mardi 28 octobre 2014

mardi 28 octobre - daniel mille et son quintet à jazz sur son 31

Pour se faire une idée du style de Daniel Mille, un clic suffit :

http://latableverte-productions.fr/daniel-mille-quintet/

Mais pourquoi cet article à propos du Daniel Mille Quintet ?  En fait, depuis un certain temps, l'envie nous démangeait sérieusement de retrouver Daniel Mille en direct live, Manque d'occasions, manque de possibilités, à plusieurs reprises nous avions dû renoncer à assister à ses concerts. A regret. On commençait, faute de mieux, à connaitre ses albums par cœur. C'est pourquoi, lorsque Françoise a repéré son inscription au calendrier de Jazz sur son 31, le 24 octobre, à 18h30, à l'Automne Club, on n'a pas hésité une seconde. Juste le temps de proposer à Charlotte de nous accompagner et c'était fait : trois billets.

Et puis, ce vendredi, moyennant une attente d'une heure et malgré une panne de métro - je ne vous dis pas la course pour rejoindre à pied le lieu du concert - on s'est installé au premier rang, en plein milieu. On aurait laissé nos places pour rien au monde.

Pourquoi on admire Daniel Mille au plus haut point ? Difficile à analyser, encore plus difficile d'expliciter cette admiration. Pourtant, je veux bien essayer. Sans chercher à mettre un ordre artificiel dans mes impressions, je note un jazz en demi-teinte, qui est le registre que j'affectionne particulièrement, une poésie intimiste et pudique, une rêverie douce-amère, un regard sur le monde mélancolique et serein, des confidences aux couleurs d'un certain vague à l'âme. Voilà pour la signification que je perçois de ses compositions ou des morceaux qu'il interprète. Quant à sa présence en concert,  je la trouve - paradoxe ! - chaleureuse et distanciée. Présent/absent ; ici/ailleurs. Présence inséparable en l'occurrence de l'homogénéité du quintet. Pas d'excès, pas d'effets faciles, une prestation très professionnelle, i.e. très respectueuse du public. Une communication à demi-signes entre les cinq musiciens. Suivant l'expression de la sagesse antique : "Rien de trop !"

Mais, pour expliquer mon admiration, je voudrais citer un témoin digne de confiance, Pierre Barouh, qui écrit à propos du premier album de Daniel Mille : "Sur les quais" , Saravah, 1993 : " Premier album de Daniel Mille. L'élégance. C'est vraiment d'élégance dont il est question, de fond, de forme et d'esprit [...] J'attends le jour où [...] Daniel Mille rencontrera Antonio Carlos Jobim* et qu'ensemble ils feront de la musique.
* Tous les deux savent jouer une note, la note, là où beaucoup en jouent six".

Quelques mots sur le quintet et sur le programme de ce vendredi 24 octobre.

Le quintet est composé de Daniel Mille, accordéon, Julien Alour, bugle, Andy Barron, batterie, Pascal Berne, contrebasse et Alfio Origlio, piano.

Quant au programme, bien entendu, je ne l'ai pas noté sur le vif, mais je peux en reconstituer une partie :

- Tiré de l'album "Après la pluie", j'ai donc retenu "Après la pluie", "Oblivion", "La valse des adieux", "Ouro Preto", "Les soirs de pleine lune"" ;
- de l'album  "L'attente", "Fin d'été" et "L'attente" ;
- de l'album "Entre chien et loup", "Les minots".

Ce fut un concert magnifique à l'issue duquel on a eu le plaisir d'échanger quelques mots avec Daniel Mille puis, chemin faisant vers la maison, d'échanger nos impressions avec Charlotte, qui était sous le charme, pour notre plus grand bonheur.

Post-scriptum. Evidemment, interdiction, au cours du concert, d'enregistrer du son ou de prendre des photos, avec ou sans flash. Ma stratégie de contournement : j'attends le moment ultime des rappels et, malgré l'avertissement, j'essaie de photographier les attitudes et les postures qui me paraissent les plus significatives, les plus chargées de sens. En faisant l'hypothèse que personne ne viendra alors me rappeler l'interdiction. Jusqu'ici, ça a marché...

- 19h51. Quand la voix de Daniel Mille et son accordéon se font écho. Je trouve sa voix, aigue et voilée, particulièrement expressive et émouvante.    


- 19h53. C'est cette attitude de Daniel Mille qui m'a suggéré l'idée d'une présence/absence de sa part.
Une présence comme en retrait pour mieux laisser ses quatre collègues s'exprimer.


- 19h57. Un peu décalé, un peu de profil.


- 19h59. Une posture souvent répétée, en accompagnement de Julien Alour au bugle.


- 19h59. Dans la même minute.


- 19h59. Toujours la même minute.


- 20h00. Le concert s'achève. L'intensité du moment se lit sur le visage de Daniel Mille.



..................

Et enfin, un document dont je ne vous dis que ça... Il vaut le déplacement... Une certaine version du magnifique morceau :"Les beaux jours". Juste pour le plaisir...

https://www.youtube.com/watch?v=UsxDGqaGuOY


jeudi 23 octobre 2014

jeudi 23 octobre - vincent peirani et émile parisien à jazz sur son 31

Mardi 21, 18h30, Jazz sur son 31, Magic Mirrors dans la cour de l'hôtel du département : Vincent Peirani-Emile Parisien. Avec nous, Charlotte et Camille. Le bonheur promet d'être complet. Et en effet il le sera : le concert d'abord, puis la rencontre avec Ferdinand Doumerc, le saxophoniste de Pulcinella, dont je trouve le style parent de celui d'Emile Parisien, et encore quelques mots échangés avec Vincent... et enfin le dîner chez "le japonais", près de la place Wilson. Les filles sont sur leur petit nuage. Nous aussi.

Le programme du concert reprend largement celui de l'album du duo : "Belle Epoque". Entre autres morceaux, je note au passage "Egyptian Fantasy", de S. Bechet, "Song of Medina" du même, "Hysm" et "Place 75" d'E. Parisien, "Schubertauster" de V. Peirani, "Dancers in Love" de D. Ellington ou encore, "3 temps pour Michel P." de Vincent Peirani, titre tiré de "Thrill Box".  Bien entendu, je n'ai pas noté sur le moment la suite des morceaux et je m'en tiens à ce qui me revient en mémoire en cet instant. Ce ne sont pas les titres qui m'auraient le plus frappé, car tout était d'un tel niveau que je suis bien incapable de faire la moindre différence entre les uns et les autres. Disons pour faire bref que l'ensemble du concert fait partie de "mes mémorables".

Encore une fois, je trouve difficile, pour ne pas dire impossible de trouver les mots et les phrases pour exprimer mes sensations, mes impressions et mes émotions. Pourtant ce qui m'a frappé et même fasciné c'est d'assister à la création d'une musique qui se manifeste sur le vif. Avec toutes les prises de risques qui y sont afférentes. Jamais l'expression "en direct live" n'a  mieux trouvé son sens. Ce qui plus précisément encore m'a fasciné, c'est le travail de déconstruction/reconstruction appliqué à chaque morceau. Déconstruction et pas démolition. Nuance ! Comme un travail, très fin, très délicat de mise en pièce d'une mélodie initiale, de décomposition/recomposition. Suspense garant ! On se dit à chaque instant :"Mais, qu'est-ce qu'ils vont inventer ?" Et ça, avec une belle dose d'humour, de confiance et de complicité entre Vincent et Emile.

Mais, bon, même si les mots me manquent, je vous le dis : "un concert mémorable".

Post-scriptum. Bien entendu, avant le concert, une voix suave mais plutôt péremptoire rappelle qu'il est interdit de faire tout enregistrement de sons ou d'images. Pas de photos donc, avec ou sans flash. Dont acte. Mais, au moment des rappels, je m'autorise quelque liberté avec cette interdiction. Entre 20h01 et 20h09, en contrebande, je fais une douzaine de photos volées du deuxième rang, entre les têtes des deux spectateurs du premier rang devant moi. J'en garde cinq, que j'ai plaisir à regarder, je l'avoue.

D'abord, le duo. Une image assez fidèle de la posture du duo, avec Vincent pieds nus.



