lundi 30 janvier 2017

mardi 31 janvier. - pour une écoute active

Je prends conscience qu'en plusieurs occasions, en essayant d'analyser les qualités qui me faisaient reconnaitre tel ou tel album comme une belle œuvre, j'avais analysé celle-ci comme un véritable système ou, plus concrètement, comme un puzzle et donc que j'avais associé la beauté que je lui reconnaissais comme une qualité intrinsèque à l'œuvre elle-même. Pour ainsi dire, inscrite dans son organisation, dans sa composition même.

Grosso modo, avec des variantes, mon commentaire revenait à peu près à ceci : il y a, dans cette œuvre, plus dans l'ensemble des différents titres que dans la somme des éléments qu'ils constituent. Chaque morceau existe certes en tant qu'unité singulière mais aussi et essentiellement par le jeu d'échos ou de miroirs qu'il entretient avec les autres. C'est en ce sens que je définissais l'œuvre réussie, au plan conceptuel, comme un système ou au plan métaphorique comme un puzzle.

Mais en fait je me rends compte aujourd'hui que cette analyse et cette conception étaient incomplètes. En fait, il faudrait parler non seulement d'œuvre réussie, mais et plus exactement d'œuvre- réussie-pour-moi. Qualité certes inhérente à l'œuvre et au travail du compositeur et/ou de l'interprète, mais qualité inhérente aussi à mon écoute et à mon intention d'écouter telle ou telle œuvre particulière comme un réseau ou si l'on veut comme un ensemble dynamique d'éléments en interactions.

Il me semble qu'ainsi complétée mon analyse tient mieux compte du travail spécifique à l'auditeur. Et, du coup, tout me porte à penser que cette petite réflexion fait écho à celle que j'avais esquissée dans un précédent article du 21 de ce mois, intitulée "de l'interprétation".

http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/2017/01/samedi-21-janvier-de-linterpretation.html

lundi 30 janvier : voter or not voter... y a pas que l'accordéon... y a aussi les devoirs civiques...


Tandis que j'écris régulièrement - en tout cas le plus possible - sur mon blog mes réflexions autodidactes et provinciales quant à l'accordéon, Françoise peaufine à coups de petites notes étalées sur son bureau des textes à la subjectivité revendiquée. Par exemple, eu égard à la situation politique actuelle, qui se définit comme plutôt primaire, qu'en est-il des devoirs civiques ?

 Le texte ci-joint contribuera à votre réflexion...
http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2017/01/voter.html

lundi 30 janvier : spleen or not spleen... y a pas que l'accordéon... y a aussi les états d'âme...

Tandis que j'écris régulièrement - en tout cas le plus possible - sur mon blog mes réflexions autodidactes et provinciales quant à l'accordéon, Françoise peaufine à coups de petites notes étalées sur son bureau des textes à la subjectivité revendiquée.

Par exemple, celui-ci, qui vaut le détour (sinon je ne vous l'aurais pas recommandé)...

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2017/01/spleens-dhiver-divers-spleens.html

samedi 28 janvier 2017

samedi 28 janvier - alerte souscription, spécial copinage !

Le saviez-vous ? Frédéric Viale a ouvert une souscription sur Ulule. Son projet donne envie de le voir réaliser. On peut contribuer à ce rêve...

https://fr.ulule.com/frederic-viale/

jeudi 26 janvier 2017

jeudi 26 janvier - simple bilan

Je n'ai guère l'esprit comptable, mais voilà - allez savoir pourquoi ? - en rangeant mon dernier article, j'ai été amusé par les trois piles de la version papier, qui sont en quelque sorte la réalité physique de mon blog dédié à l'accordéon et autre bandonéon.

Au départ, il y a "le bistrot des accordéons" :

- premier article : 31.12.2005
- dernier article : 22.09.2008. Fin de ce blog pour des raisons techniques.
- nombre d'articles : 1050, soit un ratio de 32 articles / mois
- nombre de consultations : 67336, soit un ratio de 64 visites / article

Tout de suite après la fin de ce premier blog, ouverture de "l'autre bistrot des accordéons".

- premier article : 30.09.2008
- nombre d'articles : 2280, soit un ratio de 23 articles / mois
- nombre de consultations : 362765, soit un ratio de 159 visites / article

 
- hauteur des trois colonnes (de droite à gauche) : 33 + 32 + 25 = 90 centimètres. Soit, 8,2/an 
 
En résumé, si l'on considère que les deux blogs sont un seul et même hommage à notre instrument de prédilection, onze ans de loyaux services... Pourvu que ça dure !

mercredi 25 janvier 2017

mercredi 25 janvier - petites notes réflexives

Samedi donc on a assisté, à Jurançon, une commune de l'agglomération paloise, à un concert "Minino Garay et les tambours du sud", un septet : batterie, batterie, clavier, clavier, guitare, basse et à l'accordéon Christophe Lampidecchia.  Une chance car le matin même on n'avait aucune connaissance du dit événement jusqu'à ce que Christophe alerte Françoise par message Facebook sur sa venue à Pau. Chance encore de trouver des places à réserver dans l'après-midi. Une grande et belle salle ; une bonne acoustique. On était environ aux 2/3. Assez loin mais finalement bien placés eu égard à l'énergie de Minino Garay et de ses collègues.

J'ai dit dans mon article précédent tout le bien qu'on a pensé de ce concert, mais je voudrais maintenant revenir sur une petite réflexion qui m'est venue à l'esprit en me le rappelant. Une réflexion peut- être banale, mais en tout cas qui m'est personnelle car je n'en ai pas trouvé jusqu'ici trace dans quelque texte qui aurait pu m'inspirer.

Avant le début du concert, j'avais quelque inquiétude sur la possibilité de Christophe Lampidecchia de se faire entendre correctement dans une telle formation avec, en particulier la guitare, la basse et la batterie de Minino Garay au tout premier plan. Une sorte de bombe à fragmentations sonores. Inquiétude tout aussitôt dissipée dès le premier titre. L'accordéon était là et bien là. Avec le phrasé, le toucher et la finesse mélodique de Christophe. Et puis, au fil des morceaux, il m'a semblé que l'accordéon se distinguait moins nettement de l'ensemble. C'est alors que j'ai fixé mon attention sur Christophe et, du coup, j'ai mieux distingué sa présence. Comme si je disposais d'une sorte de zoom avant, de téléobjectif auditif, ou de micro ultra-directionnel me permettant de sortir l'accordéon de l'ensemble jusqu'à quasiment n'écouter que lui.

Je ne sais si cette expérience est banale. En tout cas, pour moi, elle est nouvelle et étonnante. Et je compte bien la renouveler à la première occasion. En attendant, j'observe que cette expérience qui combine vue et ouïe n'est pas possible, telle qu'elle, à l'écoute d'un cd ; de même, un dvd combine bien vue et ouïe, sauf que c'est le photographe qui impose sa vision à l'auditeur. Alors même que cette liberté de choisir sa focale et sa visée est essentielle à mon expérience. Spécificité du concert.

On laisse mijoter à feu doux ; on y réfléchit en espérant un prochain concert dans un délai pas trop long... Mais, vous-même, avez-vous fait une expérience du même type ?

......

ps.- petit complément : notes d'insomnie...Juste le temps de prendre le petit déjeuner et je note mes réflexions nocturnes avant qu'elles ne s'estompent...

A propos de la liberté de choisir la visée et la focale de son attention au cours d'un concert et, ce faisant, de pouvoir isoler tel ou tel instrument en le mettant au premier plan, les autres instruments étant comme l'environnement de cette perception, je remarque que la prise de photographies fonctionne de la même manière. On pourrait croire que le fait de prendre des photos détourne de l'attention qui devrait être portée à la musique. Or, j'observe qu'il n'en est rien. Tout au contraire, faire des photos exige un travail de cadrage (espace) et surtout un travail d'anticipation (durée) que l'on pourrait assimiler à un travail de va-et-vient entre des hypothèses et leur vérification. C'est une manière d'assister à un concert avec une attention active. Attention qui se renforce et gagne en acuité quand la vue et l'ouïe sont mobilisées en même temps, disons "de concert".

Bon ! C'est tout pour aujourd'hui. On laisse à nouveau mijoter...



dimanche 22 janvier 2017

lundi 23 janvier - christophe lampidecchia à jurançon

Bon ! Il faut que je vous raconte... C'était samedi vers 10 heures. Françoise regarde son Facebook et tout à coup semble surprise.

- Je viens de lire un message de Christophe Lampidecchia qui dit qu'il vient de monter dans le train pour venir jouer ce soir à Jurançon (commune de l'agglomération paloise).
- Ah! Bon ! Mais... Où exactement ? A quelle heure ?
- A l'atelier du Neez. C'est un lieu culturel avec une salle de spectacle à Jurançon. Je vois sur internet qu'il s'agit d'un concert qui se présente ainsi : Minino Garay et les tambours du sud. Ce sera ce soir, à 20h30.
- Mais encore ? Le rôle de Christophe ?
- En fait, il s'agit de Minino Garay en septet avec deux batteries (dont lui-même), deux claviers, deux guitares (dont une basse) et l'accordéon de Christophe.

Bref ! On prend illico contact avec l'organisateur et on réserve deux places. Un peu loin car un peu tard. On se demande encore comment l'information a pu nous échapper. Du coup, forcément, les photos que je pourrai prendre ne seront pas de première qualité.

Je m'en tiens à ces trois ci-dessous :

- photographie faite à 21:58


- photographie faite à 22:10


- photographie faite à 23:32

 
Ces photos restent intéressantes, car elles permettent de bien positionner Christophe Lampidecchia. En quelque sorte au sommet d'un triangle ou d'une sorte de pyramide avec sur sa droite clavier et basse et, sur sa gauche, clavier, batterie et guitare. Devant lui, plus bas, en bord de scène : Minino Garay.
 
Bon ! Minino Garay, on le connait : bateleur, provocateur, chef de bande, filou, débordant d'énergie, etc... etc... Son répertoire aussi on le connait : cuarteto, tunga, chaccarera, candombe, cumbia, etc... Des rythmes puisés dans toute l'Amérique centrale et latine ! Du feu ! Une telle présence et une telle énergie que je me demandais si Christophe trouverait dans ces conditions à imprimer sa marque. Et bien, il faut le dire, question présence, il a tenu son rôle de manière parfaite, apportant la finesse de son toucher et sa subtilité mélodique à la construction du concert.
 
Quant au concert lui-même, que dire encore sinon que dans le dernier tiers un tiers du public était descendu au pied de la scène pour danser et qu'à la fin tout le monde - je dis bien tout le monde - était debout... Heureux ! Tout simplement. La preuve : à l'issue du concert, les gens n'arrivaient pas à quitter le bar. Echangeant leurs impressions ou achetant des cds. Quant à nous, nous avons passé un moment ave Christophe, un long moment, à lui dire notre satisfaction d'avoir pu l'écouter après Tulle en 2015. J'en ai profité pour lui demander de bien vouloir nous signer son album "Douce Joie". On a encore parlé de choses et d'autres, de ses projets, de ses activités... Comme si on se reconnaissait ; Comme si on se retrouvait.
 
Bref ! Une soirée heureuse, d'autant plus qu'on aurait bien pu la rater. Et maintenant, c'est parti, on écoute "Douce Joie"...  
 
 

dimanche 22 janvier - alerte document ! richard galliano et jean-charles capon en duo...

... reçu ce matin le message amical ci-dessous :

Bonsoir Michel,
un petit message pour vous signaler l'ajout sur YouTube du concert ( pas d'images malheureusement ) de Richard Galliano et Jean-Charles Capon à Beauvais en 2002. 31 minutes en tout et un dernier morceau avec l'octuor de violoncelles. Très beau.
Amitiés à tous les deux,

Forcément, toutes affaires cessantes, nous avons écouté cet enregistrement réalisé à Beauvais, le 5 mai 2002 par le duo Richard Galliano / Jean-Charles Capon, le duo même de "Blues sur Seine" : accordéon et violoncelle.

Forcément, dès la fin de cette écoute, pas question de garder cet événement pour nous, je m'en fais l'écho ici. C'est en effet l'un des objectifs de ce blog, à savoir partager ce qui nous a fait plaisir :

https://www.youtube.com/watch?v=ZxXpqQe1BOs

Il s'agit donc d'un concert, enregistré en direct le 5 mai 2002, dans le cadre d'un festival dédié au violoncelle. Sa durée est de 31 minutes. Il est composé de cinq morceaux :

- "Orientasie" de J.-C. Capon, un morceau que je ne connaissais pas jusqu'ici,
- "Fou rire" de R. Galliano,
- "Good Bye Miles" de Capon,
- "Blues sur Seine" de Galliano.
- "Cher Patrick", un morceau composé par J.-C. Capon et dédié à l'éditeur Patrick Tandin pour lequel le duo a invité l'octuor de violoncelles.

Voilà ! Ce message reçu ce matin, c'est un bien beau cadeau. N'est-ce pas ?

vendredi 20 janvier 2017

samedi 21 janvier - de l'interprétation

http://www.pianoweb.fr/interpretation-musicale.php

J'ai lu il y a quelques jours l'article ci-dessus, que j'ai trouvé intéressant, sur l'interprétation musicale. J'en retiens l'idée que la qualité d'une interprétation résulte de l'interaction entre trois éléments fondamentaux : l'œuvre, l'interprète et l'instrument. Je trouve donc cette analyse intéressante, mais il me semble - en toute modestie - qu'on pourrait la compléter de la manière suivante :

l'œuvre à exécuter comporte en fait, me semble-t-il, deux faces, à savoir l'intention ou le projet du compositeur, indissociables de sa culture comme connaissances et comme sens,  et le niveau requis de maitrise technique qu'elle implique : l'œuvre comme texte avec ses difficultés et ses hypothèses de lecture. L'œuvre comme sens à dévoiler, comme réseau de significations à rendre manifestes et à construire.
- l'interprète, mot qui me parait plus pertinent qu'exécutant, c'est une maitrise technique adéquate à l'œuvre, c'est aussi une intention ou un projet. Intention ou projet indissociables, à mon sens, de la culture musicale et générale que doit avoir le dit interprète. La rencontre de l'œuvre et de l'interprète, c'est, dans le processus d'interprétation, le moment du travail d'assimilation et/ou d'accommodation que l'interprète doit faire pour donner sens à l'œuvre, à la partition. C'est en cela que l'interprète peut être dit, plus qu'exécutant, acteur ou même co-auteur de l'œuvre. In fine, en effet, c'est lui qui anime les signes composant la partition, qui lui insuffle une âme.
- l'instrument : son adéquation à l'œuvre, d'une part, et à l'inspiration et aux intentions de l'interprète, d'autre part. L'instrument comme médiateur physique, concret, matériel entre l'interprète et ses auditeurs. L'instrument comme potentialité à réaliser : notion qui d'évidence renvoie à la notion de maîtrise technique de l'interprète. 

L'auteur de l'article s'en tient à ces trois éléments. Pour ma part, j'en rajouterais volontiers un quatrième qui entre en interaction avec ceux-ci : l'auditeur. L'auditeur en tant qu'il est plus ou moins cultivé, plus ou moins capable de se cultiver et donc plus ou moins attentif, plus ou moins averti, plus ou moins disponible et ouvert à ce que l'interprète lui propose d'écouter. L'auditeur comme co-auteur de l'œuvre. On sait bien en effet qu'il y a des auditeurs qui ont du talent et d'autres non. Interpréter une œuvre, c'est aussi et en même temps, pour l'interprète, former un auditoire capable de comprendre et d'apprécier ce qui lui est proposé.

Bon ! C'est tout pour aujourd'hui.      


jeudi 19 janvier 2017

vendredi 20 janvier - où l est question de deux concertistes...

J'ai dit, dans des articles récents, comment j'avais fait la découverte, en grande partie fortuite - mais il n'y a pas de hasard qui résiste à l'obstination - de deux concertistes :

- Ksenia Sidorova, en particulier avec son album "Carmen" publié en 2016 chez Deutsche Grammophon
- Francesco Gesualidi avec son album consacré à Frescobaldi, Gesualdo et Solbiati, publié en 2017 par Brillant Classics.


Le hasard de la rencontre sur mon bureau de ces deux accordéonistes est une véritable chance. En effet, il se trouve que K. Sidorova joue sur accordéon Pigini alors que F. Gesualdo joue sur "Bugari Armando" : deux instruments de concert prestigieux. Dont ils tirent des effets opposés dont les images de couverture donnent déjà une bonne idée : K. Sidorova, de toute évidence, admire le personnage de Carmen et je crois pouvoir dire qu'à certains égards elle s'identifie à l'héroïne de Bizet. Une photo en rouge et noir : passion, amour et tragédie. Son accordéon à touches piano pose avec elle, inséparable compagnon, pour ne pas dire complice. Elle-même fixe de son regard noir le monde qui l'entoure. Tout au contraire, F. Gesualdo se présente dans une image en noir et blanc. Blanc son visage extatique ; blanches ses mains d'accordéonistes. Avec un instrument à touches boutons qui se confond avec sa chemise noire et sa poitrine. Le soufflet de son accordéon comme ses poumons.

L'une interprète dix morceaux de "Carmen" accompagnée par un orchestre considérable ; l'autre joue solo des pièces de Frescobaldi - des toccatas - ou de Gesualdo ou encore de Solbiati, deux compositeurs dont jusqu'ici j'ignorais le nom, ce dernier étant un contemporain.

Du coup, j'ai pris le part de les écouter en alternance et c'est une vraie découverte : un Pigini puissant et éclatant, capable d'imposer sa présence à un orchestre maous, d'autre part, un Bugari que l'on pourrait à juste titre appeler orgue portatif.    

mercredi 18 janvier 2017

jeudi 19 janvier - sébastien bertrand : "traversées"

Je suis en train de découvrir le disque de Sébastien Bertrand intitulé "Traversées", production Daqui,   2016. Un disque pour lequel il a reçu le "Grand prix musiques du monde" de l'académie Charles Cros.

Un disque très attachant, i.e. qu'on ne peut s'en détacher. Un album solo. Qui ne pouvait être que solo tant il est introspectif. Comme une sorte de méditation qui relie tous les morceaux entre eux. Méditation si profonde qu'on la conçoit mal autrement que solo.

Un disque qui me touche car tout de suite, en l'écoutant, j'ai pensé à un accordéoniste que j'admirais et que j'admire toujours par l'intermédiaire de ses disques : Stéphane Delicq.

Forcément ce parcours introspectif se manifeste immédiatement par le son très particulier et surtout le phrasé de Sébastien Bertrand.

Mais il faut ajouter à l'écoute la lecture d'un livret de quelques pages. Ce texte en effet n'est pas du type explicatif ; il est tout au contraire de type allusif et même énigmatique. Enigmatique, c'est cela, c'est bien ce qui donne toute sa couleur poétique à cet album. Enigmatique en ce sens qu'on comprend bien qu'il s'agit de traversées, d'un parcours vital, mais dont on ne saisit que des fragments. A charge pour nous d'en reconstituer l'ensemble et la direction.  J'ajoute que la couverture - entre mer et terre - et un certain nombre de photos - noir et blanc - en regard des pages de texte ajoutent encore de la mélancolie à notre perception de cet album.

Un album finalement très intime et très pudique, deux qualités plutôt antinomiques qui tenues ensemble lui donnent toute la spécificité, son originalité.  

Bref ! Un disque qui mérite toute notre attention.

mardi 17 janvier 2017

mercredi 18 janvier : petits compléments aux chantiers en cours...


A toutes fins utiles, quelques compléments à mon article daté d'hier. Histoire de se faire une idée du style de Francesco Gesualdi, de Ksenija Sidorova et de Sébastien Bertrand. Des styles bien spécifiques et au bout du compte un grand plaisir à les écouter et à se laisser guider dans leurs mondes.

1.- Francesco Gesualdi : l'accordéon dans tout son clacissisme et en même temps on ne peut plus personnel. Bel exercice de style ! Il joue sur un Bugari.

http://www.qobuz.com/fr-fr/album/frescobaldi-gesualdo-solbiati-music-for-accordion-francesco-gesualdi/5028421949727

2.- Ksenija Sidorova, que j'ai qualifiée ailleurs de Vénus au Bayan et qui aurait assurément pu tenir le rôle de Carmen. Un autre bel exercice de style. La tradition est faite pour être bousculée et dépoussiérée. Elle joue sur un accordéon Pigini.

http://www.deutschegrammophon.com/en/cat/4795224

3.- Sébastien Bertrand. Une sensibilité à fleur de peau. Un univers émouvant : fragilité et obstination.
Il joue de l'accordéon diatonique ; précisément de trois Castagnari, modèles Giordy, Dony et Mory.

https://www.youtube.com/watch?v=vjqcv5LygnI

... et un texte très intéressant :

http://www.sebastien-bertrand.com/solo

4.- Un disque dont je ne dirai rien pour l'instant étant donné que sa date de sortie officielle n'aura lieu que le 3 mars. On y reviendra, mais d'ores et déjà sachons qu'il s'agit de valse musette interprétée par une formation - un quintet - assez atypique avec, comme invité un accordéoniste que j'admire beaucoup...

mardi 17 janvier - chantiers...

J'ai dit dans des articles précédents comment j'avais trouvé le disque "Fairy Tales" de Ksenija Sidorova au Parvis et comment j'y avais d'autre part commandé son disque consacré à Carmen. J'avais dit aussi comment, après avoir lu un article élogieux sur Sébastien Bertrand dans le dernier "Accordéon et accordéonistes", j'avais commandé à l'éditeur Daqui son opus intitulé "Traversées".

C'est ainsi que lundi matin j'ai trouvé "Traversées" dans la boite à lettres et que j'ai pu récupérer "Carmen" au Parvis. Mais voilà qu'en récupérant ce disque je vois, à ma surprise, sur une pile de cds, un album qui attire mon attention : "Frescobaldi, Gesualdo, Solbiati / Francesco Gesualdi, accordion". Un accordéoniste que je découvre en cet instant.

Je demande :

- Est-ce une commande ou un disque à classer ?
- C'est une nouveauté. Il n'est pas répertorié. Vous pouvez le prendre.

Voila donc un autre chantier... Inattendu.

Je récapitule donc :

- "Carmen" de Ksenija Sidorova chez Deutsche Grammophon, 2016
- "Traversées" de Sébastien Bertrand chez Daqui, 2016
- le disque de Francesco Gesualdi chez Brillant Classics, 2016
- plus, comme on le voit sur la photo ci-dessous, un cd que je viens de recevoir, qui est une vraie réussite dont j'aurais plaisir à rendre compte, mais qui ne sortira que le 3 mars, avec un concert de sortie le 16 mars. Donc, pour l'heure, discrétion oblige... On s'en tient à l'enveloppe dans laquelle se trouve "l'objet" !
 

samedi 14 janvier 2017

samedi 14 janvier - florian demonsant : deux documents à déguster...

... reçu deux documents où l'on peut écouter et même, pour l'un des deux, voir Florian Demonsant dans ses œuvres, si je puis dire. En tout cas comme improvisateur. Deux documents qui ont, d'après mes informations, suscité des retours enthousiastes. Pour comprendre pourquoi, deux clics suffiront...

https://www.youtube.com/watch?v=AvHvQCszvHE&feature=youtu.be

https://www.youtube.com/watch?v=G7cbbhaRlsg










jeudi 12 janvier 2017

vendredi 13 janvier - accordéon et accordéonistes est arrivé-é-é...

"Accordéon et accordéonistes", janvier 2017, n° 170.

Forcément, même si je me réjouis à l'arrivée de notre revue de référence, tous les articles ne m'intéressent pas également. Certains même, pas du tout : j'en conclus qu'il y a d'autres goûts que les miens dans le monde de l'accordéon. D'ailleurs, faut-il dire "le" ou "les" monde(s) de l'accordéon ? Bon ! Pour l'heure, je m'en tiens à mes intérêts, en toute subjectivité :

- En "Echos - l'instant Contet", un article - texte de photos - de Pascal Contet consacré à Pauline Oliveros. Un texte qui s'inscrit dans une série régulière et qui me plait en ce sens que l'écriture en est agréable et que le style très personnel et subjectif se combine bien avec des analyses, plus abstraites,  pleines de pertinence et de finesse. En tout cas chargées de significations. Pages 4-6, une belle entrée en matière pour la suite de la revue.



- Pages 12-16, en "Tête d'affiche", un article très complet sur un jeune accordéoniste russe : Vitaly Kondratenko. Jusqu'ici j'ignorais et son nom et son existence. Article intéressant. je n'ai pas vu de disques à son nom. Pour les concerts, c'est encore un peu loin.

- Pages 24-29, dans une rubrique plutôt exceptionnelle, sauf erreur de ma part, à savoir "Hommage", un article sur Roger Gaboyer. un accordéoniste de la région de Caen. Rétrospective de sa carrière. A la fois singulière et semblable à celle de quantité d'accordéonistes des années 50 au début des années 2000. Une sorte de carrière-type.

- Pages 32-34, un portrait consacré à Ksenija Sidorova, dont j'ai déjà dit quelques mots dans mon article précédent. Un article qui, c'est sûr, donne envie de découvrir son jeu. Page 76, une colonne de la rubrique "Chronique" fait l'analyse de ses trois cds. Du coup, j'ai acheté illico "Fairy Tales" et commandé "Carmen", chez Deutsche Grammophon.

- Page 81, dans la rubrique improbable : "Le meilleur pour la fin", portrait de l'accordéoniste Sébastien Bertrand et présentation de son cd : "Traversées", Daqui, un cd mis à l'honneur comme  "Grand prix musiques de monde". J'ai bien aimé ce que j'ai pu entendre sur YouTube. Commandé illico chez Daqui : 14,99 euros + 3,00 de frais de port.







jeudi 12 janvier - ksenija sidorova : la vénus au bayan

Si le titre de cet article vous étonne, cliquez sur le lien ci-dessous, vous comprendrez le bien fondé d'un rapprochement qui de prime abord peut surprendre.

https://www.youtube.com/watch?v=2cNnajhj5ts

Mais, j'ai hésité ; j'aurais pu en effet choisir comme titre : "Y a pas de hasard". Je m'explique.

Acte 1. Mardi matin. Je parcours les pages du dernier numéro de la revue "Accordéon et accordéonistes" pour prendre connaissance de cette livraison. Comme pour repérer en quelque sorte par un premier écrémage les articles qui répondent à mes intérêts. Et voilà que, pages 32 à 34, mon attention est alertée par un article - texte et photos - intitulé "Ksenija Sidorova - une femme fatale de l'accordéon". D'autant plus alertée que c'est la première fois que j'ai connaissance de cette accordéoniste née à Riga en Lettonie. Le dit article mentionne qu'elle a trois albums à son actif :

- "Classical accordion", 2011
- "Fairy Tales", 2013
-"Carmen", 2016, Deutsche Grammophon

Mais aussi, trente-cinq concerts dans toute l'Europe en 2014 dans le cadre "Night of the Proms".

J'ai envie d'en savoir plus sur cette interprète couverte de prix et de distinctions.

Acte 2. Mardi, début d'après-midi. On sacrifie au rituel bi-hebdomadaire du charge-caddy à l'hyper Leclerc. On remplit donc le caddy, on passe à la caisse, on va le décharger dans le coffre de la voiture. Mais, le rituel n'est pas encore accompli. Avant de retourner à la maison, détour par le Parvis.

Acte 3. On parcourt en tous sens les rayons des disques, mais en vain. D'accordéon, point. On pense à satisfaire notre boulimie culturelle du côté des bouquins quand, au moment où nous nous éloignons,  le responsable des disques nous appelle...

Acte 4. "Bonjour ! J'ai pensé à vous... J'ai là un disque d'accordéon... Je l'ai mis de côté... ". Et voilà qu'il me présente le disque de Ksenija Sidorova intitulé "Fairy Tales". Forcément, je suis intéressé et je suis preneur. Avec tous mes remerciements pour ce responsable des disques  si attentionné, si attentif aux goûts et désirs de ses clients. Du coup, je commande le disque consacré à Carmen, qui m'intrigue. Je me demande encore comment il a pu échapper à mon attention vu que d'après ce même responsable il est resté quelques jours en présentation. Peut-être était-il classé avec les disques de Bizet, un endroit où je ne cherche pas d'accordéon... Leçon à retenir...

Depuis... nous avons plusieurs fois écouté les dix-sept morceaux de "Fairy Tales". Un cd qui correspond à nos hypothèses : c'est en effet un disque qui s'inscrit dans la tradition de l'école russe, avec une virtuosité et une maitrise technique impressionnantes d'une part, et d'autre part des prises de liberté surprenantes. Parmi les compositeurs, Moszowski, Trojan, Vassiliev, Londonov, des noms inconnus pour moi, mais aussi Grieg ou Mendelssohn. Pour le premier titre : "Caprice espagnol" de M. Moszkowski, les arrangements sont de F. Lips, ce qui permet de le situer ; le dernier est "Oblivion" d'Astor Piazzolla avec J. Lenehan au violon.

Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai hésité à titrer cet article "Y a pas de hasard"...

 

dimanche 8 janvier 2017

dimanche 8 janvier - bey ler bey, "mauvaise langue" : premières impressions d'écoute

Je me suis donné cette journée de dimanche pour découvrir le dernier opus du trio Bey. Ler. Bey ; du moins pour une première approche :

-  Les trois albums sous la main : "Jazz/Balkans", 2012 ; "Mauvais œil", enregistré en 2012, mixé en 2014 ; "Mauvaise langue", 2016. Notons au passage l'unité forte suggérée entre ces trois opus par l'unité du graphisme qui les identifie tout de suite comme un ensemble avec une unité d'inspiration manifeste.
- A portée de main, un carnet de notes à prendre au fil de cette première écoute. Sans, pour l'instant, chercher à classer ou ordonner mes premières impressions.

D'abord, je suis frappé - forcément - par les titres respectifs des trois albums où l'adjectif mauvais apparait dans les deux plus récents. Mais, auparavant, notons une indication d'importance comme titre du premier : Jazz/Balkans. On a là les deux axes ou les deux pôles, comme on voudra, de la musique du trio. Une inspiration puisée aux sources balkaniques croisée avec des influences venues du jazz. Une certaine fidélité, mais en toute liberté d'inspiration. D'où un son  et des harmonies mixtes, pour ne pas dire métisses, qui sont la signature même du trio.  Et puis, cette information donnée en titre dans les albums suivants : : "Mauvais œil" et "mauvaise langue". Caractéristiques de l'humour du trio. D'un côté, le mauvais œil, qui connote une influence trouble et maléfique ; le mauvais sort. Une illustration qui évoque quelque Méduse aux yeux multiples, mais dont dans l'Antiquité on pensait qu'elle pouvait paradoxalement protéger du dit mauvais sort. De l'autre, la mauvaise langue, qui connote aussi quelque pouvoir maléfique ou, en tout cas, toxique. "Mêm' pas peur !"

A propos de cet adjectif  : mauvais, qui relie entre eux les deux derniers albums, deux réflexions me viennent à l'esprit : d'une part, je remarque que Florian se produit en duo live sous le nom "Mala cabeza / Tango dégénéré". Il n'y a pas de hasard. D'autre part, je me dis qu'en toute logique on pourrait bien voir son prochain album intitulé "mauvaise graine" ou quelque chose du même acabit. Mais encore, il me vient à l'esprit que cette mauvaise graine aurait bien pu être aussi le titre de l'un des albums de Pulcinella, Florian Demonsant assurant le lien entre ce quartet et le trio de Bey. Ler. Bey. Du coup, comment ne pas penser à "mauvaises herbes" ? [*]

Si j'en viens maintenant à mes premières impressions d'écoute, ce qui domine pour moi, c'est que je  ressens "Mauvaise langue" comme une musique crépusculaire : lueur du lever du jour, d'une part, lueur du coucher du jour, d'autre part. Une lumière ni solaire, ni nocturne. Non. Une musique qui pourrait surgir tout à coup dans un espace désertique. Quelque chose comme des rythmes gnaouas explosant comme un feu d'artifice sur le sol aride du désert sud-marocain.

S'il est manifeste qu'une unité forte traverse les trois albums comme un fil rouge, il est non moins évident que les trois albums ont une structure différente entre eux : "Jazz/Balkan" est composé de huit titres ; "Mauvais œil" de vingt, de durées fort différentes ; "Mauvaise langue", de quatre titres, eux-mêmes dissemblables quant à leur durée :

1. "Jacasseries", 9:22
2."Bon sauvage", 4:59
3."Aphone", 18:53
4."Naufrage", 10:33

Tout en écoutant ces quatre titres, notamment "Aphone", il me semble évident que c'est une musique qui implique de la part de l'auditeur un certain "lâcher prise", une manière de se laisser immerger dans cette musique suivant cette attitude que les psychanalystes qualifient d'attention flottante. Une manière de se laisser aller au fil des méandres de l'imagination du trio. Juste pour se laisser guider par leur créativité. Autre image qui me vient à l'esprit : le labyrinthe. Une image qui pourrait assez bien traduire l'impression que l'on a en se laissant porter, par exemple, dans le dédale d'"Aphone"...

Pour finir, à propos du style du trio, je pense à cette scène de cinéma où Raimu explique à Marius le dosage du pastis. Bey. Ler. Bey, c'est deux tiers d'inspiration balkanique et orientale - la clarinette et autre bendir ou darbouka -, un tiers de jazz - l'accordéon - et un grand tiers de créativité...

 [*] A propos de mauvaises herbes, je me dis que "la zizanie" pourrait assez bien qualifier le style de Pulcinella jusqu'à aujourd'hui. La zizanie, cette mauvaise herbe, qui sème perturbations, dérangements et agitation sur son chemin. Qui sème la zizanie, récolte la tempête !   





samedi 7 janvier 2017

samedi 7 janvier - bey ler bey : "mauvaise langue"

... reçu ce matin le troisième opus du trio Bey. Ler. Bey. J'en suis content comme un gamin qui découvre un cadeau de noël supplémentaire. Une portion de rab' si je puis dire. Maintenant donc, j'ai le plaisir de pouvoir écouter les trois albums du dit trio. C'est une vraie satisfaction. Je me prépare un joli parcours.

Ci-dessous, de gauche à droite, les trois albums.


Et, ci-dessous, la pochette de "Mauvaise langue", le tout dernier : triptyque extérieur et triptyque intérieur. On voit tout de suite que ce n'est pas seulement un objet musical, ce qui est déjà beaucoup ; c'est aussi, en première approche, un objet à regarder, un objet pour le plaisir des yeux. Un objet culturel, bien loin de la musique en flux. Mais aussi, un objet excitant pour l'imagination tant le dessin est à la fois très lisible et énigmatique, donc poétique. Notons donc les noms donnés sous la mention  "graphisme" : Benjamin Efrati, Diego Verastegui // Miracle.


 
 
 
A partir de maintenant, je me donne le temps d'écouter cet album ; bientôt, je donnerai mes premières impressions. Mais avant, deux articles fort élogieux consacrés au trio par la revue de référence Citizenjazz.
 
- Citizen jazz : "Mauvaise langue"
 
- Citizenjazz : "Mauvais œil"
 
Je note, dans l'article ci-dessus, une réflexion que j'ai bien appréciée et que je cite : "Ce trio peut faire songer, dans sa forme comme dans son propos, à ses glorieux aînés de Hradčany. Mais l’approche est ici plus nomade, voire insaisissable".
 
La référence me parait en effet pertinente et bien venue. D'autant plus qu'elle m'invite à écouter à nouveau les trois cds de cette formation - accordéon, saxophone, trompette - dont le nom "Hradcany" évoque immédiatement une Roumanie ou une Turquie imaginaires. Avec, comme accordéoniste, David Venitucci. Une référence.
 
A bientôt !
 
 
 


vendredi 6 janvier 2017

vendredi 6 janvier - alerte agenda concerts !

Françoise, à son habitude, vient d'explorer divers sites d'accordéonistes et quelques autres, plus généralement, de musiciens que nous apprécions. Quelques sites aussi de lieux de concerts dans notre sud-ouest. Sa récolte est certes modeste, mais de qualité et donne envie... C'est pourquoi je m'en fais l'écho à toutes fins utiles, si vous habitez ou si vous passez dans la région...

1.- Grégory Daltin Trio, le 2.03. à 21h30, à Toulouse, au Rex. Le trio : accordéon, accordina, bandonéon ; percussions ; contrebasse.

- "Le tango de l'autruche"
https://www.youtube.com/watch?v=GpT1BzTFQY4


2.- Bey Ler Bey, le 09.03. à Toulouse, à 20h30, espace Croix Baragnon. Le trio : Florian Demonsant, accordéon ; clarinette ; percussions, darbouka, bendir, etc...

- live, studio de l'ermitage, "Les portes de fer"
https://www.youtube.com/watch?v=XxSGXyrQGI0


3.- Garcia-Fons et Dorantes, le 19.03, à Orthez, théâtre Francis Planté, à 16h. Le duo : Renaud Garcia-Fons : contrebasse à cinq cordes ; Dorantes, piano.

- Séville, 2014, "Flamenco à cordes"
https://www.google.fr/#q=garcia+fons+dorantes

4.- Daniel Mille, "Cierra Tus Ojos" d'Astor Piazzolla, le 25.03, à Foix, à l'Estive, à 20h45. Le quintet : D. Mille, accordéon ; trois violoncelle ; une contrebasse. Arrangements, Samuel Strouk.

- "Cierra tus ojos"
- https://www.youtube.com/watch?v=hkkPsgfTRac / 2014

mercredi 4 janvier 2017

jeudi 5 janvier - y a pas que l'accordéon... y a aussi les couleurs...

Hier après-midi, suivant un rituel bien établi, après les courses à l'hyper, petit détour par le Parvis , l'espace culturel... Malgré mon obstination, pas le moindre disque d'accordéon... tout au plus un diato : Tesi, et un harmonica : Milteau. Inutile de s'acharner en vain. Je reporte mon désir culturel du côté des bouquins. Sans aucune attente particulière. Et voilà que je tombe sur un livre de format modeste, environ 130 pages, Editions du Panama, 2005, collection Points Histoire. Son titre :"Le petit livre des couleurs". Les auteurs : Michel Pastoureau et Dominique Simonnet. Le prix : 7,30 euros.

