jeudi 25 novembre - réflexion à propos de "karenita"
A l'occasion d'un échange avec Jacques Pellarin au sujet de son dernier album, "Karenita", je lui disais que j'appréciais beaucoup celui-ci en raison de sa qualité de système. Qualité qui tient au fait qu'un ensemble d'éléments, ici les titres de l'album, est perçu comme une réalité supérieure à leur somme ou à leur simple juxtaposition. La notion peut paraitre abstraite, mais en l'occurrence, je la trouve très pertinente. Percevoir un album comme un système ou, à l'inverse, comme une juxtaposition est en effet un bon critère pour le classer et le caractériser.
Je m'explique. Lorsque'on a affaire à un système, on a affaire à une réalité dont les éléments sont en interaction dynamique, disons qu'ils sont reliés entre eux comme un réseau ; quand ce lien est absent, on a affaire à une juxtaposition mécanique d'éléments. Combien de disques qui en effet ne sont qu'une collection de titres sans véritable unité ni direction ? Tout au contraire, je suis frappé en écoutant "Karenita" par le sentiment, au fil des titres, qu'ils se répondent entre eux. De manière un peu pédante, je dirais qu'au fur et à mesure de l'écoute, tel titre rétro-agit sur les précédents en les éclairant d'une lumière nouvelle.
Ce sentiment, je l'ai éprouvé par exemple avec le Bach de Richard Galliano ou avec son "Love Day", construit à partir des moments de la journée. Je pourrais aussi citer cette oeuvre magnifique de Jean Pacalet, "7x7".
Ce sentiment d'avoir affaire à un système fonde, me semble-t-il, cette impression qu'on est en présence d'une oeuvre, donc d'une véritable inspiration créatrice.
A propos d'inspiration, "Karenita" - c'est une information que je tiens de la source même, Jacques Pellarin - est le nom d'un yacht mythique ayant appartenu à Errol Flynn. Autant dire que l'album est né sous le signe des voyages, des au-delà des frontières, et d'une certaine liberté.
Je m'explique. Lorsque'on a affaire à un système, on a affaire à une réalité dont les éléments sont en interaction dynamique, disons qu'ils sont reliés entre eux comme un réseau ; quand ce lien est absent, on a affaire à une juxtaposition mécanique d'éléments. Combien de disques qui en effet ne sont qu'une collection de titres sans véritable unité ni direction ? Tout au contraire, je suis frappé en écoutant "Karenita" par le sentiment, au fil des titres, qu'ils se répondent entre eux. De manière un peu pédante, je dirais qu'au fur et à mesure de l'écoute, tel titre rétro-agit sur les précédents en les éclairant d'une lumière nouvelle.
Ce sentiment, je l'ai éprouvé par exemple avec le Bach de Richard Galliano ou avec son "Love Day", construit à partir des moments de la journée. Je pourrais aussi citer cette oeuvre magnifique de Jean Pacalet, "7x7".
Ce sentiment d'avoir affaire à un système fonde, me semble-t-il, cette impression qu'on est en présence d'une oeuvre, donc d'une véritable inspiration créatrice.
A propos d'inspiration, "Karenita" - c'est une information que je tiens de la source même, Jacques Pellarin - est le nom d'un yacht mythique ayant appartenu à Errol Flynn. Autant dire que l'album est né sous le signe des voyages, des au-delà des frontières, et d'une certaine liberté.
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