mercredi 31 décembre 2014

mercredi 31 décembre - des nouvelles de libertrio

Le quartet Libertrio,  qui se définit comme un groupe d' "accordion jazz", vient de sortir un nouvel album : "Face cachée", cinq ans après le premier : "Du vent dans les cordes". Françoise et moi, on avait bien apprécié et on aime toujours le premier opus de cette formation. C'est pourquoi, sans une minute d'hésitation, on vient de commander le petit dernier. En toute confiance.

On peut écouter "Du vent dans les cordes" sur Deezer :

http://www.deezer.com/artist/1137813

Pour plus de renseignements, ci-dessous le lien vers le site de Libertrio :

http://www.libertrio.com/

Précision : le quartet est composé de Raphaël Limousin, accordéon, Bernard Sergeant, guitare, Philippe Decomble, basse, Dimitri Delporte, batterie.

mardi 30 décembre 2014

mardi 30 décembre - c'est beau, ça veut dire quoi ?

Il y a quelques jours, j'ai découvert puis écouté maintes fois l'album d'Arielle Besson et Nelson Veras : "Prélude".

http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/2014/12/vendredi-5-decembre-prelude-dairelle.html

Dès la première écoute, j'ai trouvé que cet album était beau. Et les écoutes suivantes m'ont encore renforcé dans mon sentiment. Je dis bien sentiment et non jugement, car si jugement il y a il est de l'ordre de l'évidence, c'est-à-dire qu'il s'impose immédiatement à mon esprit avec une telle force qu'il n'est nul besoin de preuve pour en démontrer l'existence et la justesse. Ce sentiment n'est en effet en rien la conclusion d'une démarche discursive, encore moins d'un raisonnement argumenté. Il ne résulte pas d'une quelconque adéquation entre la musique d'Airelle et Nelson à des règles ou à des normes formelles définissant ce que doit être une belle œuvre. Pas question en l'occurrence de quelque respect des canons de la beauté. Tout au contraire, ce sentiment se manifeste dans l'instant, hic et nunc, avant même tout début de réflexion. Si la réflexion peut aider, après coup, à le comprendre, ce n'est jamais d'elle qu'il procède. Après coup, on peut toujours trouver de bonnes raisons pour justifier sa première impression, mais celles-ci n'en sont en rien le fondement. La beauté ne se démontre pas ; elle s'éprouve, elle s'expérimente.

Si j'essaie maintenant de comprendre en quoi consiste ce sentiment d'avoir affaire à une belle œuvre, il me semble que j'identifie deux notions qui se renvoient l'une à l'autre, comme les deux faces d'un Janus : par rapport à l'objet, un sentiment de perfection - il n'y a rien à ajouter ni à retrancher - et par rapport à moi-même un sentiment d'admiration - un étonnement émerveillé suscité par la présence même d'un objet inattendu et perçu dans l'instant comme parfait quant à son sens et à sa forme.

Tout ça, si je puis dire, se joue dans l'instant, sans aucune médiation intellectuelle. Mais cela ne signifie en rien que cette spontanéité soit naturelle. Tout au contraire, elle est comme l'expression condensée dans l'instant de mon histoire et de ma culture, et c'est parce que mon histoire et  ma culture singulières rencontrent une œuvre qui leur correspond que j'éprouve, sans réflexion aucune, ce sentiment de beauté et que je me dis in petto : "Qu'est-ce que c'est beau !"

Voilà ! C'est tout pour aujourd'hui. Un autre jour peut-être, il faudra s'interroger sur le contenu de cette notion de correspondance entre une œuvre et son spectateur ou son auditeur. Un autre jour.
   

samedi 27 décembre 2014

samedi 27 décembre - accordéon et accordéonistes est arrivé-é-é...

Livraison du n° 148, Janvier 2015, de la revue "Accordéon et accordéonistes".

En tête d'affiche, Sylvie Pullès, dont je n'ai à ce jour écouté aucun cd, vi vu de vidéos ou de documents audio-visuels du type YouTube. Je retiens qu'elle est née en juin 1972 à Paulhenc, village proche de Pierrefort, au lieu dit Le Battut... Le 8 mai 2010, Olympia. Le 30 mai 2015 pour fêter ses 30 ans de carrière. Sa discographie compte une vingtaine de titres.

Un entretien consacré à Didier Ithursarry. Très intéressant. Un accordéoniste que j'admire, un accordéoniste aux multiples projets.

Un entretien consacré au duo belge : Lus Pilartz, violon, Simon Gielen, diatonique. Sympathique. Il faudra se procurer leur album intitulé "Un". En tout cas, la description de leur projet donne envie...

Un portrait consacré aux "Primitifs du futur". Excitant. De la musique avant toute chose... Foutraque avec bonheur. On aime !

En page 26, la délicieusement culturelle rubrique "Accordéons d'antan,  accordéons lointains". Il est question du pays de Dracula, de "Bal des vampires", etc... Toujours un beau style. Signature : Drareg Olde... De l'autre côté du miroir, la face cachée de Gérard Dôle...

En Pédagogie, trois pages de F. Deschamps sur une composition de 2013 de Gorka Hermosa : "Zhèng Zai". On admire Gorka Hermosa. On est content de partager l'enthousiasme de F. Deschamps.

Page 44, une lettre émouvante d'un très vieux monsieur en maison de retraite et tout à sa passion de l'accordéon. Touchant ! L'accordéon comme élixir de jouvence.

Des échos musettes pleins de photos. J'imagine qu'elles réjouissent ceux qui figurent sur les photos publiées. Un défilé sans grand intérêt pour moi. Sans doute parce que je ne figure sur aucune photo et que je n'ai aucune chance de m'y voir, sourire béat aux lèvres.

Une tête d'affiche musette consacrée à Franck Vilain. Accordéoniste et médaillé de la Fédération française des artistes prestidigitateurs. Bon !

Parmi les cds qui ont fait l'objet d'une chronique, "Bunica Lamastrock" du Marian Badoï Trio, "Sentimentale" de R. Galliano, "Accordinas" de J. Bolognesi, "Songs for My Father" du Ludovic Beier Acoustic Trio et Friends, "Ségurel for ever" de S. Farge. Mais aussi "Barbara-Fairouz"  avec la voix de Dorsaf Hamdani et l'accordéon de Daniel Mille. Très bel opus !

Daniel Mille justement est annoncé comme Tête d'affiche du numéro de février. On attend ave gourmandise et impatience.

Et toujours, page 81, "Le meilleur pour la fin".  Toujours la même délicatesse !

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui... Bonnes fêtes !



lundi 22 décembre 2014

lundi 22 décembre - un coup d'oeil dans le rétro...

La fin de l'année se pointe à l'horizon. C'est le moment de jeter un œil dans le rétro et de faire le point sur les concerts auxquels on a eu la chance d'assister entre juillet et maintenant. C'est une manière de retrouver quelque chose du plaisir alors éprouvé. C'est une manière de construire notre mémoire de l'accordéon et du bandonéon, en quelque sorte un compte-rendu d'expérience, au sens expérientiel bien sûr, pas au sens expérimental.

- lundi 7 juillet. Tangopostale. Toulouse, St Pierre des Cuisines. J.-Jo Mosalini et Tango Hoy Quartet.
- lundi 14 juillet. Pau. Flo la bretelle (Sepchat) avec Le Balluche de la Saugrenue.
- mercredi 23 juillet. SpiriTango avec Th. Chedal à Castelnaudary.
- samedi 9 Août, à l'Astrada, à Marciac. Carte blanche à Michel Portal. Invités : Bojan Z et V. Peirani.

- Nuits de nacre, à Tulle. 18-20 septembre.
- jeudi 18 septembre
- Thierry Roques et al... Concert d'inauguration.
- Les pommes de ma douche avec D. Rivière
- G. Daltin Trio
- vendredi 19 septembre.
- G. Daltin Trio
- Ludovic Beier Trio
- Somi de Granadas ave Th. Roques, G. Lopez et P. Dayraut
- samedi 20 septembre
- M. Macias Quartet
- J.-M. Maronni avec D. Paloyan
- P. Contet
- Bilika : D. Ithursarry avec K. Hiriart
- F. Viale Quartet

- mercredi 15 Octobre. Bidos. Ph. Ollivier avec "Le p'tit cirk"
- lundi 20 octobre. Jazz sur son 31. Odyssud. Toulouse. R. Galliano avec le Big Band 31.
- mardi 21 octobre. Jazz sur son 31. Toulouse. V. Peirani- E. Parisien
- vendredi 24 octobre. Jazz sur son 31. Toulouse. D. Mille Quintet
- samedi 8 novembre. Castres. Théâtre municipal. F. Viale Quintet.

Post-scriptum 1. Dans mon article en date du 26 juin,  qui avait pour objectif de jeter un coup d'œil rétrospectif sur nos concerts du premier semestre, j'en dénombrais 23. Pour ce second semestre, j'en dénombre 20. Si je calcule bien : 23 + 20 = 43. Et, sauf erreur, il y a bien 52 semaines dans une année. Où est l'erreur ?

Post-scriptum 2. Françoise m'ayant fait remarquer à propos de mon précédent article que j'avais omis de mentionner le nom d'H. Demarquette en tant que musicien que nous connaissons par sa collaboration avec R. Galliano, je dois ajouter ici un concert où nous avons eu la chance de l'écouter et le voir en direct live :

- jeudi 27 novembre. Montardon. Amphithéâtre du lycée agricole : H. Demarquette, violoncelle, Th. Enhco, piano.

Post-scriptum 3. En fonction du post-scriptum 2, je dois modifier le post-scriptum 1 de la manière suivante : 21 concerts, et non 20, au second semestre. D'où 23 + 21 = 44. Mais toujours 52 semaines dans une année.

dimanche 21 décembre 2014

dimanche 21 décembre - un petit recensement bien réjouissant

Dimanche matin. Une idée me vient à l'esprit : recenser les accordéonistes ou bandonéonistes que j'ai écoutés cette année durant et dont j'ai découvert le talent ou dont j'ai eu confirmation de leur talent à cette occasion. Soit par l'intermédiaire d'un disque, soit au cours d'un concert. Muni de ce projet, d'une feuille A4 , d'un stylo et de la liasse des articles de ce blog depuis le début janvier, j'ai commencé à établir une liste des accordéonistes, puis des bandonéonistes, puis enfin des musiciens associés à l'un ou l'autre des membres de ces deux catégories.

Je pensais un peu naïvement que ce recensement tiendrait en quelques noms.  Erreur ! Mais d'abord, voyons ces listes. Par ordre chronologique inverse, soit de décembre à janvier.