Et puis quatre autres images de Vincent avec sa nouvelle coupe de cheveux. Un  look de yogi. Une musique flamboyante !









mardi 21 octobre 2014

mardi 21 octobre - richard galliano à jazz sur son 31

Hier, lundi 20 octobre. Le Big Band 31 invite Richard Galliano dans le cadre du festival Jazz sur son 31. Françoise a réservé non sans difficultés deux places à Odyssud : rang Q, sièges 18 et 20. A 19 heures, on dîne, fort bien ma foi, au restaurant des artistes. On s'installe à 20h15 dans la salle qui se remplit. Je prends une photographie de ce lieu magnifique. Il est strictement interdit en effet d'enregistrer quelque image ou son que ce soit durant le concert. Lequel concert commence à 20h30. Une belle organisation. Je note par exemple l'absence complète de câbles sur le sol de la scène, ce qui est rarissime. Quant à l'acoustique, c'est la perfection même.   



Après le concert, entre 22h30 et 23h00, on prend un dernier pot au bar des artistes. On a du mal à analyser notre enthousiasme. Un concert à la hauteur de nos attentes. C'est tout dire ! J'essaie, ci-dessous, de garder quelques traces de nos échanges, à chaud...

Le Big Band 31, ce sont cinq saxos/flûtes, quatre trompettes, quatre trombones, un contrebassiste, un batteur et un pianiste, aussi chef d'orchestre. Le Big Band, ce sont en même temps autant de solistes magnifiques. Et puis, avec eux, invité de prestige, Richard Galliano.

Ce qui me frappe durant tout le concert, c'est la puissance du big band et en même temps son jeu plein de nuances et de couleurs variées. Après deux morceaux introductifs, "Vent d'Espagne" composé par l'un des saxophonistes et un arrangement de Bill Evans, entrée en scène de Richard Galliano. Lui aussi, devant le big band "puissantissime", il manifeste une présence incroyable... Ce qui me frappe, c'est sa créativité, une manière de toujours nous surprendre. Et une façon, bien à lui, de nous laisser croire que tout ça coule de source.

A plusieurs reprises, Richard Galliano et le big band interprètent des chansons de Claude Nougaro. Quels arrangements ! Magnifique hommage. Parmi les rappels, une version du "Tango pour Claude / Vie, violence" sublime. A la fin, Richard Galliano prend le micro et encore tout essoufflé il dit :"Je crois que Claude aurait aimé cette version". Un concert d'exception avec le Big Band 31 donc et deux invités : Richard et Claude. Vraiment, Toulouse, quelle ville de culture !

......

Tout en évoquant le concert d'hier soir, je me rends compte qu'une image s'impose de plus en plus à mon esprit, c'est celle de Richard Galliano, seul devant le big band, comme un surfeur qui plane sur la crête des vagues, non pour s'y confronter et s'y opposer, mais pour en apprivoiser l'énergie. Bien sûr, cette évocation demanderait à être approfondie et peut-être même vérifiée quant à sa pertinence, mais, pour l'instant, elle me plait assez. Le big band comme un océan déchaîné, Richard Galliano comme un surfeur entre ciel et eau, loin de la terre.

vendredi 17 octobre 2014

vendredi 17 octobre - marian badoï trio : bunica

Il y a quelques jours, suivant notre rituel hebdomadaire : courses (alimentaires) à l'hypermarché, vider le contenu du caddy dans la voiture, faire un tour (culturel) au Parvis, on tombe sur un disque égaré dans le secteur du blues : "Marian Badoï Trio / Bunica", Lamastrock, 2014.

Une couverture noire : à gauche, un guitariste aux pieds nus ; au centre, un contrebassiste ; à droite, un accordéoniste, dont on peut facilement identifier l'instrument : un accordéon-piano Weltmeister. Pas de doute, il y a là un double parfum, manouche - le guitariste et la contrebasse - et tzigane, version Roumanie - l'accordéon-. Le Weltmeister évoque en effet immédiatement Ionica Minune ou Roberto de Brasov.

De retour à la maison, on n'est pas déçu : virtuosité, improvisation, respect de la tradition. Suivant le titre d'une émission de la télévision, on pourrait dire de cet album :"Des racines et des ailes". Et, pour faire connaissance avec ce trio, trois documents YouTube, qui présentent trois titres de l'album.

