lundi 30 mai 2016

mardi 31 mai - y a pas que l'accordéon... y a aussi music inside records...

J'ai reçu le courriel ci-dessous ce lundi 30 mai. Je ne connaissais par Music Inside Records, ce qui n'est guère étonnant étant donné que ce blog est quasi exclusivement consacré à l'accordéon sous (presque) toutes ses formes. Mis à part, exceptionnellement un article du type :"Y a pas que l'accordéon... y a aussi...". Et justement, le courriel que je viens de recevoir m'a donné envie d'utiliser cette possibilité d'ouverture pour me faire l'écho de l'existence de Music Inside Records.

Bref ! On souhaite tout le succès possible à cette plateforme !


Bonjour
 
Music Inside Records, la nouvelle plateforme de téléchargement musical en son 3D est 100% marseillaise!
Créée par la société marseillaise Phonomatik Lab, elle propose une catalogue varié en mode binaural (3D) dont l’écoute au casque plonge l’auditeur au cœur du son.
  
Elle propose un catalogue varié allant du classique au jazz / blues, en passant par l’expérimental et bientôt les musiques du monde.
 
De la musique, mais pas seulement !
Music Inside Records vient d’intégrer la French Tech et participe au concours #SportTech en développant une application en 3D sonore géolocalisée d’accompagnement personnalisé au running (toutes les infos sont ici : http://amft.io/2016/05/start-up-phonomatik-lab-challengr-concours-de-start-up-sporttech/)
 
Vous pouvez dès maintenant découvrir le son immersif sur http://www.musicinsiderecords.com/
Nous vous conseillons également de vous connecter à la page facebook: Music Inside records
Vous trouverez en pièce jointe le dossier de presse dans lequel vous pourrez découvrir toutes les merveilles du son binaural.
 
Est ce que qu'il serait possible d'en faire écho dans vos médias?
L’équipe de Phonomatik Lab se tient à votre disposition pour toute demande d'interview.
 
Dans l'attente de votre réponse, je me tiens à votre disposition pour tout complément d'information.
 
Corinne Laurent
Relations presse
Images intégrées 1

dimanche 29 mai 2016

lundi 30 mai - : où il est question de mozart, de galliano et de clarinette : françoise a dit

Je vous le dis, ce texte de Françoise, où il est question de Mozart, de concerto de clarinette et de Richard Galliano, ce texte vaut le détour. Il suffit d'un clic...

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2016/05/de-mozart-galliano-coup-de-cur-pour-le.html

Alors ? Je vous l'avais dit...

samedi 28 mai 2016

dimanche 29 mai - à propos de l'album solo de florian demonsant : "étreinte"

J'ai découvert il y a quelques jours l'album solo de Florian Demonsant intitulé "Etreinte" : douze morceaux enregistrés les 4 et 5 novembre 2015. Depuis, j'ai eu l'occasion de l'écouter plusieurs fois. Je suis loin d'en avoir fait le tour, mais j'en sais assez pour mettre mes impressions actuelles à jour.

D'abord, je me rends compte que je ne l'avais jusqu'ici écouté qu'avec des collègues, qu'il s'agisse de Pulcinella ou de Bey Ler Bey ou autres formations occasionnelles... Ce solo est une vraie découverte.

Mais d'abord, une remarque : tout en écoutant l'album, je laisse mon attention flotter devant le titre. L'étreinte, c'est bien l'action d'embrasser, d'entourer de ses bras. C'est un signe manifeste d'affection, voire d'amour. Je mets ce titre en relation avec la liste établie par Florian de tous ceux qui l'ont inspiré et à qui il dédie "Etreinte". Mais, petit à petit, émerge des lettres de ce mot un autre mot, comme un titre subliminal : "Eternité".  C'est-à-dire une durée qui n'a ni commencement ni fin, qui échappe à toute limite chronologique. En ce sens, cet album serait comme un moment dans une durée qui vient de loin et qui ira loin... Une parenthèse dans le flux de la vie même de Florian.

Quelques impressions, morceau par morceau :

- Le 1 a quelque chose de majestueux. Une introduction qui suggère le sérieux de l'entreprise. L'accordéon comme instrument polyphonique.
- Le 2 et le 3 disent assez l'influence du forro avec pour le 3 des accents venus des Balkans. Un son très personnel avec l'esprit des tarafs qui n'est pas loin. Et le jeu de la voix qui nous emmène plus à l'est vers des rythmes de percussions de l'Inde. In fine, retour au forro.
- Le 4 est, pour moi, un véritable exercice de style pour évoquer l'océan. L'océan tel qu'en sa majesté...
- Le 5, "La sieste", m'a fait penser à Satie. Pour la pulsation.
- Le 6, "Station... + métro",  m'évoque encore Satie pour la désinvolture apparente. Je pense aussi à Motion Trio pour l'humour toujours prêt à dynamiter le sérieux du propos.
- Le 7, "Valse finale", me plait beaucoup. Parce que c'est une vraie valse avec de belles sonorités boisées.
- En 8,  comment ne pas penser à Roberto de Brasov ou à Minune ? Le son boisé des Balkans. Le son Weltmeister. Ici encore la voix évoque les percussions de l'Inde.
- En 9, retour au forro... mais pour mieux s'en éloigner et construire des rythmes spécifiques. A la limite parfois du trad' breton !
- Le 10, je l'ai perçu comme une expérimentation. Un son étiré jusqu'à la rupture. Une évocation minimaliste de l'eau suivant le titre même du morceau.
- Le 11, encore Satie avec des accents trad'. Oui, je sais, c'est inattendu !Une rencontre pleine de charme et de mélancolie, limite tristesse. Un morceau quasi hypnotique...
- Enfin, le 12, entre rythmes venus directement des Balkans et quelque chose de la démarche claudicante de Charlot s'éloignant de nous. Comme un clin d'œil de connivence avec l'auditeur...

Ps.  - une information utile tirée d'un courriel de Florian...

Ecoute sur mon site, en avant-goût: https://my.zikinf.com/floriandemonsant
Vous pouvez aussi recevoir un ou plusieurs disques chez vous, il suffit de m'envoyer votre adresse, et d'effectuer un virement (Rib en pièce jointe) ou de m'envoyer un chèque à mon ordre à l'adresse suivante: Florian Demonsant 15 rue St Roch 81600 Gaillac. Virement ou chèque de 15€ par disque + 2€ de frais d'envoi.









vendredi 27 mai 2016

samedi 28 mai - à,propos du dernier opus de manu comté : "homilia"

Avant de dire quelques mots à propos d'"Homilia", le dernier opus de Manu Comté, un petit détour vers le document ci-dessous (7:49) devrait suffire à vous convaincre de la beauté du dit opus. Une pièce à conviction en quelque sorte.

https://www.youtube.com/watch?v=iYSvHYKX4Ms

- Studium.

D'abord, il faut dire à quel point la pochette de l'album est magnifique. dans les tons rouge, noir et or. Et des commentaires de G. Jerez Le Cam, de T. Gubitsch, et bien sûr de Manu Comté lui-même.

Ensuite, un détour par Wikipédia où j'apprends que "Homilia" a pour origine le mot "Homilia" latin, lui-même dérivé du grec ancien qui signifie "Réunion, assemblée" et par extension "leçon d'un maître". Manière de nous suggérer qu'il s'agit avec cet album d'un "discours magistral" ?

Enfin, le personnel du disque sont Manu Comté au bandonéon et le B'Strings Quintet, plus T. Gubitsh comme invité. Le B'Strings Quintet, c'est-à-dire deux violons, un alto, un violoncelle et une contrebasse. Un ensemble à haute valeur culturelle. Curieusement, M. Comté note que le bandonéons et les cordes ont en commun leurs matériaux de fabrication : cordes modernes et lames, d'une part, et d'autre part du bois. Et donc que ça sonne bien ensemble.

- Punctum.

Mais alors que j'écoute l'album et que je parcours le livret d'où je tire maintes informations descriptives ou explicatives, un mot, une notion me vient à l'esprit. C'est l'adjectif "dense". Et s'il m'intéresse, il n'est pas d'emblée clair pour moi. Que veut-il dire ? Que veut-il me dire ? Qu'est-ce que ça veut dire ?  Qu'est-ce que ça veut me dire ?

Un coup d'œil au dictionnaire m'éclaire tout aussitôt. Est dense ce qui rassemble beaucoup d'éléments en peu de place. Plus il y a d'éléments dans un espace limité, plus on peut dire que c'est dense. C'est exactement ce qui convient pour décrire cet album.

- Le programme

L'ensemble des dix morceaux est en effet réparti en cinq parties :

1-3. Trois morceaux tirés de"Aconcagua", concerto pour bandonéon d'Astor  Piazzolla
4-5. G. Jerez Le Cam
6-7. Tomas Gubitsch
8. Egberto Gismondi
9-10. Manu Comté.

Bref, ce qui se fait de mieux dans l'interprétation et dans la création d'un tango moderne, d'aujourd'hui. Tout au plus ajouterais-je Juan-José Mosalini, dont le "Tango Hoy" qui sonne comme un manifeste aurait légitimement sa place ici.

En tout cas, "Homilia", c'est un disque de haut niveau, qui sera long à apprivoiser, si je puis dire, tant est subtile sa complexité. Je dis bien complexe, pas simplement compliqué. Comme un réseau, pas simplement comme une addition de morceaux.


vendredi 27 mai - actualité de johann riche...

Hier soir, jeudi 26 mai, "C à vous". Miossec y est invité pour faire la promotion de son dernier album :"Mammifères". On connait Miossec qui doit en être à son dixième opus et qui est toujours aussi réservé et introverti. En fin d'émission, au moment du live, il interprète le titre "Après le bonheur". Pour l'accompagner, une violoniste, un guitariste et... Surprise ! Françoise me dit :"Mais, cet accordéoniste, c'est Johann !" Johann Riche évidemment ! Surprise d'autant plus grande que nous n'aurions jamais imaginé Johann, vu son style, accompagnant Miossec. Or, ça marche merveilleusement.

J'ai retrouvé une vidéo de 3:40 ; évidemment ça donne envie de de voir ce qu'il en est sur d'autres titres. En tout cas, quelques accords suffisent pour vérifier quel est le talent majuscule de Johann.

     http://www.franceinter.fr/evenement-miossec-nouvel-album

Ps.1.- On pourra écouter deux autres titres : "La nuit est bleue" et "Les écailles" sur le document ci-dessous :

http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/chanson-francaise/mammiferes-de-miossec-echo-d-une-france-catastrophee-240215

A vous d'explorer d'autres sites...

... Par exemple :

Ps. 2.- autre info : ce qu'en dit Télérama...

Je signale un article fort intéressant et fort élogieux dans le numéro 3463 du 28 mai au 3 juin, page 74, consacré à l'album "Mammifères". Avec mention particulière pour les musiciens, en particulier l'accordéon. Forcément, ça nous intéresse.

Ps.3.- mais encore... le lien vers le site de Télérama où se trouve l'article en version numérique :

http://www.telerama.fr/musiques/mammiferes,142887.php



mercredi 25 mai 2016

jeudi 26 mai - richard galliano / mozart

Ainsi donc le Mozart de Richard Galliano est sorti. C'est un disque Decca Records / Universal Music France, 2016. La formation comprend Richard Galliano à l'accordéon et au bandonéon pour un titre,  avec un quintet à cordes : violon, violon, alto, violoncelle, contrebasse.

Du point de vue esthétique pur et simple, i.e. avant toute analyse plus ou moins théorique et rationnelle, je dois dire que je me sens en accord parfait avec Bach. J'apprécie moins Mozart, encore moins Beethoven, plus du tout Wagner. En marge de ces trois références, j'apprécie bien Vivaldi et presqu'autant que Bach Erik Satie. Je rêve d'écouter un jour un Richard Galliano / Erik Satie...

Et voilà qu'il nous propose, après Bach et Vivaldi et Nino Rota, une nouvelle lecture, "un nouvel éclairage", sur Mozart. De l'écoute attentive de cet album dédié à ce Mozart, je retire cette impression commune à tous les albums de R. Galliano, à savoir un sentiment d'évidence. C'est ainsi et ça ne pouvait pas être autrement. Je pense en particulier à ce commentaire expliquant que pour le concerto pour clarinette par exemple, il a retrouvé la partition originale qui s'adapte parfaitement selon lui à l'accordéon. Un exemple de sa démarche on ne peut plus significatif. Fidélité à la tradition et rénovation de celle-ci. On pense à la notion de "new musette"...

Si j'en viens à présent à mes impressions à l'écoute de cet album, j'y observe deux lignes de force :
- d'une part, les titres 1,  3, 5, 6
- d'autre part, les titres  2, 4, 7, 8, 9
- et, singulier, le titre 10.

La première série comprend "La marche turque" ; "l'allegro de la petite musique de nuit" ;  "le menuetto", "le rondo" ; "le rondo du concerto pour clarinette" et, dernier titre, "l'adagio pour harmonica de verre".

Quant au titre 2, c'est "l'adagio du quatuor n°1 en ré majeur pour flûte et trio de cordes" ; le 4, c'est "la romanze de la Sérénade n°13 en sol majeur dite la petite musique de nuit" ;  le 7; c'est "le laudate dominum (vêpres solennelles pour un confesseur)" ; le 8, "l'allegro du concerto pour clarinette en la majeur" et le 9, c'est "l'adagio" de ce concerto.

Quant au titre 10, "le rondo" du même concerto, je lui fais une place à part car je le perçois comme à l'intersection des deux lignes de force et de ce fait c'est peut-être le morceau qui a ma préférence, celui qui me touche le plus. Peut-être à cause de sa complexité même et de son ambivalence

Pour moi, le caractère commun à la première série, c'est le Mozart à la virtuosité exubérante, extraverti, excité, trop gai pour que ça ne soit pas un masque : un rire forcé. C'est le Mozart que j'apprécie peu. Qu'on a peut-être trop entendu, y compris dans des environnements qui l'écrasaient et le banalisaient. De la musique au kilomètre. Mais, a contrario, on trouve aussi dans cet album le Mozart que j'apprécie au plus haut point : c'est la seconde série. Soit un Mozart introverti, grave, presque austère, secret, mélancolique. Un Mozart à la virtuosité discrète. Un Mozart à la musique évidente comme l'est l'interprétation qu'en donnent Richard Galliano et le quintet  qu'il a rassemblé autour de lui.


Ps.- Françoise me signale à l'instant un nouveau teaser de l'album dédié à Mozart.

 https://www.youtube.com/watch?v=VQvDbudB2l0&feature=em-share_video_user

mercredi 25 mai - galliano / mozart ; manu comté / "homilia" : chantiers...

Alors que nous écoutons avec la plus grande attention le Mozart de Richard Galliano et que nous nous laissons immerger dans sa musique en essayant chemin faisant de garder traces de nos impressions, voilà que ce matin débarque dans la boite à lettres le dernier opus de Manu Comté :"Homilia", que nous avons hâte de découvrir.

Mais avant de rendre compte de nos impressions, ce qui devrait demander un peu de temps, une observation me vient à l'esprit en regardant les deux pochettes. Dans l'un et l'autre cas, je note que les formations en jeu sont quasiment identiques :

- Pour le Mozart de Richard Galliano, accordéon et bandonéon, violon, violon, alto, violoncelle, contrebasse
- Pour "Homilia" de Manu Comté, bandonéon, violon, violon, alto, violoncelle, contrebasse, avec comme invité  Tomas Gubitsch sur trois titres.

Evidemment, le hasard n'a aucune part dans cette identité. Et il est intéressant de noter que ces deux formations identiques sont contemporaines, comme si elles procédaient d'une sorte d'évolution nécessaire en ce moment de l'histoire de l'accordéon/bandonéon. Richard Galliano en situe l'origine pour lui avec "Piazzolla forever". Manu Comté a choisi pour titre "Homila / Manu Comté et B'Strings Quintet".  Il commente ce choix en disant que "l'étonnante et fascinante association des cordes et du bandonéon n'est autre que l'un des éléments formateurs du tango". En tout cas, c'est une dimension de plus qui complexifie l'écoute...

samedi 21 mai 2016

samedi 21 mai - florian demonsant solo à toulouse : sortie de son opus "étreinte"

Il y a quelques jours déjà, Florian Demonsant nous avait  informé de la sortie de son album solo :"Etreinte" et indiqué quelques dates de présentation. Parmi celles-ci, deux concerts à Toulouse le jeudi 19 et le vendredi 20. Finalement, malgré quelques obstacles qui nous retenaient à Pau, on a réussi à se libérer pour assister, avec Charlotte, au concert du vendredi, au café associatif "Chez ta mère". Forcément, on est arrivé très en avance, le temps de prendre un pot, de rencontrer un photographe qui fait de belles images d'accordéons et d'accordéonistes, d'échanger quelques mots avec Florian, de découvrir son opus... et de prendre place au premier rang pour pouvoir dans les meilleures conditions faire des photographies de sa prestation. Disons des images de sa présence, ici et maintenant, en ce moment et en ce lieu.  

