mardi 15 janvier 2013

mercredi 16 janvier - y a pas que l'accordéon... y a aussi l'abstraction lyrique...

Mercredi et Jeudi, 9 et 10 janvier, nous étions donc allés à Bordeaux prioritairement pour écouter le trio Bruno Maurice, Jacques di Donato et André Minvielle, et particulièrement, dans ce trio, l'accordéon de Bruno. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas s'intéresser à la peinture... D'autant plus qu'en cette période, il y a, à la galerie des beaux arts une exposition fort intéressante intitulée "Montparnasse - Saint Germain des Près" qui donne à voir les oeuvres d'artistes majeurs de l'abstraction dite lyrique pour la distinguer de l'abstraction géométrique et, je le suppose, du cubisme. Exposition d'autant plus intéressante pour nous que ces artistes nous étaient inconnus hormis Olivier Debré et ses toiles monumentales ou Roger Bissière dont quelques toiles font partie de la collection permanente de la galerie.

Jeudi donc, entre 14 et 15 heures, nous sommes allés contempler les tableaux exposés de ce courant identifié comme abstraction lyrique. Une exposition qui nous a fait grand plaisir, d'une part parce qu'on y a trouvé occasion de découvrir et de situer des peintres qu'on ne connaissait pas, d'autre part parce que l'émotion était au rendez-vous de ces peintures.

A la fin, j'ai demandé s'il était possible de faire des photos sans flash. Autorisation accordée. De ces clichés, finalement, j'en garde sept, précisément parce que ce sont des tableaux qui nous ont touchés. "Punctum" dirait Roland Barthes.

Ci-dessous, trois oeuvres de Jean Le Moal. Un travail qui, me semble-t-il, prolonge celui des impressionnistes et de Cézanne en particulier. Les vibrations de la lumière au printemps et en automne. De belles couleurs et une matière "puissante".  



Ici, deux tableaux en hommage à Monet. On ne peut pas ne pas penser aux nymphéas. Manque dans ces images la dimension des peintures : sans être monumentales, elles sont imposantes, disons quatre pas de long...


Autre peinture qui nous a touchés, celle d'André Marfaing. Une belle pâte ; de beaux blancs, de beaux gris...
 
... et de beaux noirs  qui font forcément penser aux oeuvres de Pierre Soulages. Le tableau ci-dessous en particulier est lumineux. Une fenêtre sur un ailleurs propice à l'imagination.
 

Et pour finir, cette oeuvre entre abstraction lyrique et géomètrie pure. Comme une nouvelle calligraphie.


Enfin, après la dernière photographie, une post-dernière : pour le plaisir, on s'est tiré le portrait en train d'admirer un Gérard Schneider. Une bouffée de narcissisme pour rigoler...



0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil