtant, je pense que Raphaël Rinaldi ou Bill Akwa Bétotè ou Marc Rouvé donneraient une valeur supplémentaire à la revue en y publiant régulièrement leurs clichés. A condition que leurs sujets soient en action.
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