L'image ci-dessous décrit la salle et la scène, et, à bien regarder, on voit à gauche le fantôme de Florian inspectant les lieux.


De la place que j'ai choisie pour avoir de l'angle, on aperçoit les coulisses comme un cocon protecteur.


Les six photos ci-dessous, qui sont autant de portraits de Florian, rendent compte de sa posture : une grande économie de gestes, une grande économie de mouvements, une certaine distance qui se traduit par un humour que j'apprécie au plus haut point. Humour par exemple dans le récit de sa formation d'accordéoniste à Gaillac ; humour et virtuosité pour décrire son rapport au musette.



Le programme de ce concert reprend plusieurs titres de l'album, mais sans s'y réduire. On découvre ainsi "Métro", "Valse finale", "L'eau", "Grust", "Les mémés de Barabachova"...

 
 
J'ai beaucoup aimé l'ensemble des morceaux joués ce soir au moins pour deux raisons : d'une part, parce que j'ai mieux perçu la maîtrise de Florian, mieux qu'en collectif, d'autre part parce que j'ai découvert le compositeur et j'ai trouvé ses recherches fort intéressantes. Il s'aventure sur des terrains très modernes et je puis dire que ses compositions m'ont fasciné.



En prime, durant le concert, la beauté de l'accordéon au plan visuel et l'attitude de Florian qui cultive une certaine présence lointaine ou une certaine distance chaleureuse.



Un mot au sujet des lumières : minimalistes, mais justes, en ce sens qu'elles "font" exactement ce qu'il faut pour polariser l'attention sur l'écoute sans la disperser par des jeux d'éclairage intempestifs.


Pour terminer, pas de rappel. Mieux que ça. Florian coupe le son de la scène et vient, parmi le public présent, pour interpréter quelques mots suivant l'humeur du moment et les demandes des uns ou des autres. Parmi les présents, des collègues musiciens venus avec leurs instruments... Et l'accordéon va !

 Bref ! Une soirée heureuse, un lieu plus qu'attachant, un accordéonistes de talent parmi ses amis... On y reviendra. En attendant, on va écouter "Etreinte". En espérant retrouver bientôt Florian sur une autres scène.


 

jeudi 19 mai 2016

jeudi 19 mai - richard galliano est arrivé-é-é... avec mozart...

Jeudi, 18h00, on quitte le parking de l'hypermarché Leclerc, le coffre de la voiture chargé de fruits, légumes, boissons, viandes, etc... etc... La routine alimentaire quoi ! On patiente entre deux feux rouges dans la file de voitures qui forment un embouteillage, événement rarissime à Pau.

Mais... le téléphone sonne. Je me gare. L'appel vient du Parvis : "Bonjour ! Le Mozart de Galliano est arrivé. On le met de côté pour vous". Forcément, on ne va pas attendre jusqu'à demain pour le découvrir. A 18h20 exactement, on récupère le-dit Mozart au rayon disques du Parvis.




Dès qu'on aura rangé les courses et liquidé quelques inévitables impedimenta, c'est sûr... toutes affaires cessantes, on écoute ce dernier opus de Richard Galliano.

   

jeudi 19 mai - une idée en passant... je n'aime pas... mais ça j'aime...

Comme je surfais plus ou moins au hasard sur le web, ma divagation m'a fait rencontrer les disques d'une collection, que l'on peut décrire ainsi : "je n'aime pas [...], mais ça j'aime bien" et qui se décline par exemple avec l'opéra, le jazz, le piano, et avec des variantes comme :"je n'aime pas le classique, mais les vents j'aime bien".

Evidemment, j'appelle de mes vœux cette sélection qui aurait pour titre :"Je n'aime pas l'accordéon, mais ça j'aime bien".

Déjà, pour ma part, je sais que je n'aime pas l'accordéon aux sourires pour publicité Email Diamant ; je n'aime pas les concours de dentitions hyperfluorées ; je n'aime pas les accordéons maquillés comme des trucks ou comme des camions pakistanais... mais j'aime bien tout le reste. Tout le reste, ça fait une belle liste !

mercredi 18 mai 2016

mercredi 18 mai - à propos d'élodie soulard

A l'issue du premier concert du festival de Trentels, disons le concert classique, nous avons eu l'occasion d'acheter l'album d'Elodie Soulard intitulé "Portraits". En fait, ce soir-là, deux albums nous étaient proposés. Forcément, pas question de choisir, donc de renoncer à l'un des deux. Depuis lors nous avons écouté à plusieurs reprises l'un et l'autre de ces deux disques et, alors que l'accordéon classique n'est pas au centre de ma culture - je manque de repères et de références et je le regrette - j'ai eu beaucoup de plaisir à cette écoute. 

Ces deux disques sont :

- "Raphaël Pidoux, Bruno Philippe, Elodie Soulard / Bach, Offenbach, Popper / Le Maitre et l'élève", Production Intégral, Collection Mille et une notes. 2009. Il s'agit de 15 titres réparties de la façon suivante : six consacrés à la "Suite pour violoncelle seul n°5 en Do mineur" par R. Pidoux solo ; trois consacrés à Offenbach au "Duo Lettre F 1ère suite en Sol Mineur pour deux violoncelle" par R. Pidoux et B. Philippe ; enfin, six "Pièces de virtuosité" par R. Pidoux et E. Soulard, transcription pour accordéon de Yuri Shiskin.

- "Portraits / Elodie Soulard", 2015, NoMadMusic. Avec un choix d'œuvres tirées de Schubert, Liszt, Grieg, Semionov, Bach, Horowitz, Boëllmann, Runchak.

Plutôt que de me lancer dans un texte explicatif de mes impressions, on peut retrouver ci-dessous le teaser de l'album, qui me parait fort explicite. Portraits de l'accordéon et de musiciens interprétés par l'accordéon. Pour ma part, je trouve que c'est une belle réussite avec un accordéon magnifique quant au son et à sa "souplesse". Réussite aussi dans le choix des œuvres jouées. Réussite enfin quant au style très analytique et plein d'émotions que sait nous communiquer Elodie Soulard.

  https://www.youtube.com/watch?v=kJJLJlajS-Y

ps.- un mot pour terminer cet article : on peut rendre hommage à R. Pidoux qui, outre son talent propre de violoncelliste, sait accompagner et promouvoir le talent de ses jeunes collègues : B. Philippe et E. Soulard. Un grand remerciement !

samedi 14 mai 2016

samedi 14 mai - toninho ferragutti et bebè kramer : como manda o figurino

C'est à l'occasion du festival de Trentels qu'une amie qui aime l'accordéon, en jouer et l'écouter, m'a fait connaitre un disque que l'on peut situer en première analyse comme relevant du forro :

- "Commo Manda o Figurino / Toninho Ferragutti e Bebè Kramer"

Pour avoir une idée du style de cet album, j'ai relevé les deux documents YouTube ci-dessous :

- 6.  "Forro classudo"

https://www.youtube.com/watch?v=q1WSiblRqLE

- 9. "Sorriso da manu"

https://www.youtube.com/watch?v=zfZ83QYSfD8

En fait, déjà le premier titre de l'album est emblématique de l'ensemble des onze titres :

https://www.google.fr/#q=na+sombra+da+asa+branca

D'emblée, on est dans le monde du forro tel qu'en lui-même, dans un monde festif, joyeux, extraverti proche de la samba, disons traditionnel. Mais, très vite, le rythme se fait plus alangui et l'on est alors dans le monde brésilien sous sa forme décontractée, insouciante, rêveuse. Ces deux pôles, si je puis dire, structurent l'ensemble des morceaux. Et l'on n'est pas étonné, en titre 8, d'avoir affaire à une valse, une valse lente.

Bref, un disque attachant avec deux instrumentistes virtuoses en toute simplicité et leurs instruments : deux accordéons piano monumentaux, qu'ils pilotent avec le sourire qui convient à cette musique.

Un disque dont l'écoute me fait oublier qu'il pleut, qu'il pleut, qu'il pleut... et que ça menace de durer.    

vendredi 13 mai 2016

vendredi 13 mai - ... y a pas que l'accordéon.... y a aussi la trompette d'itamar borochov

... Y a des jours comme ça, à marquer d'une pierre blanche. Ainsi, hier, parmi le courrier - surprise ! - un cd : 10 titres, 52 minutes, label Laborie Jazz. sortie annoncée pour septembre 2016. Son titre :"Itamar Borochov / Boomerang". Il s'agit d'un quartet composé d'Itamar Borochov, trompette, Michael King, piano, Avri Borochov, contrebasse et Jay Sawyer, batterie. Depuis hier donc, on découvre ces dix titres et cette découverte est un vrai plaisir. Pas absolument une découverte dans la mesure où déjà nous avions apprécié à un très haut degré un opus précédent : "Itamar Borovhov Quartet / Outset". Et justement, ce qui me frappe c'est la conrinuité entre ces deux disques, une continuité qui dit assez l'authenticité de l'inspiration d'Itamar. Une continuité qui est comme la manifestation d'une sorte d'obsession, d'un projet qu'il reprend pour l'approfondir encore et encore.

J'ai pour principe de ne pas relire mes articles, mais je me souviens bien de notre découverte d'"Outset" et grosso modo de mon article correspondant. J'y reviendrai. Mais pour l'instant, ci-dessous un document sur "Outset".

https://www.youtube.com/watch?v=EsZYShHBvyw

Avant de dire quelques mots sur nos impressions de premières écoutes, je signale le document YouTube ci-dessous qui situe très bien et Itamar Borochov lui-même, et son projet, et les membres de son quartet.

https://www.youtube.com/watch?v=O4-rE0zFTOs

"Boomerang" donc se situe dans la continuité d'"Outset", en ce sens que j'y retrouve ce que j'appellerais volontiers le son crépusculaire de la trompette. Un son qui évoque le crépuscule, c'est-à-dire ce moment juste avant le lever du jour et juste après son coucher où une lueur incertaine est comme hésitante. Moment d'attente, moment de transition...  

Un son qui est aussi paradoxal. Je pense à cette expression de René Char : "une sérénité crispée" qui me fait penser, par association d'idées, que l'on pourrait parler ici de tension sereine ou de tension apaisée. On pense aussi  à l'oxymore "obscure clarté". Mais il faudrait aussi évoquer la force quasi hypnotique de la trompette et plus généralement du quartet. Une ligne claire qui tisse patiemment sa toile et qui nous fascine. Une ligne à la fois lumineuse et frémissante.

Avant de boucler cet article sur nos premières impressions, quelques mots encore pour signaler l'excellence du document YouTube signalé ci-dessus. Sur fond de "Boomerang", Itamar Borochov situe son parcours par rapport à son environnement familial, ses références et ses influences ; par exemple, Miles Davis, Armstrong, Coltrane... Pour ma part, j'ajouterais P. Fresu et D. Douglas, voire F. London... Il dévoile aussi ses références affectives, ces images qui orientent son inspiration et son jeu même de trompettiste, à savoir la fascination pour le désert et  pour le feu - feu sacré - comme souffle vital. Un document donc, pour parler comme Roland Barthes, qui nous intéresse au plan intellectuel et qui nous touche au plan affectif. Un document qui suscite la sympathie et prépare au mieux à l'écoute de "Boomerang".







mercredi 11 mai 2016

jeudi 12 mai - vincent peirani : living being à toulouse

En rentrant deTrentels, dimanche, nous avons fait étape à Toulouse avant de retrouver nos pénates à Pau. On avait en effet de bonnes raisons de faire cette halte chez "les petits".  On comprendra si je dis que ce mardi 10 mai, à 20h30, salle Nougaro, Vincent Peirani se produisait avec le quintet Living Being. Ci-dessous, les trois billets pour Charlotte, Françoise et moi-même, billets dont nous ne sommes pas peu fiers. D'abord, les billets en tant que tels ; mais aussi la présence de Charlotte, tellement émue par la musique  et par nos rencontres avec Emile et Vincent à l'issue du concert. Pour rien au monde elle n'aurait voulu rentrer à la maison sans échanger quelques mots et quelques impressions avec Vincent.

Je rappelle que cette configuration, en quintet  Living Being, est composée de Vincent Peirani, accordéon et voix, Emile Parisien, saxophone, Tony Paeleman, fender Rhodes et effets, Julien Herné, basse électrique et effets, Yoan Serra, batterie.


Living Being, du nom donné à l'album publié chez ACT en 2015, c'est un programme de neuf morceaux. Je ne suis pas certain que tous aient été joués ce soir. Mais si l'ordre était différent de celui du disque, la liste des titres était à une ou deux unités près la même. A qui s'ajoutait en rappel "Dancers in Love" de Duke Ellington et in fine un solo magnifique de Vincent dans un registre intimiste tout à fait différent de celui de la soirée toute entière d'énergie et de complexité. Une impression de créativité hors norme, de virtuosité, de complicité, de puissance. Avec ça, le son et les éclairages : magnifiques ! Exceptionnels !

La qualité du concert était telle que je n'ai pas pu me résoudre à prendre des photos - malgré l'interdiction affichée - jusqu'au dernier morceau.  J'étais trop fasciné par la musique et par le désir de n'en rien perdre.


J'ai sélectionné ces trois photos ci-dessous car elles montrent bien, me semble-t-il, la "présence" de Vincent. Sa posture. Elles montrent aussi l'environnement de lumière qui "sculptait" son attitude fusionnelle avec son instrument.




Je l'ai déjà dit, mais il faut le répéter, ce fut un concert exceptionnel. Un de ceux que l'on ne peut oublier et qui font tout de suite référence.

mardi 10 mai 2016

mercredi 11 mai - alerte agenda ! une info de vincent lhermet

... reçu il y a peu le courriel ci-dessous de Vincent Lhermet. Je me fais un plaisir de m'en faire ici l'écho.


Chers tous,
"J'ai le plaisir de vous annoncer la venue à l'ESMD de Lille d'Helka Kymäläinen, professeur de pédagogie et directrice de la formation pédagogique de Master (équivalent de notre formation CA) à l'Académie Sibelius d'Helsinki.
Ce séminaire, organisé dans le cadre du programme Erasmus +, avec le soutien de la Fondation pour la promotion de la musique finlandaise se tiendra les 26 et 27 mai prochains à Lille. N'hésitez pas à prendre contact avec moi pour tout renseignement complémentaire".

 
Avec mes meilleures salutations,
 

Vincent Lhermet
www.vincentlhermet.fr



Ps.- J'ajoute à l'info de Vincent Lhermet que l'on trouve l'agenda de cette intervention sur la page du site ci-dessous. 

http://www.esmd.fr/l-agenda/




 



mardi 10 mai - à propos de trentels

Comme je laisse mon esprit divaguer de souvenir en souvenir en évoquant tels ou tels moments du festival de Trentels, je me rends compte tout à coup qu'il est comme organisé à partir d'un fil rouge, que je n'avais pas perçu sur le moment. Un fil rouge qui lui confère une unité et une cohérence, disons même une structure et une signification, tout à fait originales. De concert en concert, je note en effet que l'accordéon ou le bandonéon s'accordent avec des guitares, une basse, des violons, un violoncelle, une contrebasse. Cordes et lames suivant le titre même d'un album de Francis Varis.

Si l'on s'intéresse plus précisément aux différents concerts, on peut noter que l'univers de R. Pidoux et E. Soulard est plutôt celui de la musique de chambre et de la musique classique. Mais ce sont aussi des solistes avec des instruments prestigieux : le violoncelle de 1680, l'accordéon Jupiter. Et des interprètes capables de prendre des risques tant dans l'interprétation que dans les arrangements ou les transcriptions de pièces de Bach à Ligeti. Jusqu'à des créations d'œuvres contemporaines. Avec une influence assumée de compositeurs Ukrainiens en ce qui concerne E. Soulard. Un concert de haute culture si je puis dire. Une culture vivante : le respect des sources et le goût de la prise de risques. Ce goût, on le retrouvera d'ailleurs dans tous les autres concerts, du duo de musique "trad", façon bretonne/suédoise, à Zakouska, de L. Derache à J.-J. Mosalini et L. Teruggi. Ce pourrait être aussi un fil rouge du festival.

Le duo Coudroy-Tanghe est, disons, attachant. En première analyse, on a affaire à du trad. Dans la lignée du trad breton. Sauf que de la Bretagne, ils vont, attirés par une sorte de force invisible, vers le Nord... jusqu'en Suède. La Suède, c'est leur passion, leur obsession, leur Univers. C'est en cela que le duo est attachant. ils veulent tellement nous faire partager leur passion...

