dimanche 16 décembre 2012

dimanche 16 décembre - récital café tango le jeudi 13 à toulouse

Depuis plusieurs mois déjà, on avait réservé deux places à l'espace Croix-Baragnon pour le récital d'Omar Hassan, et le jeudi 13 et le vendredi 14. On attendait beaucoup du trio Omar Hasan, chant, Marie-Françoise Mercier, violoncelle, et Grégory Daltin, accordéon Victoria. On attendait beaucoup de ces deux soirées, après avoir découvert le duo Hasan-Daltin à Trentels. Et l'on n'a pas été déçu. Le concert avait lieu à 20h30. On est arrivé à 19h30 devant le porche de l'espace Croix-Baragnon. Pas de file d'attente. On est allé boire un porto. On est revenu devant la porte de la salle bleue. On est entré à 19h50. On a pris place au pied de la scène. Ces minutes où l'on s'installe, c'est déjà le concert. C'est le moment où se forment nos attentes.

Il est à présent 19h59. Une demi-heure d'attente. A gauche, la place du violoncelle ; au centre, l'accordéon, puis un espace et la place d'Omar Hasan.


20h40. Le trio s'est installé. Très homogène. Omar Hasan, voix chaude, ronde, puissante. Un baryton. Le violoncelle, qui apporte beaucoup de profondeur au duo que l'on avait découvert à Trentels. Sobriété. Présence. Grégory Daltin, penché sur son instrument. Une technique bien particulière. Les touches comme percutées : un style nerveux et tout en finesse. L'alliance des contraires.


20h54. Le tango comme un voyage. On a pris la vitesse de croisière. J'essaie de saisir quelque chose de la posture de Grégory Daltin. Yeux mi-clos, plein d'attentions pour son instrument, plein d'attentions à l'égard d'Omar Hasan. Une belle complicité.


21h10. Toujours hyper-attentif. Ses lunettes renforcent l'impression d'attention extrême.
Et toujours ce phrasé si personnel.


21h20. Bon ! J'aime bien cette photographie. Grégory Daltin - paradoxe - à la fois dans son monde et présent. Un son magnifique.


Après le concert, pendant le trajet de retour dans le métro, on a essayé de reconstituer le programme. On a noté comme compositeurs les noms de Piazzolla, Gardel, Ferrer, Troilo. Comme entrée en matière, "Vie violence"... Autrement dit "Tango pour Claude". Et puis, plus ou moins en ordre : "Vuelvo al Sur", "Volver", " Que nadie sepa mi sufrir", autrement dit "La foule", "Besame mucho", "Granada", "La Cumparsita" en version "Tango corse", "Contrabajeando", "Por una cabeza", "L'hirondelle", "Je reviens vers ma maison", et peut-être quelques oublis...

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