mardi 3 mars 2015

mardi 3 mars - daltin trio : deux concerts les 26 et 27 février

Avant-propos - pour situer le style du Daltin Trio, deux documents me paraissent adéquats :

1.- Daltin Trio Teaser
- https://www.youtube.com/watch?v=bf-1-RFgrVA

2.- Daltin Trio "Tango de l'autruche
- https://www.youtube.com/watch?v=nzZmPx4ZrVo

Depuis plusieurs semaines, on avait noté sur notre agenda les dates de deux concerts du Daltin Trio à l'espace Croix-Baragnon, à Toulouse, les 26 et 27 février, à 20h30. On avait évidemment réservé. Et comme les réservations ne sont pas placées, on est arrivé  - suivant notre habitude stratégique - à 19h30 devant la porte de la salle. C'est la condition pour être placé à notre convenance, au premier rang et un peu à gauche ou un peu à droite. Ou une fois à droite et une fois à gauche quand le concert est doublé. Accessoirement, cette position est la seule qui me permette de voler - en toute discrétion - quelques photos en dépit de l'interdiction de tout enregistrement sonore ou photographique. C'est aussi pour nous une position privilégiée pour saisir sur le vif le comportement des musiciens, leurs postures et leurs échanges de regards. Un concert, c'est certes du son, c'est aussi un spectacle.

Grégory Daltin, on l'avait connu à Trentels avec Omar Hassan, le Daltin Trio, on l'avait déjà rencontré à Ramonville, à Tulle... Du coup, nos attentes étaient plutôt élevées et nos a priori plus que favorables.   Et, pour le dire en un mot, on n'a pas été déçu. Deux beaux concerts. Qui donnent envie d'en écouter plus. Peut-être déjà avec le disque à venir du trio.

Daltin Trio, c'est Julien Duthu à la contrebasse, qui assure, qui rassure, solide comme un menhir. C'est Sébastien Gisbert aux percussions : précision, rigueur et inventivité. Sans parler de son énergie. C'est Grégary Daltin, son Victoria, son accordina, son bandonéon. Le son de son instrument et son phrasé si personnel. En tout cas, un trio qui se comprend à demi-regards et à demi-notes.

Comme je l'ai dit plus haut, comme les photos sont interdites, je me suis contenté d'en faire une vingtaine à l'un et l'autre concert. J'en ai fait un choix que je publierai dans deux articles consacrés au concert du 26 et à celui du 27. Photos semblables, mais non identiques. d'abord parce que nous étions au premier rang dans les deux cas, mais une fois un peu décalés à droite et l'autre fois à gauche. Semblables, mais non identiques car la première fois le trio se présentait comme trois sommets d'un triangle dont Grégory Daltin était la pointe avancée, alors que la seconde fois les trois musiciens étaient sur une même ligne, Grégory Daltin s'étant un peu reculé. Du coup, il était éclairé comme ses collègues et non lui éclairé, ceux-ci moins en lumière. Cette position manifestement facilitait leurs échanges de regards et leur complicité.

Je note aussi que du point de vue musical, comme les photos, les deux concerts ont été semblables, mais non identiques. Délicieuses variations, quand on arrive à les saisir sur le vif. Il est habituel à l'espace Croix-Baragnon que les concerts soient ainsi proposés le jeudi et le vendredi, en quelque sorte comme un diptyque. C'est un vrai bonheur ! Ces deux concerts en sont l'illustration même.

Bien évidemment, on n'avait pas la possibilité, ni même l'envie de noter la liste des morceaux sur le moment, mais, de mémoire, avec Françoise,  on a pu reconstituer dans le désordre les titres suivants :

- un arrangement d'un thème brésilien en introduction
- "Beija Flor"
- "Rimes" d'Aldo Romano et Claude Nougaro
- "Tango de l'autruche" de J. Duthu
- un reggae de S. Gisbert
- "Le temps s'arrête" de J. Duthu
- une valse de Grégory Daltin
- "Alfonsina del Mar"
- "Saragosse", une composition originale du trio
- "Historia de mi Amor" en rappel et joué au bandonéon par Grégory Daltin, un moment rare de pureté au plan visuel et sonore. Emotion !

post scriptum - Je note que les deux concerts étaient présentés sous le titre "Alchimie" et je me rappelle que les alchimistes étaient des personnages hors du commun, capables de transmuer le plomb en or. Est-ce à dire que le trio est capable avec ses arrangements de faire aussi ce travail d'alchimiste avec les morceaux qu'il s'approprie ? C'est un assez beau projet.








0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil