vendredi 6 mai - ostinato
- "OstinatO", Fur Ha Foll, FHF 001, novembre 2009.
Philippe Ollivier, bandonéon, accordéon, samples, composition.
Yannick Jory, saxophones, samles, composition
Hélène Labarriere, invitée, contrebasse (2/3/5/6/8)
On lit dans le paragraphe de présentation :"Les motifs se superposent en paysages changeants comme des marées". L'image me plait bien en ce sens qu'elle traduit assez fidèlement mes impressions. C'est un disque attachant : il est difficile de s'en détacher. Pour l'heure, j'écoute en boucle le titre 7 "Tourpakak" et le 9 "Manège". Ils ont quelque chose d'obsédant pour ce qui est de l'écoute et d'obsessionnel pour ce qui est de la création. Je ne peux m'empêcher de penser aux oeuvres de Nano (Arnaud Méthivier) ou au magnifique album de Pascal Contet et Wu Wei :"Icebergs". C'est assez dire à quel niveau je place ce disque.
Mais, au fur et à mesure des écoutes, une autre image que celle des marées me vient à l'esprit : on est sur une dune qui domine une plage infinie, dont le sable se perd à droite et à gauche, vers le sud et le nord, ; le mouvement de flux et de reflux de l'océan qui se perd vers l'horizon, plein ouest, donne aussi une image de l'infini. En levant les yeux vers le ciel, on se sent un point dans un univers sans limites... Philippe Ollivier et Yannick Jory sont des sculpteurs de nuages : ils forment, déforment et reforment dans un mouvement à peine perceptible ces grosses masses blanches qui traversent lentement le ciel. Et puis, il y a deux ou trois cerfs-volants, pas plus, qui animent le paysage. Leurs mouvements sont imprévisibles. On croirait à certains moments qu'ils sont immobiles, mais l'instant d'après ils avancent en zig-zag. On pense alors qu'ils vont s'échapper, mais, non, ils reviennent à toute vitesse vers le sol. Vont-ils s'écraser ? Bien sûr que non ! Vont-ils se heurter et exploser en plein vol ? Bien sûr que non ! Et moi, en écoutant "Ostinato", je me fais mon film. Et quand c'est fini, ça recommence...
Philippe Ollivier, bandonéon, accordéon, samples, composition.
Yannick Jory, saxophones, samles, composition
Hélène Labarriere, invitée, contrebasse (2/3/5/6/8)
On lit dans le paragraphe de présentation :"Les motifs se superposent en paysages changeants comme des marées". L'image me plait bien en ce sens qu'elle traduit assez fidèlement mes impressions. C'est un disque attachant : il est difficile de s'en détacher. Pour l'heure, j'écoute en boucle le titre 7 "Tourpakak" et le 9 "Manège". Ils ont quelque chose d'obsédant pour ce qui est de l'écoute et d'obsessionnel pour ce qui est de la création. Je ne peux m'empêcher de penser aux oeuvres de Nano (Arnaud Méthivier) ou au magnifique album de Pascal Contet et Wu Wei :"Icebergs". C'est assez dire à quel niveau je place ce disque.
Mais, au fur et à mesure des écoutes, une autre image que celle des marées me vient à l'esprit : on est sur une dune qui domine une plage infinie, dont le sable se perd à droite et à gauche, vers le sud et le nord, ; le mouvement de flux et de reflux de l'océan qui se perd vers l'horizon, plein ouest, donne aussi une image de l'infini. En levant les yeux vers le ciel, on se sent un point dans un univers sans limites... Philippe Ollivier et Yannick Jory sont des sculpteurs de nuages : ils forment, déforment et reforment dans un mouvement à peine perceptible ces grosses masses blanches qui traversent lentement le ciel. Et puis, il y a deux ou trois cerfs-volants, pas plus, qui animent le paysage. Leurs mouvements sont imprévisibles. On croirait à certains moments qu'ils sont immobiles, mais l'instant d'après ils avancent en zig-zag. On pense alors qu'ils vont s'échapper, mais, non, ils reviennent à toute vitesse vers le sol. Vont-ils s'écraser ? Bien sûr que non ! Vont-ils se heurter et exploser en plein vol ? Bien sûr que non ! Et moi, en écoutant "Ostinato", je me fais mon film. Et quand c'est fini, ça recommence...
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