lundi 14 janvier - six photonotes de bruno maurice
Après avoir rendu compte de manière objective du concert donné par le trio Bruno Maurice, Jacques di Donato et André Minvielle au théâtre du pont tournant à Bordeaux les 9 et 10 de ce mois, mon intention était d'essayer de traduire nos impressions et nos émotions en quelques mots. Mais pour l'heure j'ai encore beaucoup de difficultés à réaliser ce projet. D'abord, parce que je n'ai pas à ma disposition les notions qui me permettraient de décrire ces concerts ; ensuite, parce que si je trouve les mots pour en faire l'analyse, je sens bien que ça ne suffira pas à donner l'intuition de ce qui s'est passé. Pour mener à bien mon intention, il faudrait être musicologue et être capable d'expliquer ce qui a eu lieu ou bien être poète et être capable d'en suggérer des équivalences. Ce n'est pas le cas.
Ce que je puis dire cependant, c'est l'émotion qui a accompagné d'entrée de jeu l'interprétation de "Maria de Buenos Aires", la longue introduction de la clarinette et de l'accordéon puis la voix d'André Minvielle. Au coeur de l'esprit du tango selon Piazzolla. Et puis, il y a presque de quoi en rester incrédule, cette manière de tenir ensemble "La gigue de la duchesse" de Cavanna ou deux Sequenza de Berio avec deux valses sublimes : "Valse à Hum" de Tuveri et "Valse Dombelle" de Perrone. Mais encore... Le premier jour, une composition de Bruno Maurice, "Un matin à Hanoï", et, à la place de celle-ci, le second jour, "Saumur pétillant". Deux facettes ou deux moments ou deux inspirations, comme on voudra, de Bruno Maurice compositeur. Mais encore... cette sorte d'exercice de virtuosité qu'est "Répétitif" ou encore "Slap". Sans compter ce que j'ai oublié ou ce que je n'ai pas noté, comme ce morceau de Thelonius Monk, de la pure géométrie. Ou encore un puzzle.
Et encore... Comment traduire la maîtrise du trio, qui permet à chacun de ses membres de passer du respect scrupuleux de la partition à la liberté contrôlée de l'improvisation... Et quelles partitions ! Quelle inventivité !
J'aurais voulu aussi publier quelques photographies du trio ou quelques portraits de Jacques di Donato et André Minvielle, mais je sais que Françoise a l'intention de dire son sentiment sur ces deux concerts et sans doute de produire quelques portraits. Du coup, pour ne pas empiéter sur son terrain, je m'en tiens à six photonotes de Bruno Maurice : les trois premières prises au cours du premier concert, les trois autres au cours du second. On notera la permanence de la posture de Bruno. Une image qui traduit assez bien l'impression de maîtrise technique certes, mais aussi imaginative qu'il donne.
Ce que je puis dire cependant, c'est l'émotion qui a accompagné d'entrée de jeu l'interprétation de "Maria de Buenos Aires", la longue introduction de la clarinette et de l'accordéon puis la voix d'André Minvielle. Au coeur de l'esprit du tango selon Piazzolla. Et puis, il y a presque de quoi en rester incrédule, cette manière de tenir ensemble "La gigue de la duchesse" de Cavanna ou deux Sequenza de Berio avec deux valses sublimes : "Valse à Hum" de Tuveri et "Valse Dombelle" de Perrone. Mais encore... Le premier jour, une composition de Bruno Maurice, "Un matin à Hanoï", et, à la place de celle-ci, le second jour, "Saumur pétillant". Deux facettes ou deux moments ou deux inspirations, comme on voudra, de Bruno Maurice compositeur. Mais encore... cette sorte d'exercice de virtuosité qu'est "Répétitif" ou encore "Slap". Sans compter ce que j'ai oublié ou ce que je n'ai pas noté, comme ce morceau de Thelonius Monk, de la pure géométrie. Ou encore un puzzle.
Et encore... Comment traduire la maîtrise du trio, qui permet à chacun de ses membres de passer du respect scrupuleux de la partition à la liberté contrôlée de l'improvisation... Et quelles partitions ! Quelle inventivité !
J'aurais voulu aussi publier quelques photographies du trio ou quelques portraits de Jacques di Donato et André Minvielle, mais je sais que Françoise a l'intention de dire son sentiment sur ces deux concerts et sans doute de produire quelques portraits. Du coup, pour ne pas empiéter sur son terrain, je m'en tiens à six photonotes de Bruno Maurice : les trois premières prises au cours du premier concert, les trois autres au cours du second. On notera la permanence de la posture de Bruno. Une image qui traduit assez bien l'impression de maîtrise technique certes, mais aussi imaginative qu'il donne.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil