jeudi 20 août 2009

vendredi 21 août - dax feria : éléments butinés le 13

Il est midi à Hossegor. La tribu est à la plage. Je me laisse aller à ces comportements délicieusement puérils, que j'affectionne. J'ouvre la liasse des billets de corridas, en accordéon. Cinq corridas, quatre places : vingt billets. Delanteras soleil. Soit troisième rang soleil. Les mêmes abonnements depuis 2001.



Après avoir replié mon accordéon, encore plus puéril, je le déploie sur la terrase : il semble interminable.

Sur le coup de 17 heures, notre attention, de Françoise et la mienne, est attirée par le son acide d'un accordéon. Je parierais gros qu'il s'agit d'un de ces Cavagnolo... Bref, un de ces instruments qui animent les thés dansants, et dont je me demande parfois s'ils ont besoin d'un instrumentiste pour jouer ce qu'ils jouent. Il y a longtemps, j'avais parlé dans mon blog de thés sans dents, comme modalité particulière des thés dansants. Françoise m'avait dit : " Oh ! Non ! Tu ne peux pas laisser ça !". Comme elle est toujours d'excellent conseil, j'ai suivi son avis. J'ai effacé mon observation. Seul, à ma connaissance, un copain accordéoniste avait eu le temps de la lire. Je n'ai pas l'intention de revenir sur cette suppression.

Je regarde tous ces couples, l'air tellement heureux. On est à la guinguette " La Potinière". Ces gens ont mon âge. Un peu plus, un peu moins. Le troisième âge, quoi !








Tout de même, cet accordéon, ce n'est pas trop ma tasse de thé.



A 18h00, précisément, les clarines annoncent le début du paséo. La première corrida débute. Cette exactitude, je me dis que beaucoup d'organisateurs de concerts pourraient s'en inspirer. Le rituel et la politesse de l'heure, c'est aussi une dimension du plaisir de la corrida. Pourquoi pas des concerts ?













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