Zakouska, c'est autre chose. Deux jeunes femmes aux violons alto ; deux jeunes hommes à l'accordéon et à la guitare. Leur inspiration vient des Balkans, mais sa source est à situer dans le pourtour nord de la Méditerranée, jusqu'en Espagne. Pour moi, Zakouka, c'est "allumer le feu". Déjà, le quartet est plutôt allumé et ils n'ont qu'une idée : répandre ici et là leur musique incandescente. Leur virtuosité manifeste est au service d'un travail de mise en forme de leur énergie qui semble inépuisable. En tout cas, ça électrise les auditeurs. On est au-delà du rock, de la pop, du trad, de la Roumanie et c'est original. On suivra leur parcours.  Au passage, un salut amical à Dracula !

Laurent Derache Trio, c'est autre chose. Ce n'est pas l'énergie ni l'inspiration qui font défaut. Tout au contraire. Mais cette inspiration est ici de type introverti. Un leader et deux compagnons qui le soutiennent sans faiblir. Un univers de recherche exigeante et incessante. Ici aussi un monde d'obsessions. Un univers fascinant. A chaque morceau, on a le désir de savoir où Laurent Derache va s'aventurer. et si l'on se réfère aux photos que j'ai publiées dans mon précédent article, on voit que sa posture est comme une signature. Chaque morceau est comme un face à face avec ses obsessions. C'est la marque, selon moi, de l'authenticité de son inspiration et de ses propositions.

Et puis, il y a Juan-Jo Mosalini. Sa complicité avec L. Teruggi est manifeste, et comme interprètes et comme compositeurs. On sent bien qu'ils ont la même conception du tango. De ce que doit être le tango aujourd'hui. C'est-à-dire curieux de ce qu'est la musique contemporaine. En ce sens, on peut dire qu'ils perpétuent le projet d'Astor Piazzolla, le tango nuevo. Ils s'inscrivent dans une certaine tradition du tango, mais c'est pour mieux en tracer les pistes à venir. On sent que leurs compositions sont fondées sur un projet fort, que J.-J. Mosalini définit comme l'art du "chamuyo", qu'il, traduit par l'art de convaincre ou de séduire. Un art que le cuarteto met en œuvre à chaque concert... Avec obstination...

Finalement, avec cette notion, on tient peut-être un autre fil rouge du festival : passion de convaincre et de séduire. Une obsession créatrice.

Bon ! J'ai mis un peu d'ordre dans mes impressions et dans les souvenirs de mes impressions. d'ici quelques jours, j'espère trouver le temps pour faire un choix de photographies qui pourraient, sinon les illustrer, du moins leur correspondre comme une traduction en images.   



lundi 9 mai 2016

lundi 9 mai - "accordéons-nous", le festival de trentels

Nous avons découvert le festival de Trentels en 2006. On en est aujourd'hui à la treizième édition. On est toujours aussi admiratif pour l'excellence de la programmation. Les dates du festival sont un marqueur familial comme le festival de Bourg Saint Andéol, les "Nuits de nacre" ou la feria de Dax... Chaque fois, c'est un même bonheur. avec, en plus, depuis quelques années la passion de Charlotte et Camille pour ces trois jours d'accordéon. Mais, pour l'heure, je n'en dirai pas plus. D'année en année, j'ai fini par épuiser toutes mes expressions pour exprimer notre admiration. Disons que l'on part plein d'espoirs et que l'on revient au-delà de nos espérances.

Pour l'instant, quitte à revenir en détail sur les cinq concerts : jeudi soir (1), vendredi soir (2), samedi soir (2), je m'en tiens à quelques photographies qui me paraissent les plus significatives. Sans commentaires détaillés, sans explication de texte. Juste pour essayer de décrire avec des images la situation de chaque concert et les postures des instrumentistes, et de suggérer nos impressions. Et de les partager.

- Jeudi 5 mai, 21h00, Eglise de Ladignac. Raphaël Pidoux, violoncelle, Elodie Soulard, accordéon "Jupiter".




- Vendredi 6 mai, salle des fêtes de Trentels, 20h30. Duo Martin Coudroy, diatonique, Aurélien Thange, guitare.



- Vendredi 6 mai, salle des fêtes. 22h30. Zakouska : Elodie Messmer et Aline Haelberg, violons alto ; Arthur Bacon, chromatique ; Fabien Bucher, guitare.





- Samedi 7 mai, salle des fêtes, 20h30. Laurent Derache Trio : L. Derache, chromatique, Mathieu Penot, batterie, Ouriel Ellert, basse.





- Samedi 7 mai, salle des fêtes, 22h30. Mosalini Terrugi Cuarteto. Juan-Jo Mosalini, bandonéon, Léonardo Teruggi, contrebasse, Romain Descharmes, piano, Cyril Garac, violon.



mardi 3 mai 2016

mardi 3 mai - alerte agenda ! actualité de fanny vicens

... reçu ce matin le courriel ci-dessous de Fanny Vicens. Evidemment, je me fais un plaisir de le répercuter ci-dessous, tout en enviant les amateurs de belle musique qui auront la chance de l'écouter...