1. - "Romans", 3:46
https://www.youtube.com/watch?v=7zKxQQdrLZs

2. - "Suite pour cymbalum",  3:43
https://www.youtube.com/watch?v=Or7WYCJrGtU

3. - "Guitare si basse",  4:53
https://www.youtube.com/watch?v=GLFdZ7hNPAM&index=3&list=PL7IDzA7kmLCggGWzBYUQI1AqzOen-5L1t

p.-s. Autre adresse, celle de l'éditeur, où l'on peut écouter le titre 1, "Les gosses de la rue".
http://www.lamastrock.com/marian-badoi-trio/


jeudi 16 octobre 2014

jeudi 16 octobre - philippe ollivier et le p'tit cirk à bidos


On connaissait Philippe Ollivier par deux cds : d'une part, "Malenki Miki / Musique en liberté dans la zone interdite", 2008, d'autre part "OstinatO", 2009.  Le premier est l'enregistrement d'un solo au bandonéon sur la zone même de Tchernobyl. Un disque émouvant par ses conditions mêmes de création. L'autre est un duo : Philippe Ollivier, bandonéon, accordéons, samples, compositions, et Yannick Jory, saxophones, samples, composition, avec Hélène Labarrière à la contrebasse comme invitée sur cinq titres. Un disque fascinant en ce sens que de morceau en morceau il construit un monde comme une sorte d'envoutement ou même d'hypnose.

Et voilà qu'il y a quelques semaines, je reçois de Philippe Ollivier un courriel où il m'informe de la venue du "P'tit Cirk" à Bidos, commune voisine d'Oloron, et où il me propose très gentiment de nous inviter, Françoise et moi, si nous souhaitons assister au spectacle le 15 octobre. J'avoue ne pas avoir d'autre information sur "Le P'tit Cirk" et n'avoir aucune idée précise de ses prestations, mais la présence même de Philippe Ollivier suffit à nous décider à lui répondre favorablement. C'est en effet une belle occasion d'écouter un musicien que l'on apprécie mais que l'on a peu l'occasion d'écouter, du moins en direct live.

Et donc, ce mercredi, un peu avant 20 heures, nous voilà devant l'entrée du "P'Tit Cirk", en réalité pas si petit que ça.


En entrant, on est accueilli par le son d'un bandonéon et d'un saxophone. Une musique venue du ciel. On lève la tête, il est bien là, tout en haut d'un mat, à plusieurs mètres du sol.


De l'autre côté du centre de la piste, le saxophone. On reconnait immédiatement le monde de l'album "OstinatO".

Je fais quelques photographies pendant que les gradins se remplissent. On fait le plein. Bonne initiative de ma part, car, pendant le spectacle, interdiction de faire des photos, avec ou sans flash. C'est bien ! Ainsi, toute l'attention est focalisée sur les artistes. Quatre acrobates et les deux musiciens. Le spectacle dure 1 heure 15. C'est un spectacle où les adultes applaudissent les performances et l'humour des acrobates ; où les enfants manifestent leurs émotions en battant des mains ou en poussant des cris. Les uns et les autres rient aussi.

C'est un vrai moment de bonheur. D'autant plus heureux que les deux musiciens donnent du rythme à tous les moments des exploits ou des facéties des acrobates. Une musique venue des hauteurs du chapiteau. Venue d'une sorte d'au-delà. En tout cas, une belle complicité entre le bandonéon et le saxophone.

Après le spectacle, on a eu la chance de pouvoir échanger quelques mots avec les acrobates et le saxophoniste - un bar ! Quelle heureuse initiative ! - et surtout de pouvoir discuter avec Philippe Ollivier de sa musique, de ses projets, de Tulle et d'autres choses encore... Bref ! Un beau spectacle, une belle rencontre. On est rentré à Pau dans la nuit noire ; on avait plein de bonnes sensations à partager. Merci Philippe !

Si vous voulez en savoir plus sur Philippe Ollivier... Cliquez...

http://www.philippeollivier.com/

Si vous voulez en savoir plus sur "Le P'Tit Cirk"... Cliquez...

http://www.leptitcirk.fr/


mardi 14 octobre 2014

mardi 14 octobre - laurent derache trio : escape

Quelques mots au sujet de l'E.P., que je suis en train de découvrir, du Laurent Derache Trio : "Escape". Ce disque est composé de quatre titres d'une durée totale d'environ 25 minutes. Le titre 1, "Ready to expect" dure 6:50 ; le 2, "Escape", 6:30 ; le 3, "When Shes Leaving",  5:35 et le 4, "Brainstorming", 5:15. Il a été enregistré les 2 et 4 juin 2014 au studio Sequenza, à  Montreuil par R. Bourcereau.

