lundi 18 avril 2011

mardi 19 avril - jean-louis matinier other worlds : notes d'écoute

Je connaissais Jean-Louis Matinier par ses disques en association avec Renaud Garcia-Fons et par son album, "Confluences". Une oeuvre très personnelle, pleine de retenue et de pudeur, pleine de réminiscences des impressions de son enfance dans le pays de Loire. L'Andalousie, plus ou moins rêvée, d'un côté, la Loire, imprévisible et faussement indolente, de l'autre. Sans oublier ses collaborations avec Anouar Brahem ou François Couturier.

Jean-Louis Matinier est discret et l'on est étonné de le retrouver associé à tant de beaux albums. Comme je voulais en savoir plus sur lui, sa biographie et sa discographie, j'ai évidemment interrogé Google. On y trouve à la vérité peu de choses, du moins sur lui directement. Il faut explorer la vie et l'oeuvre de ses collègues pour en savoir un peu plus sur lui. J'ai trouvé cependant un texte très dense et intéressant bien qu'incomplet. Son histoire semble s'être arrêtée il y a plus de dix ans.

http://www.jazzhalo.com/artikels/matinier.html

Une explication à  ce manque d'information ? Peut-être dans ces quelques lignes : "Jean-Louis Matinier est en tournée, toujours, tout le temps... "Pas le temps de préparer un press-book, de soigner une biographie, une discographie...". L'artiste totalement libre, complet, fier de son art et ouvert sur un monde qu'il parcourt sans cesse..."

Pourquoi m'intéresser ainsi, maintenant, à Jean-Louis Matinier ? Tout simplement parce qu'il y a quelques jours, je suis tombé sur l'un de ses disques, dont j'ignorais l'existence, en parcourant le catalogue de Paris Jazz Corner :

- "Other Worlds", 1997, Intuition Music & Media GmbH.

Un trio : David Friedman, marimba, vibraphone, percussions (sur deux titres), Anthony Cox, basse acoustique et électrique, Jean-Louis Matinier, accordéon et, invité sur cinq titres, François Virly, percussions. L'album  comprend dix morceaux. La plupart sont des compositions de l'un ou l'autre des membres du trio, ou des trois ensemble, hormis le 8, "O Grande Amor" d'Antonio Carlos Jobim.

C'est un jazz classieux, distancié. J'ai pensé au Modern Jazz Quartet. Le vibraphone donne sa couleur dominante à l'ensemble. Comme nous sommes à Hossegor et qu'il fait très chaud cet après-midi... Je viens de vérifier, à l'instant, à 17h50, 23° sur terrasse, 26° à l'étage... Comme il fait très chaud et plutôt lourd, j'ai baissé les volets roulants. Une douce pénombre. Quelque chose de l'ordre de la demie-teinte. Avec juste une note d'acidité apportée par l'accordéon. Un zeste ! Et puis, en titre 9, "Tango", une composition du trio. Vous avez dit "classieux" ? Je confirme !

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