Ce livre, découpé en sept parties, se présente comme une petite histoire des couleurs et c'est magnifique de simplicité et d'intelligence. Lumineux !

Les sept parties :

1.- Le bleu :la couleur qui ne fait pas de vagues
2.- Le rouge : c'est le feu et le sang, l'amour et l'enfer
3.- Le blanc : partout il dit la pureté et l'innocence
4.- Le vert : celui qui cache bien son jeu
5.- Le jaune : tous les attributs de l'infamie !
6.- Le noir : du deuil à l'élégance
7.- Les demi-couleurs : gris pluie, rose bonbon

A aucun moment il n'est question d'accordéon. Du coup, je me suis dit, in petto, qu'une histoire et une sociologie des couleurs de l'accordéon dans tous ses états seraient fort intéressantes. Tout reste à faire, mais l'on sent bien que les données sont là, à portée d'observation, pour un chercheur en sciences humaines et musicologie. Déjà, pour démarrer, "Accordéon et accordéonistes" serait une mine tellement riche !

mercredi 4 janvier - alerte agenda concours !

... reçu de Vincent Lhermet ce matin le courriel ci-dessous, que je répercute ici à toutes fins utiles avec tous mes vœux de bonheur et de réussite pour vous amis amateurs d'accordéon...


Chers amis, chers collègues,
En ce début d'année, je vous adresse mes meilleurs voeux pour 2017, accompagnés de joies multiples, autant personnelles que professionnelles.

Je me permets de vous faire parvenir les informations relatives aux concours d'entrée en DNSPM/Licence à Boulogne-Billancourt et à Lille puisque les délais d'inscriptions sont très courts comme à l'accoutumée.
N'hésitez donc pas si vous avez des questions.
Bien à vous tous,
Vincent.

ESMD Lille
Concours d'entrée le 14 mars 2017 (date à confirmer)
Fin des inscriptions le 23 janvier 2017Contenu du programme du concours en pièce jointe
http://www.esmd.fr/l-agenda/article/concours-d-entree-dnspm-instrumentistes
PSPBB Paris-Boulogne-Billancourt
Concours d'entrée le 6 mars 2017
Fin des inscriptions : janvier 2017
Contenu du programme du concours en pièce jointe
www.pspbb.fr / contact@pspbb.fr (le site est toujours en maintenance)

--
Vincent Lhermet
www.vincentlhermet.fr

lundi 2 janvier 2017

lundi 2 janvier - alerte projet ! connaissez-vous le duo xamp ?

Bonjour à tous, amis/amies de l'accordéon dans tous ses états. Bonne année !

En ce début d'année, quelques mots à propos d'un duo qui mérite toute notre attention et toute notre estime : le duo XAMP, Fanny Vicens et Jean-Etienne Sotty.

Il y a quelques semaines, j'avais eu déjà l'occasion de dire tout mon intérêt pour le projet et le jeu de Fanny Vicens lors de la sortie de son opus intitulé :"Schrift". Un vrai projet à long terme ; un jeu complexe et, si je puis dire, engagé au service et illustration de l'accordéon contemporain.

http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/2016/11/samedi-19-novembre-un-evenement-fanny.html

http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/2016/11/dimanche-20-novembre-quelques-autres.html

Et voilà que le dernier jour de 2016, à 14h46, j'ai reçu le courriel ci-dessous, que je cite ici dans son intégralité. Un courriel qui, je l'avoue, suscite toute ma sympathie. Et qui mérite, à mon sens, tout le soutien de notre communauté d'amateurs de bel accordéon.

Nous formons ce duo avec Jean-Etienne Sotty ( www.duoxamp.com ), et avons passé deux années à constituer un instrumentarium unique en France : nous avons notamment créé les deux premiers accordéons classiques en quarts de ton en France (accordés par Philippe Imbert).

Maintenant, nous essayons de faire écrire des nouvelles pièces pour duo d'accordéons et avons été sélectionnés par la SACEM pour le dispositif "Mise en œuvre" :  ce financement participatif a pour objectif la commande d'une œuvre au compositeur franco-brésilien Januibe Tejera (brillant compositeur qui a déjà collaboré sur le disque Schrift, "révélation du programme" dans la critique du disque dans "le Monde"). Nous donnons aussi une dimenson pédagogique au projet : en plus de l'œuvre écrite pour notre duo, Januibe composera 5 miniatures pédagogiques à destination des accordéonistes dans les écoles et les conservatoires. Enfin, le projet dans sa globalité vise à sensibiliser le grand public aux instruments à anches libres qui composent toute la grande famille de l'accordéon et en dépassant l'objectif de 3000 euros, nous pourrons également engager plus d'actions pour cela : enregistrements, etc... 
 
Il y a de nombreuses manières de s'associer à ce projet collaboratif : en recommandant le projet sur la page Proarti (il suffit de s'inscrire en rentrant son mail, c'est gratuit et cela donne de la visibilité à la page), en participant financièrement à partir d'un euro symbolique ou plus (et pour chaque euro versé, la SACEM en verse un ! Les dons sont déductibles des impôts et nous avons imaginé des contreparties originales !), en diffusant l'adresse de notre page Proarti vers d'éventuels mécènes ou personnes intéressées par la musique et l'accordéon, etc... Voici le lien si vous désirez en savoir plus: http://www.proarti.fr/collect/project/xamp-le-nouveau-son-de-l-accordeon/0

Je n'en dirai pas plus. Tout est dit et bien dit. En tout cas, assez pour que chacun, à sa manière, apporte sa contribution au projet du duo XAMP. Une manière plutôt sympathique de commencer l'année 2017.