- Les accordéonistes

L. Biondini / D. Mille / F. Viale / R. Galliano / V. Peirani / L. Suarez / J. Bolognesi / Ph. Ollivier / L. Derache / J.-L. Matinier / L. Beier / D. Ithursarry / P. Contet / M. Macias / D. Rivière / G. Daltin / Th. Roques / A. Niepold / Th. Chedal / S. Rekis / F. Demonsant / A. Pennec / J. Rättyä / Ph. de Ezcurra  / R. Lacaille / G. Hermosa / R. Barboza / F. Varis / F. Vicens / F. Sepchat / J. Labro / A. Smirnov / D. Laloy / K. Paier / D. Colin / A. Binet / D. Venitucci

- Les bandonéonistes

Ph. Ollivier / W. Sabatier / J.-José Mosalini / J.-Jo Mosalini / D. Saluzzi / D. Binelli / O. Manoury

- Musiciens associés

F. Doumerc / M. Gars (Duo Intermezzo) / R. Marcotulli / Th. Gubitsch / A. Besson / N. Veras / R. Garcia-Fons / M. Ambrosini / Dez le Manœuvre / F. Azzuro / K. Hiriart  (duo Bikila) / L. Teruggi / S. Surel / Les pommes de ma douche / Spiritango / A. Minvielle / M. Sébastian / Youn Sun Nah / M. Portal / Le balluche de la saugrenue / Terem Quartet, Asja Valcic / Jerez le Cam / Fresu / U. Wakenius / E. Parisien

Telles quelles, ces trois listes dont les noms ne sont classés ni par ordre préférentiel, ni par ordre alphabétique, me donnent une impression de vitalité et de talents extraordinaires. une sorte de feu d'artifice, une explosion de fusées éblouissantes. De bon augure pour le nouvel an à venir... Pour lequel d'ailleurs, nous avons déjà quelques albums annoncés en fin du mois de janvier et quelques billets de concerts, comme des petits cailloux blancs jalonnant un parcours plein d'auspices favorables.

"De bon augure", des "auspices favorables"... Voilà que je me mets à parler et à penser latin. Il est vrai qu'ils s'y connaissaient pour repérer les présages heureux .

Post-scriptum 1. Françoise me fait remarquer, à juste titre, que j'ai omis de mentionner le nom d'Henri Demarquette parmi les musiciens associés. Nous le connaissons en effet comme collègue, au violoncelle, de R. Galliano et nous avons eu l'occasion récemment de l'écouter en concert, en duo avec le pianiste Th. Enhco.

Post-scriptum 2. Autre oubli dans la liste des accordéonistes, le nom d'H. Hassler, que nous avons découvert récemment par un album solo. Il faut dire que j'avais trouvé son art un peu difficile pour moi en l'état actuel de mon expérience d'auditeur amateur d'accordéon.


vendredi 19 décembre 2014

vendredi 19 décembre - intermezzo en fêtes

... reçu ce message du duo Intermezzo. Un beau parcours en 2014 ; de belles perspectives pour 2015. On leur souhaite toute la réussite que leur talent mérite.

mercredi 17 décembre - à propos de free tango et du duo olivier manoury - sergio gruz

Pour mieux connaitre et situer Olivier Manoury, un clic sur le lien ci-dessous vers son site :
http://olivier.manoury.free.fr/olivefrancais.html



Notre intérêt pour Olivier Manoury se fondait jusqu'à il y a peu de temps sur les cinq repères suivants :

- son album "Solo" sous label Signature de France Musiques, 2002
- son dvd "Olivier Manoury Quartet, live at the New Morning", 2009
- une rencontre (avec W. Sabatier) dans le cadre des Nuits de nacre en 2013
- un concert, dans le même cadre, avec W. Sabatier et Juan.- José Mosalini, la même année
- un concert solo à Bourg Saint Andéol, en 2014

A quoi il faut ajouter maintenant "Free Tango", 2014, en duo avec le pianiste Serge Gruz. A quoi il faudra ajouter, du moins je l'espère, un album de 2011 intitulé "Bando Monk". Cet album est en effet encore disponible chez Amazon ou à la Fnac, celle-ci étant la plus avantageuse.

Quelques mots à propos de "Solo". De cet album, je retiens en particulier "Improvisation" et "El dia que me querias", le dernier morceau, que l'on retrouve en 6 sur "Free Tango". Continuité. Je retiens aussi les références qu'Olivier Manoury se donne au fil des titres de "Solo" : Th. Monk, T. Jobim, V. de Moraes, B. Evans, A. Piazzolla, F. de Caro, C. Gardel.

Un beau disque, très personnel, à l'intersection de diverses références qui jalonnent le parcours d'Olivier Manoury et suffisent à montrer la permanence d'une inspiration qui va en s'approfondissant.

Quelques mots sur le dvd enregistré en quartet au New Morning : cinq compositions d'O. Manoury, deux d'A. Piazzolla, dont "Bandonéon" déjà en 2 sur "Solo".

Ainsi donc je suis en train de découvrir peu à peu, au fil des écoutes, complètes ou ciblées, "Free Tango" et, en premières impressions, je le situe à l'intersection de trois pistes : tango et milonga, jazz, musique contemporaine. Découverte bien loin de son terme, tant chaque écoute peut en cacher une autre... Chaque écoute en effet me révèle une autre profondeur et d'autres intentions que je n'avais pas saisies d'emblée. Tous les morceaux mériteraient d'être cités, mais pour l'heure je suis particulièrement touché par quatre d'entre eux : "Volver", "Milonga gris", "Blue Milonga" et "El Dia que me quieras".  En les écoutant, une idée m'a traversé l'esprit, une idée que je ne cherche ni à analyser, ni à argumenter. Elle m'est venue, comme ça. Ce pourrait être le sous-titre de "Free Tango" : Tango pour le temps présent.

Essayons maintenant d'approfondir un peu. Parmi les quatre titres, je voudrais m'attacher particulièrement à "Volver" et "El Dia...". Ces deux titres sont en effet deux compositions de C. Gardel, disons deux classiques.  Et comme je les reconnais immédiatement, je suis sensible à la version décomposition/recomposition qu'en donnent O. Manoury et S. Gruz. Déconstruire/Reconstruire ! Version magnifique et épurée. Epurée, c'est-à-dire débarrassée des scories qui pourraient en troubler la ligne ; sans effet superfétatoire, sans facilités. Un travail de clarification, de filtrage, de distillation, de décantation... comme on voudra le dire. En tout cas un travail de réduction à l'essentiel. Autre qualité que l'on retrouve dans les deux morceaux et, plus généralement, dans tout l'album, une tension retenue, une sensibilité mesurée, réservée, contrôlée... On pourrait parler, si j'ose dire, d'un tango bien tempéré.

Mais, arrivé à ce point de ma démarche, une image me vient spontanément à l'esprit comme une évidence. Cette image, c'est une sculpture d'A. Giacometti : l'homme qui marche. Ce qui me frappe dans cette œuvre, c'est en effet l'obsession de réduire la figure de l'homme en mouvement à une vibration quasi immatérielle. C'est une vibration semblable que je perçois dans le duo de "Free Tango".

 

ps.- simple remarque. Curieusement, à l'écoute de "Volver", je trouve que le bandonéon sonne comme un accordina. Un beau son.   

lundi 15 décembre 2014

lundi 15 décembre - alerte agenda ! richard galliano et sylvain luc : la vie en rose

Richard Galliano annonce sur son site la sortie de son album en duo avec Sylvain Luc, intitulé "La vie en rose". Date prévue : 26 janvier.

La photo ci-dessous, de même que la liste des titres, est tirée du site de Richard Galliano.




La vie en rose
Richard Galliano et Sylvain Luc. 2015, Milan.

01. Douce joie
02. L'accordéoniste
03. Les amants d'un jour
04. La chanson des forains
05. Flambée montalbanaise
06. La foule
07. La goualante du pauvre Jean
08. L'hymne à l'amour
09. Je m'en fous pas mal
10. La vie en rose
11. Je ne regrette rien / 12 Passage
12. Jeannette
13. Mon Dieu
14. Aria
15. Paris
16. Sous le ciel de Paris / Je n'en connais pas la fin
17. Swing Valse

Richard Galliano, accordéon, accordina ; Sylvain Luc, guitare



 

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lundi 15 décembre - alerte agenda ! isabelle olivier : don't worry be harRpy

C'était, me semble-t-il, vers la mi-juin. isabelle Olivier avait lancé un appel à contribution pour mener à concrétisation un projet d'album. Le titre ? En forme de clin d'œil :" Don't worry, be haRpy". Bonne nouvelle : la sortie est annoncée pour la dernière semaine de janvier.

Isabelle Olivier joue de la harpe. Mais il n'y a pas que l'accordéon. On l'avait découverte par un album : "My Foolish Harp" - déjà, humour !- avec D. Venitucci, Youn Sun Nah, L. Sclavis et P. Erskine. On avait aimé. Et puis, on avait eu la chance de l'écouter en direct live à Toulouse dans le cadre de Jazz sur son 31. On avait encore aimé. C'est pourquoi on a envie de suivre son parcours.

Pour mieux la connaitre, un clic suffira...

http://isabelleolivier.com/

lundi 15 décembre - alerte agenda ! vincent peirani : living being

A vos agenda ! Le 27 janvier, sortie de l'album de Vincent Peirani : "Living Being". Label : ACT. On peut déjà le pré-commander sur Amazon.

dimanche 14 décembre - free tango

Il y a quelques jours, Françoise avait repéré sur Faceboock, l'annonce de la sortie du dernier opus d'Olivier Manoury : "Free Tango". Illico, on l'avait commandé. Et voilà qu'à notre retour de Toulouse, où l'on est allé jouer Papou-Mamou, on trouve dans la boite à lettres une enveloppe de format carré, heureuse surprise parmi nombre de prospectus et autres publicités, sans compter diverses factures : eau, électricité, gaz, entretien du jardin...

'Free Tango". L'objet est joli. Agréable à regarder. Plein d'humour. Olivier Manoury, bandonéon, Sergio Gruz, piano. Dessin de couverture : Abigaël Dumontier.



"Free Tango", forcément ça fait penser à free jazz. La rencontre du tango, son histoire, ses mélodies, ses codes, d'une part et, d'autre part, de l'improvisation, de la créativité, des tâtonnements du jazz, l'un et l'autre influencés par la musique contemporaine et son esprit de recherche.

Le premier titre annonce, si je puis dire, la couleur de l'album ou, en d'autres termes, le style de collaboration entre le piano et le bandonéon. En parcourant la liste des douze morceaux, on note des titres connus, comme "Volver" ou "El dia que me quieras" de C. Gardel, ou encore "La Cumparsita" ; on note des milongas, comme "Milonga gris" ou "Blue milonga". Autant de repères pour une première écoute. Mais, on en reparlera. En tout cas, et ça ne trompe pas, tout de suite morceau après morceau, on a envie d'écouter encore et encore le duo.

Et, alors qu'on écoute cet album, silencieusement, tout à sa découverte, Françoise dit : "Ils ont un beau son". Tout est dit pour cette première approche.


lundi 8 décembre 2014

lundi 8 décembre - connaissez-vous hans hassler ?

