vendredi 6 avril - le dernier opus de tomas gubitsch : itaca
Jeudi, anniversaire de Charlotte : 12 ans. Plein de cadeaux : des fringues et surtout - tant attendu - son premier smartphone. A peine est-il sorti de sa boite qu'elle envoie des couriels à tous ses copains. Comme si son fonctionnement était intuitif et, pour ainsi dire, naturel. Il est vrai qu'elle utilise déjà les appareils de son père, de sa mère, de sa mamou et de son papou et qu'elle passe de l'un à l'autre sans la moindre difficulté. Sans parler de son ordinateur ou de ceux de la famille ; sans parler de sa tablette graphique et de son ipad. De quoi donner à réfléchir à la notion d'environnement ; de quoi brouiller un peu les clivages entre ce qui est de l'ordre de la nature et ce qui est de l'ordre de la culture dans le processus d'apprentissage. En tout cas, si la maîtrise de Charlotte - et de Camille - ne me surprend plus tant je les ai vues pratiquer toutes les machines communicationnelles qui leur tombent sous la main, leur comportement m'étonne toujours.
Bref, pendant les moments libres de ce court séjour toulousain, on a tout de même pris le temps d'écouter le dernier opus de Tomas Gubitsch : "Itaca". Plutôt que d'essayer d'en donner une description verbale ou une analyse critique, je préfère donner ici le lien vers l'écoute de ce disque sur Deezer. A chacun de se forger ses impressions en fonction de ses goûts.
http://www.deezer.com/fr/music/tomas-gubitsch/itaca-1533883
Pour ma part, je suis sensible à une musique qui me rappelle à la fois le tango d'Astor Piazzolla, en plus serein, moins tendu, moins crispé, et des accents de Jimi Hendrix, idem plus serein et moins explosif. Est-ce du tango, du jazz, voire du rock ? Peu importe. C'est du Gubitsch-tango. Je rappelle que la formation est identique au quintet mythique de Piazzolla : Gubitsch, guitare, Eric Chalan, contrebasse, Gerardo Jerez le Cam, piano, Iacob Maciuca, violon et JuanJo Mosalini, bandonéon.
Quant aux évocations, forcément, elles découlent du titre "Itaca". On pense à Ulysse et à l'Odyssée, on pense à une île et à un voyage interminable. Un voyage entre retour aux sources, sans arrêt différé, et parcours initiatique ou d'apprentissage. La vie comme un périple de tous les dangers. Du coup, un titre comme "Buenos Aires sur Seine" prend une signification particulière : entre souvenirs et attachements imaginaires. De même "Asi tu", comme un instantané, dont les échos ne cessent de se répercuter. Ou encore "Despedida", où apparaissent les images d'un petit hôtel du Vème, la découverte de Paris, la rencontre avec Astor Piazzolla et un deuil cruel. Et puis, je retiens encore deux autres titres :"Brava daga", composé par G. Jerez le Cam, dont Gubitsch dit qu'il lui rappelle ses origines, hongroise et roumaine, et donc les influences de l'Europe centrale qu'il a intégrées à son tango, et d'autre part le dernier : "Volver" de Gardel. Un incontournable, si j'ose dire, qui mérite d'être écouté, tant il s'agit d'une lecture très personnelle de ce qu'il faut bien appeler un chef-d'oeuvre, tant il a inspiré, et inspirera d'interprétations.
Mais, assez de discours... Il suffit d'un clic...
Bref, pendant les moments libres de ce court séjour toulousain, on a tout de même pris le temps d'écouter le dernier opus de Tomas Gubitsch : "Itaca". Plutôt que d'essayer d'en donner une description verbale ou une analyse critique, je préfère donner ici le lien vers l'écoute de ce disque sur Deezer. A chacun de se forger ses impressions en fonction de ses goûts.
http://www.deezer.com/fr/music/tomas-gubitsch/itaca-1533883
Pour ma part, je suis sensible à une musique qui me rappelle à la fois le tango d'Astor Piazzolla, en plus serein, moins tendu, moins crispé, et des accents de Jimi Hendrix, idem plus serein et moins explosif. Est-ce du tango, du jazz, voire du rock ? Peu importe. C'est du Gubitsch-tango. Je rappelle que la formation est identique au quintet mythique de Piazzolla : Gubitsch, guitare, Eric Chalan, contrebasse, Gerardo Jerez le Cam, piano, Iacob Maciuca, violon et JuanJo Mosalini, bandonéon.
Quant aux évocations, forcément, elles découlent du titre "Itaca". On pense à Ulysse et à l'Odyssée, on pense à une île et à un voyage interminable. Un voyage entre retour aux sources, sans arrêt différé, et parcours initiatique ou d'apprentissage. La vie comme un périple de tous les dangers. Du coup, un titre comme "Buenos Aires sur Seine" prend une signification particulière : entre souvenirs et attachements imaginaires. De même "Asi tu", comme un instantané, dont les échos ne cessent de se répercuter. Ou encore "Despedida", où apparaissent les images d'un petit hôtel du Vème, la découverte de Paris, la rencontre avec Astor Piazzolla et un deuil cruel. Et puis, je retiens encore deux autres titres :"Brava daga", composé par G. Jerez le Cam, dont Gubitsch dit qu'il lui rappelle ses origines, hongroise et roumaine, et donc les influences de l'Europe centrale qu'il a intégrées à son tango, et d'autre part le dernier : "Volver" de Gardel. Un incontournable, si j'ose dire, qui mérite d'être écouté, tant il s'agit d'une lecture très personnelle de ce qu'il faut bien appeler un chef-d'oeuvre, tant il a inspiré, et inspirera d'interprétations.
Mais, assez de discours... Il suffit d'un clic...
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