mercredi 4 juin - richard galliano solo à foix
Dimanche soir, retour à Toulouse après la parenthèse de Trentels, pour ne pas dire la bulle. Normalement, lundi matin, après avoir accompagné Charlotte au collège et Camille à l'école, on aurait dû s'engager sur le périphérique à l'heure des embouteillages, puis faire deux heures d'autoroute, puis déjeuner à "L'Ombrière", notre cantine, puis reprendre le cours du quotidien palois. Normalement. Oui, mais voilà, mardi soir, Richard Galliano se produisait à 20h45, à l'Estive, à Foix. Foix n'est qu'à quatre-vingt-dix kilomètres de Toulouse. On a donc prolongé notre étape toulousaine et on est allé écouter Galliano.
On est arrivé très en avance. A 19h30. La file ne comprenait encore que quatre personnes. Moyennant cette attente, on a pu s'installer au premier rang, au plus près de la scène.
Du "Tango pour Claude" à la "Valse à Margaux", de Satie à Nino Rota, du forro brésilien au jazz tel qu'on le joue à New York, de la valse new-musette à Barbara, de... à ..., une véritable anthologie qui semble se construire chemin faisant au gré de l'humeur du moment. C'est sûr, ce soir, Richard Galliano est en pleine forme.
Alors que je suis encore sous le coup de l'admiration, me viennent à l'esprit trois mots qui sont comme les piliers de ce solo : puissance, lisibilité et créativité. Par lisibilité, j'entends cette capacité à développer des mélodies qu'on reconnait tout de suite et que l'on peut fredonner comme naturellement. Souvent, cette qualité ne fait pas bon ménage avec la puissance. Souvent, on en prend plein les oreilles, mais la mélodie fait défaut. Rien de tel ici : alliance ou coexistence des contraires. Quant à la créativité, je la perçois bien, car chaque interprétation est une véritable création. Quand on connait un peu le répertoire de Richard Galliano et qu'on a la chance de pouvoir l'écouter en direct live, on comprend ce qu'improviser veut dire.
Comme aucune interdiction n'avait été proférée, je m'en suis donné à cœur joie : quatre-vingts photos. J'en ai jeté tout de suite la moitié : flou, surexposition, etc... etc... Et parmi les quarante restantes, pour l'heure, j'en retiens trois. Je les regarde et tout un lot d'émotions me vient à l'esprit.
Mais je dois ajouter encore quelques éléments qui ont fait de ce récital un moment rare, que nous avons eu plaisir à évoquer tout au long de la route de retour entre minuit et une heure : d'abord, on a eu le plaisir de rencontrer Martine Croce, qui organise des concerts de Richard Galliano et avec qui Françoise entretient une correspondance régulière sur Facebook ; ensuite, on a eu le plaisir de retrouver Jean-Marc, Pierre et Mathilde et de partager des fauteuils du premier rang avec eux ; enfin, le grand plaisir de discuter avec Richard Galliano, lui-même, venu partager avec quelques admirateurs un pot au bar du foyer.
J'ai certes l'intention de mettre un peu d'ordre dans mes impressions, mais pour l'instant, c'est trop tôt.
On est arrivé très en avance. A 19h30. La file ne comprenait encore que quatre personnes. Moyennant cette attente, on a pu s'installer au premier rang, au plus près de la scène.
Du "Tango pour Claude" à la "Valse à Margaux", de Satie à Nino Rota, du forro brésilien au jazz tel qu'on le joue à New York, de la valse new-musette à Barbara, de... à ..., une véritable anthologie qui semble se construire chemin faisant au gré de l'humeur du moment. C'est sûr, ce soir, Richard Galliano est en pleine forme.
Alors que je suis encore sous le coup de l'admiration, me viennent à l'esprit trois mots qui sont comme les piliers de ce solo : puissance, lisibilité et créativité. Par lisibilité, j'entends cette capacité à développer des mélodies qu'on reconnait tout de suite et que l'on peut fredonner comme naturellement. Souvent, cette qualité ne fait pas bon ménage avec la puissance. Souvent, on en prend plein les oreilles, mais la mélodie fait défaut. Rien de tel ici : alliance ou coexistence des contraires. Quant à la créativité, je la perçois bien, car chaque interprétation est une véritable création. Quand on connait un peu le répertoire de Richard Galliano et qu'on a la chance de pouvoir l'écouter en direct live, on comprend ce qu'improviser veut dire.
Comme aucune interdiction n'avait été proférée, je m'en suis donné à cœur joie : quatre-vingts photos. J'en ai jeté tout de suite la moitié : flou, surexposition, etc... etc... Et parmi les quarante restantes, pour l'heure, j'en retiens trois. Je les regarde et tout un lot d'émotions me vient à l'esprit.
Mais je dois ajouter encore quelques éléments qui ont fait de ce récital un moment rare, que nous avons eu plaisir à évoquer tout au long de la route de retour entre minuit et une heure : d'abord, on a eu le plaisir de rencontrer Martine Croce, qui organise des concerts de Richard Galliano et avec qui Françoise entretient une correspondance régulière sur Facebook ; ensuite, on a eu le plaisir de retrouver Jean-Marc, Pierre et Mathilde et de partager des fauteuils du premier rang avec eux ; enfin, le grand plaisir de discuter avec Richard Galliano, lui-même, venu partager avec quelques admirateurs un pot au bar du foyer.
J'ai certes l'intention de mettre un peu d'ordre dans mes impressions, mais pour l'instant, c'est trop tôt.
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