Il y a quelques jours, comme je parcourais les offres de Paris Jazz Corner quant à l'accordéon, je tombai tout à coup sur l'image d'un cd : "Sehr Schnee Sehr Wald Sehr", label Intakt, 2008, cd occasion, 10 euros.  Un album solo d'un accordéoniste dont j'ignorais le nom jusqu'à ce jour : Hans Hassler.

Evidemment, intrigué et curieux, je n'ai pas hésité une seconde à le commander sans chercher d'abord quelque information que ce soit sur cet artiste à la barbe fleurie. C'est ainsi que quelques jours plus tard, j'ai découvert cet opus. Etonnant ! Si j'osais, je dirais un opus sui generis, un cas d'espèce. Un certain phrasé, un soufflet "hénaurme", une inspiration qui ne l'apparente à aucun style ou école connus, du moins de moi.

Après l'avoir écouté, je reste perplexe.

Du coup, j'ai cherché à en savoir un peu plus sur ce compositeur-interprète, mais ce ne fut pas facile. Tout au plus ai-je appris qu'il est né en Suisse en 1945 et qu'il a publié ses œuvres sous label Intakt Records. C'est pourquoi, pour l'heure, je me contente de donner ici deux documents de nature, me semble-t-il, à le situer quelque peu :

1.- un article excellent, selon moi, dont je cite ci-dessous le paragraphe concernant Hans Hassler

Avec Sehr Schnee Sehr Wald Sehr, le Zürichois lance un nouveau défi en se livrant à l’exercice périlleux et aventureux du solo. Considéré comme le maître suisse de l’accordéon, son parcours en dit long sur la diversité de ses collaborations : folk, musiques de films, jazz, classique et bien sûr musiques improvisées, ce dont il est question ici. Ce disque se présente comme une succession de pièces alternées avec de courts intermèdes, ce qui donne l’impression d’une suite. Les thèmes longs  lui permettent de creuser la masse sonore de l’instrument dans sa globalité ; alors toutes les explorations deviennent possibles, et avec la plus grande attention. Le premier titre, qui introduit fidèlement la couleur d’ensemble, incite l’auditeur à se concentrer sur la suite. On devine que Hans Hassler écrit aussi pour le cinéma tant la charge affective est forte, même en l’absence des images. Il expose ce que l’instrument peut aussi être, en laissant de côté le registre des musiques traditionnelles, et sur « SoGeKü-UpMi ! », on identifie de loin la décomposition d’une valse qui aurait pu être « musette » si Hassler ne se l’était pas autant appropriée. Car, décomplexée, loin de tous souci de classification, la musique fait preuve ici d’une maturité et d’une liberté exemplaire. Une façon assez symbolique de concevoir la musique en solo.
 
Armel Bloch
Source : chronique publiée le 22 septembre 2008 sur le site Citizen Jazz
 
2.- les titres accessibles par Deezer, soit une liste de 5 top titres ; les 15 titres de "Sehr Schnee Sehr Wald Sehr", album publié en 2008 ; les 16 titres de "Hassler" - tout simplement - un disque joué en quartet et publié en 2013. On notera que les dits titres ont des durées très variables, de quelques secondes à sept ou neuf minutes, jusqu'à dix-sept.  

 http://www.deezer.com/artist/4072043



 

samedi 6 décembre 2014

dimanche 7 décembre - une autre approche de luciano biondini

J'ai dit hier mon intérêt pour l'accordéoniste Luciano Biondini et j'ai essayé de reconstituer comment j'avais essayé de le connaitre en m'informant sur son parcours. Un vif intérêt, mais une recherche plutôt livrée au hasard et sans souci aucun de chronologie ni d'exhaustivité. Une recherche "au fil du hasard". C'est ainsi, chemin faisant, que je me suis donné, le concernant, une sorte de savoir expérientiel, très personnel donc, dénué de toute intention objective ou, encore moins, scientifique. Je ne voulais pas en effet l'aborder en balisant mon approche avec des informations ni sur sa biographie, ni sur son style. Je ne le voulais pas pour ne pas risquer de réduire son parcours à ce qui aurait pu apparaitre comme une trajectoire plus ou moins déterminée. Je me rends compte d'ailleurs maintenant que cette démarche est celle que j'utilise dans tous les cas où je m'intéresse à un accordéoniste, une démarche faite de zigs et de zags certes, mais obstinée. Une démarche qui s'apparente plus à la construction d'un puzzle qu'à une méthode linéaire.

Mais, maintenant que j'ai reconstitué mon propre parcours expérientiel quant au jeu et au style de L. Biondini, disons que je me suis fait ma propre idée à son sujet, il me semble intéressant aussi de reconstituer la chronologie de ses disques, à partir de mon propre fonds, même si sans doute il y en a d'autres que je ne connais pas.

1.- "Les cosmonautes russes", Label bleu, 2002
2.- "Latakia Blend", Enja, 2002, avec G. Mirabassi et M. Godard 
3.- "Morton's Foot", Enja, 2003, sous la direction de Rabih Abou-Khalil, avec G. Mirabassi, M. Godard et J. Cagwin entre autres
4.- "['tu:ba'tu:ba'tu:], Enja, 2003, avec M. Godard, D. Bargeron et K. Dennard
5.- "Terra Madre", Enja, 2005, en duo avec J. Girotto
6.- "Em Português", Enja, 2008, sous la direction de R. Abou-Khalil, avec M. Godard, J. Cagwin et Ricardo Ribeiro, chant
7.- "What is the There what is not", Intakt, 2011, en trio avec M. Godard et L. Niggli
8.- "Hungry People", World Village/Harmonia Mundi, 2012, sous la direction de R. Abou-Khalil avec M. Godard, J. Cagwin, et Gavino Murgia, saxophones et voix
9.- "Mavi", Intakt, 2013, en trio avec M. Godard et L. Niggli
10.- "La Strada invisibile", Rita Marcotulli et L. Biondini Duo Art, Act Music, 2014

En 1, L. Biondini participe à une sorte de méga-opéra, une machinerie instrumentale et humaine absolument "hénaurme" ; puis deux lignes apparaissent, qui s'entrecroisent, la ligne "R. A,bou-Khalil", d'une part, et d'autre part la ligne "M. Godard, tuba" avec tels ou tels autres collègues, suivant les albums ; et enfin, en 10 - évolution ? changement de cap ? opportunité ?  -  ce dernier opus magnifique en duo avec R. Marcotulli. Histoire à suivre...  De même, histoire à suivre : les collaborations avec Mirabassi ou Girotto ou Cagwin...    

post-scriptum.- on ne manquera pas de noter au passage les labels : Label bleu, Enja, Intakt, Act... Excusez du peu.
 

vendredi 5 décembre 2014

samedi 6 décembre - luciano biondini

Je me souviens. C'était une fin d'après-midi, au Parvis. J'explorais le rayon des disques. Tout à coup, la couverture d'un album avait attiré mon regard : "Rabih Abou-Khalil / Morton's Foot".  Intrigué, j'avais consulté le dos de la pochette et ainsi découvert la présence d'un accordéoniste, à savoir Luciano Biondini, dans une formation de six musiciens plus le sound engineer. Je me rappelle avoir décidé alors de m'informer sur cet accordéoniste. C'est ainsi qu'a commencé mon intérêt pour son parcours, un intérêt appuyé sur la recherche de ses disques mais, je m'en rends compte maintenant, sans aucun souci ni de chronologie, ni d'exhaustivité. Au fil du hasard. Je note d'autre part en parcourant la liste des musiciens de cet album  la présence de G. Mirabassi, clarinette ou de Michel Godard, tuba, ou encore de Jarrod Cagwin, batterie, qui ont participé à plusieurs disques avec L. Biondini.


Plus tard, j'ai trouvé deux autres albums signés Rabih Abou-Khalil : "Hungry People" et "Em Português" où L. Biondini était présent. Chaque fois sa présence m'intéressait, même si je pouvais la juger trop discrète.

Plus tard, ce fut la révélation d'un disque magnifique, en duo, de L. Biondini et Javier Girotto, saxophones et flûte : "Terra Madre". Puis, un autre album que je place très haut : "Latakia Blend", sous le nom de G. Mirabassi, avec la présence de L. Biondini et Michel Godard.

Dans cette discographie, un opus "hénaurme", hors normes : "Les cosmonautes russes" de Battista Lena. Une fresque, un opéra, que sais-je, avec des chœurs impressionnants et la banda "Bonaventura Somma" avec pas moins de soixante-dix instrumentistes. Et encore L. Biondini, et encore G. Mirabassi, entre autres. 

Et puis, un disque surprenant : "['tu:ba'tu:ba'tu:] sous les  noms de Michel Godard et Dave Bargeron, respectivement tuba et serpent, tuba et saqueboute. Et L. Biondini à l'accordéon. Victoria. Forcément !

Après, il y a seulement quelques semaines, la rencontre avec un disque admirable, sous label Act, un disque en duo : "la Strada Invisibile". Rita Marcotulli, piano et L. Biondini, accordéon. Un disque publié en  2014. Pour moi, ce dernier prend une nouvelle dimension.

http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/search?q=la+strada+invisibile

Et puis, les événements se précipitent. C'est en parcourant les offres de Paris Jazz Corner que je découvre un album de L. Biondini, M. Godard et Lucas Niggli, batterie : "What is There What is Not". Avec quelques titres exceptionnels comme, en 3, "Adagio in F de la sonate pour violon BWV 1016" de J.-S. Bach, arrangements de M. Godard, ou, en 6, "What is There What is Not" de L. Biondini lui-même. Entre autres, car les neuf titres mériteraient d'être cités. Et, c'est là que les événements se précipitent, à peine avais-je passé commande de cet album, que je découvrais l'existence d'un autre :"Mavi" avec le même trio. Le premier étant publié sous label Intakt en 2011 et celui-ci sous le même label en 2013.

Dix albums donc pour mieux connaitre Luciano Biondini. Ah ! J'allais oublier : il y a quelques années, dans le cadre du festival Jazzèbre, à Perpîgnan, on avait pu le voir et l'écouter en direct live. Le souvenir de sa posture et de son visage m'aide à me le représenter jouant de l'accordéon quand j'écoute un de ses disques.

http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/search?q=biondini+rabih+abou-khalil


vendredi 5 décembre - prélude d'airelle besson et nelson veras


Quand je découvre un nouvel album ou tout simplement un morceau, j'essaie, autant que faire se peut, de l'écouter sans a priori, sans représentation préalable, ce qui n'est guère facile car on en sait toujours peu ou prou quelque chose. Je m'efforce d'adopter ce que l'on pourrait appeler, en empruntant le terme aux psychanalystes, une attitude d'attention flottante. Une attention intense qui laisse émerger librement mes impressions et les notions qui y sont associées.

C'est ainsi qu'à l'écoute de "Prélude", l'opus récent d'Airelle Besson et Nelson Veras, deux notions me viennent à l'esprit : "demi-teinte" et "ligne claire". Deux notions dont l'association peut sembler de prime abord contradictoire ou, pour le moins, paradoxale. La notion de demi-teinte connote en effet une couleur plus ou moins complexe, obtenue par un mélange, ou encore l'idée de nuances, de couleur atténuée et plus ou moins intense. En tout cas, le résultat d'un certain mélange. Ni clair, ni foncé. A contrario, la notion de ligne claire renvoie à des qualificatifs comme lumineux, net, manifeste, évident, sans détour, simple ; le contraire de compliqué, opaque, embrouillé, hermétique ou même jargonneux. Mais justement il ne s'agit pas pour moi de choisir entre ces deux notions  quelle serait la plus juste et la plus pertinente. C'est dans leur tension même en effet que je trouve la qualité essentielle de cet album, qu'il s'agisse de la trompette d'Airelle, de la guitare de Nelson ou de leurs dialogues, tout en finesse et discrétion, justesse et rectitude.

Mais je n'oublie pas le titre : "Prélude". Un coup d'œil au Petit Robert me semble tout à fait éclairant pour mieux saisir l'intention du duo. On peut lire que le mot  "Prélude" désigne :

1.- une suite de notes que l'on joue pour se mettre dans le ton,
2.- une pièce instrumentale ou orchestrale de forme libre qui sert à introduire  une autre pièce ou qui constitue un tout par elle-même,
3.- une annonce, un commencement, un discours préliminaire, un prologue.

J'en retiens l'idée de pièce à la fois achevée et inachevée, complète et incomplète ; l'idée de préambule et d'ouverture. Le contraire de conclusion, de clôture ou de fermeture. Et en effet l'écoute de "Prélude" est bien une invitation et une incitation à imaginer d'autres développements, d'autres pistes, d'autres horizons. Une invitation à rêver.

"Prélude", La Girafe, 2014, made in Czech Republic, est composé de 11 titres : 8 d'Airelle, un, "Vertiges" de Nelson, un, "O grande Amor" d'A. C. Jobim et un, "Body and Soul" de J. W. Green.

jeudi 4 décembre 2014

jeudi 4 décembre - où il est question de méthode et de suggestions

Je n'ai pas à proprement parler de méthode de découverte des disques d'accordéon et le plus souvent je m'en remets au hasard d'explorations plus ou moins erratiques pour aller à leur rencontre. Je parcours en tous sens YouTube, je visite Amazon, je consulte les pages de recherche avancée de  Paris Jazz Corner, je vais voir ce que propose la Fnac, j'écoute les propositions de Françoise pour qui Facebook est une mine inépuisable, je ne quitte jamais l'hypermarché sans faire un détour par le Parvis, je fais confiance aux articles de la revue "Accordéon et accordéonistes". Etc... etc... D'habitude, sans qu'il s'agisse d'une démarche réfléchie et délibérée, quand j'ai mis la main sur un album, je l'écoute en boucle jusqu'à saturation, jusqu'au moment où tout naturellement, l'écoute in extenso fait place à une écoute sélective et ciblée, d'ordinaire réduite à trois ou quatre titres. qui seront pour moi comme une sorte de référence. Arrivé à ce point, je range l'album à sa place alphabétique et ainsi de suite de disque en disque. L'un n'attend pas l'autre. Mais, bien sûr, je ne m'interdis pas d'intercaler dans ce cheminement de découverte quelques écoutes pour le plaisir  des retrouvailles. En tout cas, j'essaie toujours de contrôler le nombre des albums à découvrir, jamais plus de trois en même temps. En résumé, une méthode spontanée, mais bien établie, en cinq moments : écoute en boucle, saturation, écoute ciblée, classement alphabétique, mise en forme de mes impressions dans un article de ce blog.

Mais voilà que ces derniers jours, la mécanique s'est emballée. La pile des albums à écouter s'est tout à coup brusquement élevée de plusieurs degrés. Pour cause, une succession ininterrompue et quasi quotidienne d'offres toutes plus excitantes les unes que les autres. Le Parvis, Amazon, la Fnac, Paris Jazz Corner et surtout les échanges de Françoise avec des musiciens lui signalant la sortie de leur dernier album, etc... etc... A ne plus savoir où donner de l'oreille. En tout, onze disques qui, tous, à des titres divers méritent attention et intérêt. Onze opus dont je ne sais si j'aurai le temps et le loisir de dire pourquoi j'ai plaisir à les écouter. C'est pourquoi, et c'est une manière de faire le point, j'en donne ici la liste à titre de suggestions.

