dimanche 3 avril - el quinteto real de horacio salgan
J'avais dit, dans mon post en date du 28 mars, "Accordéon & accordéonistes est arrivé-é-é...", mon intérêt pour un article deWilliam Sabatier intitulé "El Quinteto Real", pages VIII et IX du cahier pédagogique de la revue. Cet article fait partie d'une série "Anthologia", dont tous les textes sont remarquables par la précision de la documentation et la pertinence des analyses, dont j'ai bien conscience de ne percevoir qu'une partie.
Je cite le premier paragraphe : " Quand on évoque un quinteto de tango, on pense guitare électrique, piano, contrebasse, violon, bandonéon, et on embraie sur celui de Piazzolla. On dit que c'est lui qui créa cette formation aujourd'hui répandue depuis la popularisation de sa musique. Mais ce n'est pas totalement juste car dans l'année 60 où Piazzolla créa son premier quinteto, un autre grand génie du tango bien moins connu constitua également le sien, tout aussi majeur pour l'époque : le pianiste, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre Horacio Salgan.
Horacio Salgan est aujourd'hui un très vieux monsieur que l'on voit peu..."
Ces quelques lignes avaient suffi pour exciter mon désir d'en savoir plus et surtout d'en écouter plus... Forcément. Un peu plus loin, cette précision : "El Quinteto Real nait début 1960, soit six mois avant la formation du Quinteto de Tango nuevo d'Astor Piazzolla. Il est composé de Horacio Salgan, piano, Ubaldo De Lio, guitare électrique, Mario Francini, violon, Pedro Laurenz, bandonéon, Rafael Ferro, contrebasse".
Forcément, ces précisions renforcent mon envie. Et puis, en fin d'article, cette note qui signale qu'outre deux cds, "il existe aussi une compilation de trente titres du Quinteto Real de 1960 chez CBS (Sony Music Entertainment, Argentina, 2001 : El Quinteto Real "Nuestros 30 mejores tangos".
Bref, quelques jours après, dans ma boite à lettres...
Les trente titres ont une durée qui se situe entre 2:10 et 3:50, ce qui donne une grande impression d'homogénéité, avec comme exception, d'une part, "La Cumparsita", 5:03, en premier titre, tout à fait caractéristique du style du quintet et, d'autre part, deux titres, "A Media Luz", 1:49, et "La Trampera", 1:53.
L'écoute de ces deux cds est un grand plaisir et à bien des égards une heureuse découverte. Entre tradition et modernité, sans les violences de Piazzolla, sans l'inertie des grands orchestres. Et puis, le piano d'Horacio Salgan trace une sorte de ligne claire autour de laquelle chaque instrument exprime sa personnalité. Unité et personnalité. Un bel équilibre !
Je cite le premier paragraphe : " Quand on évoque un quinteto de tango, on pense guitare électrique, piano, contrebasse, violon, bandonéon, et on embraie sur celui de Piazzolla. On dit que c'est lui qui créa cette formation aujourd'hui répandue depuis la popularisation de sa musique. Mais ce n'est pas totalement juste car dans l'année 60 où Piazzolla créa son premier quinteto, un autre grand génie du tango bien moins connu constitua également le sien, tout aussi majeur pour l'époque : le pianiste, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre Horacio Salgan.
Horacio Salgan est aujourd'hui un très vieux monsieur que l'on voit peu..."
Ces quelques lignes avaient suffi pour exciter mon désir d'en savoir plus et surtout d'en écouter plus... Forcément. Un peu plus loin, cette précision : "El Quinteto Real nait début 1960, soit six mois avant la formation du Quinteto de Tango nuevo d'Astor Piazzolla. Il est composé de Horacio Salgan, piano, Ubaldo De Lio, guitare électrique, Mario Francini, violon, Pedro Laurenz, bandonéon, Rafael Ferro, contrebasse".
Forcément, ces précisions renforcent mon envie. Et puis, en fin d'article, cette note qui signale qu'outre deux cds, "il existe aussi une compilation de trente titres du Quinteto Real de 1960 chez CBS (Sony Music Entertainment, Argentina, 2001 : El Quinteto Real "Nuestros 30 mejores tangos".
Bref, quelques jours après, dans ma boite à lettres...
Et une bonne surprise : l'album est constitué de 2 cds.
Les trente titres ont une durée qui se situe entre 2:10 et 3:50, ce qui donne une grande impression d'homogénéité, avec comme exception, d'une part, "La Cumparsita", 5:03, en premier titre, tout à fait caractéristique du style du quintet et, d'autre part, deux titres, "A Media Luz", 1:49, et "La Trampera", 1:53.
L'écoute de ces deux cds est un grand plaisir et à bien des égards une heureuse découverte. Entre tradition et modernité, sans les violences de Piazzolla, sans l'inertie des grands orchestres. Et puis, le piano d'Horacio Salgan trace une sorte de ligne claire autour de laquelle chaque instrument exprime sa personnalité. Unité et personnalité. Un bel équilibre !
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