lundi 22 septembre 2008

mardi 23 septembre - une journée pleine de petits bonheurs

Petit retour en arrière : vendredi 19. Ce fut une journée bien remplie. A mon retour à la maison, alors que je viens de me procurer le dernier opus de Richard Galliano, "Love Day", qui doit sortir lundi 22 chez les disquaires, je trouve dans la boite à lettres un colis expédié par Audio-archives, dont je sais bien ce qu'il contient, mais attendons un peu pour l'ouvrir.

Une première écoute suffit pour se convaincre que le génie de Galliano est toujours bien présent. On retrouve la veine du jazz new-yorkais. On retrouve sa créativité, on retrouve son talent inégalable pour rassembler autour de lui des partenaires exceptionnels. C'est comme un autre pôle d'inspiration par rapport à la veine latine et sud-américaine, par exemple "Luz Negra".

Dans le colis, un disque des Primitifs du futur : "Trop de routes, trop de trains et autres histoires d'amour". Pour moi, définitivement, ces primitifs, c'est la culture à l'état pur, la culture, musicale et littéraire, en acte. Une culture qui se manifeste dans des oeuvres, je dirais des chefs d'oeuvre, non dans des discours. Et puis, quelle santé ! Il est 12h12. Peu après, nous prenons l'autoroute pour rejoindre Toulouse où, dès notre arrivée, nous allons chercher Charlotte et Camille à l'école.

La fin d'après-midi passe vite. Un peu avant vingt heures, "les deux filles", Nadja, Françoise et moi, nous rejoignons Portet-sur-Garonne et son festival "La Méditerranée de Portet". Sous la halle, il est alors 20h28, un trio, "Kava bar Trio". Assis à même le sol, nous apprécions. Contrebasse, clarinette, accordéon. C'est un petit délice. La soirée nous enveloppe de sa douceur. Douceur de vivre, tout simplement !



A 21h32, le serveur du "Couscous Tajine" nous apporte tout ce qu'il nous faut pour nous restaurer. Les filles se gavent de semoule. Nous dégustons avec plaisir une bouteille de gris de Guerrouane. Il cogne un peu.



A 22h17, "Glik" nous régale de sa musique juive et revendiquée comme telle. Je suis surpris de noter la présence d'un accordéoniste. Il n'y en avait pas en effet dans les disques de cette formation. L'accordéon apporte "une épaisseur" qui donne beaucoup de corps à la musique de ce groupe. C'est une réussite.



A 22h23, je saisis cette image de l'accordéoniste.


Après un long entracte pour démonter puis remonter le matériel, entrent en scène les dix furieux, plus une danseuse, de la Fanfare P4. Clarinette, saxophone, tambour, percussions, quatre gros cu-ivres et... deux accordéons. Un gros pour le petit, un petit pour le grand. Il est 23h37. Comment dire ? Peut-être pourrait-on parler de tsunami sonore...

La danseuse n'est pas simplement décorative. Chaque morceau donne lieu à une chorégraphie collective. Tournoiement dans tous les sens. Les instruments se croisent et se décroisent. Et toujours les deux accordéons.

Déjà, on a basculé après minuit. Il est 00h04.


Il est 00h23. Ils sont inépuisables. Pourtant ils s'arrêtent à 00h30.

Quand nous arrivons à la maison, après une demie heure de trajet, nos oreilles sont encore pleines de ce maelström d'airs venus de l'est méditerranéen. On a un peu de mal à retrouver son équilibre.










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