- "Silk Moon" de Renaud Garcia-Fons, contrebasse à cinq cordes, et Derya Türkan, kamanche, un instrument de type vielle venu d'Iran. La rencontre de deux instruments à cordes et de deux instrumentistes hors pair.
- "Bellamar" de Manuel Delgado. Un disque de flamenco avec, sur deux titres, Carmela Delgado au bandonéon.
- "Uri Sharlin and the Dogcat Ensemble / Back to the Woods". Un album plutôt éclectique où l'on croise Hermeto Pascoal, certains accents de rock et de reggae aussi, et même des oiseaux du Costa-Rica.
- "Knee-Deep in Heaven / Janusz Prusinowski Trio", du trad' polonais avec un bel accordéon, très présent et festif.
- "Sehr Schnee Sehr Wald  Sehr", solo d'Hans Hassler. Un jeu de soufflet impressionnant. Ce n'est pas de l'accordéon facile, mais c'est un plaisir rare d'entrer dans le monde d'H. Hassler.
- "Barbara-Fairouz" avec la voix de Dorsaf Hamdani et l'accordéon de Daniel Mille. Parce que c'est Barbara, parce que c'est D. Hamdani, parce que c'est Daniel Mille au sommet de son art.
- "Cierra Tus Ojos / Daniel Mille Astor Piazzolla". Parce que c'est Piazzolla, parce que c'est Daniel Mille qui nous donne avec cet opus sa lecture de Piazzolla. Astor revisité par trois violoncelle, une contrebasse et un accordéon.
- "What is there what is not" de Biondini, accordéon, Godard, tuba, serpent, basse, Niggli, batterie.
- "Mavi" des mêmes, parce qu'on ne se lasse pas de les écouter et que leur monde est littéralement fascinant.
- "At the End of the Day" de Federico Casagrande avec, entre autres, Vincent Peirani à l'accordéon. des compostions très modernes, très contemporaines pour ne pas dire d'avant-garde. Parce que Vincent, c'est Vincent ! Et que c'est bien de découvrir la guitare acoustique de F. Casagrande.
- "Prélude" d'Airelle Besson, trompette, et Nelson Veras, guitare. Airelle, on la connaissait comme membre d'un quartet, dont L. Suarez était le leader, un quartet en hommage à C. Gardel. On avait eu la chance de l'écouter plusieurs fois avec de plus en plus de plaisir. Nelson Veras, on le connaissait par sa participation à "Confluences" de J.-L. Matinier et, récemment, par sa participation à la formation de F. Viale, à Tulle d'abord puis à Castres. Une finesse qu'on n'oublie pas. Leur disque : un vrai coup de cœur ! Une sorte de fragilité obstinée. Tout en finesse.


post-scriptum - Juste un dernier mot pour signaler la sortie du dernier opus d'Olivier Manoury, bandonéon, et Sergio Gruz, piano :"Free Tango Duo".

https://www.youtube.com/watch?v=_4JWcQQq6BQ



mercredi 3 décembre 2014

mercredi 3 décembre - accordéon et accordéonistes est arrivé-é-é...

"Accordéon et accordéonistes", numéro 147, décembre 2014, est arrivé. Une bonne livraison, dont je retiens en particulier huit articles en fonction de mes intérêts personnels pour l'accordéon.

- D'abord, page 7, une présentation de l'anthologie de l'accordéon : 151 titres dans un coffret de 6 cds plus un livret de 48 pages. Tous les titres enregistrés par Eric Bouvelle avec une douzaine de musiciens et des invités. Une somme ! Une œuvre monumentale. Un bon de commande est inclus... 60 euros, port compris. Une idée à suggérer au Père Noël !

- Ensuite, en "Tête d'affiche", Anne Niepold, à l'occasion de la sortie de son album :"Musette Is Not Dead". Propos recueillis par Françoise Jallot. On connait mieux Anne Niepold. En prime, son commentaire sur sept titres.

- Un entretien d'A. Girard avec Youen Paranthoen, musicien breton : son parcours, sa conception de la musique, ses rêves et ses projets. Intéressant !

- Entretien de C. Barray avec Cyrille Broto. Encore un accordéoniste diatonique, comme les deux précédents. Un hasard ?

- Un entretien signé F. Couvreux avec Bertrand Lemarchand - accordéon chromatique - à propos de son premier album sous son nom : "Clair obscur". Une présentation chaleureuse qui donne envie d'écouter cet album. B. Lemarchand donne ses références : Piazzolla, Morricone, S. Leone, N. Rota, M. Jarre, E. Satie, S. Rachmaninov, M. Ravel... Et encore, P. Metheny, C. Baker, B. Evans, J. Garbarek, M. Davis, Pink Floyd, Police, The Dooble Brothers.

- Entretien de F. Jallot avec Lysandre Donoso, accordéoniste et bandonéoniste passionné de tango. Forcément ! Je le cite : "Le bandonéon a un son très mélancolique, qui peut être à la fois très doux à la main gauche et très agressif à la main droite. Deux notes peuvent suffire à émouvoir. Le bandonéon a aussi une dynamique exceptionnelle qui offre une palette de contrastes et d'accents  très large et indispensable au tango".

- Evidemment, page 26, la très culturelle page "Accordéons d'antan, accordéons lointains" signée Gérard Dôle. Pour cette livraison, portrait format carte postale du sieur "Michele Vettes, jeune virtuose napolitain de l'accordéon en 1910". Jubilatoire !

- Après un survol du cahier du musette (*), un dernier arrêt sur la page 81, "Le meilleur pour la fin" (sic !), consacrée à un accordéoniste russe né en 1990 : Vitaly Kondratenko".

Voilà ! C'est tout pour aujourd'hui...  

(*) Un simple survol de ce cahier car, de numéro en numéro, j'ai l'impression de retrouver chaque fois le même article, le même texte, les mêmes photos, les mêmes attitudes, les mêmes sourires qui m'apparaissent comme relevant d'une littérature et d'une imagerie néo-sulpiciennes. Sans doute est-ce que je manque de finesse pour distinguer entre les vies de saints personnages.



lundi 1 décembre 2014

lundi 1er décembre - koikadi françoise à propos de "cierra tus ojos" ?

Dimanche soir, Françoise, qui est restée vissée à son bureau toute la journée, mis à part le temps du déjeuner, émerge, s'étire, sourit et murmure :"C'est bon !"

J'ai compris. Elle vient de publier un texte sur "Cierra tus Ojos" qu'elle a écouté en boucle tout en prenant notes sur notes. Pour consulter son article, un clic suffit.

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2014/11/daniel-mille-cierra-tus-ojos.html

Nota bene.- Ci-dessous, la première photographie, c'est le bureau de Françoise dans l'instant qui suit la publication de son article. La seconde, c'est le mien au même moment. Chacun son style !