Chers tous,

J'ai le plaisir de vous inviter au deuxième concert du cycle d'accordéon classique que je présente cette année. 
Composé de quatre récitals thématiques, ce cycle voyagera dans la musique pour claviers des XVIe au XVIIIe siècles, répertoire que j'ai découvert avec Yannick Ponzin au conservatoire de Perpignan puis que j'ai longuement approfondi en Allemagne avec Hugo Noth, Hans Maier et Reinhard Becker entre autres.
Pour ce second concert 'Les Caractères', les musiques pour clavecin de François Couperin et Jean-Philippe Rameau seront mises à l'honneur. Le concert aura lieu mercredi 11 mai à 19h, à la Bibliothèque Polonaise (6 Quai d'Orléans sur l'île Saint-Louis)

L'entrée est libre, n'hésitez pas à en parler à vos élèves!
En vous souhaitant une très bonne journée,
Fanny

#1 Les Sentiments, Sonates de Joseph Haydn
Mercredi 10 Février 2016, 19h, Bibliothèque Polonaise (6 Quai d'Orléans, île Saint Louis, Paris)
#2 Les Caractères, Pièces pour clavecin de François Couperin et Jean-Philippe Rameau, 
Mercredi 11 Mai 2016, 19h, Bibliothèque Polonaise (6 Quai d'Orléans, île Saint Louis, Paris)
#3 Les Passions, Musiques de Byrd à Froberger (Byrd, Gibbons, Sweelinck, De Cabezon, Frescobaldi, Zipoli, Froberger), A l'automne, dates et lieux à déterminer

#4 B.A.C.H A l'automne, dates et lieux à déterminer


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Fanny Vicens
06 95 86 77 36 

mardi 3 mai - mare nostrum II : ce que françoise en a dit...

Depuis plusieurs jours, Françoise monopolise "Mare Nostrum II". Le casque sur les oreilles, elle prend notes sur notes. Son bureau se couvre de feuilles volantes qu'elle assemble peu à peu comme un puzzle.  Obstination. Et puis, hier, elle a posé son casque sur le bord de son bureau et elle m'a dit :"Voilà !". J'ai compris. J'ai lu son texte. J'ai plaisir en m'en faire l'écho ici car il vaut le détour.

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2016/04/mare-nostrum-ii-les-variations-galliano.html

Ps.- Moi-même, j'avais fait un article au sujet de "Mare Nostrum II' ; c'était le 9 mars. Je n'ai guère le goût de relire ce que j'a pu écrire ; je n'en ai souvent pas de souvenir précis. Je ne garde souvent à l'esprit qu'une impression d'ensemble, disons un état d'âme. C'est ainsi que je sais avec certitude que j'avais admiré cet album et que je l'avais écouté de nombreuses fois. En boucle. Je sais aussi que je vais relire nos deux articles et écouter à nouveau  le cd avec Françoise. Histoire de croiser nos impressions et de les multiplier tant il est vrai qu'en l'occurrence 1 + 1 égale non pas 2 - simple juxtaposition - mais une unité plus complexe, de niveau supérieur à nos impressions personnelles initiales. Pour le dire simplement : un processus dialectique...

http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/2016/03/mercredi-9-mars-mare-nostrum-ii.html

lundi 2 mai 2016

lundi 2 mai - alerte agenda ! sortie du "mozart" de richard galliano

Ce matin, Françoise, toujours en veille, à l'affut de toute information qui passe à sa portée, surtout en ce qui concerne Richard Galliano, m'a envoyé ce mail lapidaire mais efficace. Il s'agit de l'annonce de la sortie le 20 mai du dernier opus de Richard Galliano consacré à Mozart.

- 1er lien : Deutsch Grammophon

https://www.facebook.com/ClubDeutscheGrammophon/

- Second lien :

 https://www.facebook.com/RichardGalliano/?fref=ts


Ps.- Je signale par ailleurs que les morceaux de cet opus sont téléchargeables dès à présent sur Amazon. Et peut-être, mais ça reste à vérifier, sur d'autres plate-formes. Bien entendu, il est possible d'ores et déjà de pré-commander l'album.

lundi 2 mai - alerte agenda ! florian demonsant : sortie de son album solo : "l'étreinte"

... reçu ce matin le mail ci-dessous de Florian Demonsant. Je me fais un plaisir de le répercuter ici.

"Bonjour à tous!
J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie prochaine de mon premier disque en solo: "Etreinte". C'est une étape importante pour moi, après avoir participé à près d'une vingtaine d'albums collectifs. Il est constitué de 12 de mes compositions.
3 d'entre elles sont écoutables sur mon site, pour vous donner un avant-goût: https://my.zikinf.com/floriandemonsant
Les disques seront disponibles à l'achat lors de mes concerts, à partir des concerts à "Chez ta Mère", les 19 et 20 mai. Si vous voulez recevoir un ou plusieurs disques chez vous, vous pouvez m'envoyer aussi un chèque à mon ordre avec votre adresse à l'adresse suivante: Florian Demonsant 15 rue St Roch 81600 Gaillac. Chèque de 15€ par disque + 2€ de frais d'envoi".
Les concerts à venir! :
- Vendredi 6 mai à 20h (dernier concert sans disque): à Lavalette (31), au lieu associatif Lacavalette. Lavalette se situe à 10 min de la rocade toulousaine, en allant vers Verfeil (on prend la route au niveau du métro Balma-Gramont)
- Jeudi 19 mai et vendredi 20 mai à 20h: à Toulouse, au café associatif Chez ta Mère.
- Dimanche 22 mai à 18h à Fiac (81), concert à la ferme, chez Jean-Yves et Guylène Nedelec. Concert suivi d'un repas. Au lieu-dit Bouriettes 81500 Fiac.
Venez nombreux!
Florian

PS: Le numéro du magazine "Accordéon et Accordéonistes" du mois de mai contient un article de quatre pages sur mon accordéon et moi.  [Page 22, photo ; pages 23-25, entretien]. Vous pouvez le trouver en kiosque. Ne vous arrêtez pas à la couverture, dont le goût particulier* pourrait faire peur à certains... ))

* je suis d'accord absolument avec l'avertissement quant à la couverture...


Florian Demonsant
+33 6 15 25 72 42
florian.demonsant@gmail.com