Le trio lui-même est formé par Laurent Derache, accordéon, Martin Wangermée, batterie et Ouriel Ellert, basse.



Après trois écoutes successives et attentives de cet ensemble  de quatre morceaux, je dois dire d'emblée tout le plaisir que j'ai pris à les découvrir. Plaisir partagé avec Françoise au cours de trois autres écoutes. Comme on dit, on commence à se faire une idée....

Si j'essaie maintenant de prendre un peu de recul par rapport à mes impressions premières, sans pour autant m'engager dans une analyse pour laquelle me manquent les compétences techniques, je note ce qui suit, qui me vient spontanément à l'esprit :

- d'abord, le plaisir de retrouver le son de l'accordéon de Laurent Derache et, avec lui, celui du trio. C'est l'évidence immédiate.
- ensuite, la durée de chaque titre, qui me convient parfaitement ; qui est une durée qui convient à mon attention. Une durée qui permet de construire chaque morceau comme un monde qui s'ouvre, se développe et se referme harmonieusement.
- mais encore, un style propre aux quatre titres auxquels j'associe les notions de lisibilité et de fluidité. Un style qui construit, morceau après morceau, un espace que je qualifierais volontiers de méditatif. Me vient aussi à l'esprit le terme de demi-teinte. C'est ça, une musique en demi-teinte. Pas d'éclats faciles, pas d'excès, rien que des nuances.
- plus j'écoute ces quatre titres, dont je note la grande unité et la forte cohérence, quatre titres à l'architecture semblable, plus je les perçois comme une démarche à la fois tâtonnante et déterminée.
- mais encore, au-delà de la tension inhérente au travail de tissage du trio, sur chaque titre, un moment de vraie jubilation.
- un mot encore : j'ai beaucoup aimé la fin du dernier morceau où le trio nous quitte sur un au-revoir que l'on peut dire émouvant tant il contient de promesses d'autres titres à venir.

Pour finir sur une remarque plus synthétique : c'est exactement le type de jazz que j'affectionne. Architecture, créativité et demi-teinte...

Ci-dessous, les liens vers deux titres de l'E.P. Deux documents très significatifs du style du trio. De quoi comprendre le bien fondé de mon enthousiasme.

- "Escape"

https://www.youtube.com/watch?v=ryCEVgZyOAQ

- "Ready to expect"

https://www.youtube.com/watch?v=fqHNueIpREY

mardi 7 octobre 2014

mercredi 8 octobre - rita marcotulli & luciano biondini duo art : la strada invisibile

Après le "choc" de l'album "Inventio" du duo Jean-Louis Matinier & Marco Ambrosini, publié par ECM, voilà un autre "choc" : "La strada invisibile" du duo R. Marcotulli & L. Biondini, publié par ACT dans une collection de haute volée : Duo Art, où l'on trouve entre autres "Belle Epoque" de V. Peirani & E. Parisien. C'est dire le niveau !

Donc, en écoutant "La strada invisibile", je ne trouve pas de mots satisfaisants pour rendre compte de l'émotion et de l'admiration que cette rencontre suscite en moi. Quand on a mentionné l'excellence technique, la créativité, la culture musicale, l'expérience et l'accord des deux musiciens, la pianiste et l'accordéoniste, on n'a rien dit encore de la spécificité de cet album.

Bref ! Plutôt que de tourner autour de ce que je voudrais dire et que je n'arrive pas à dire, mieux vaut donner ci-dessous deux liens  "efficients", je veux dire efficaces et faciles d'accès :

1.- Quatre extraits du disques sur le site du label ACT ; je les trouve tout à fait significatifs.

https://www.actmusic.com/en/Artists/Rita-Marcotulli-Luciano-Biondini/La-Strada-Invisibile/La-Strada-Invisibile-CD

2.- Un morceau d'une durée de 2:43 enregistré lors d'un concert en 2011. Je trouve intéressant de voir sur ce document la posture de R. Marcotulli et celle de L. Biondini. On comprend mieux ensuite la manière dont ils s'accordent.

https://www.youtube.com/watch?v=pqailkqViz8

lundi 6 octobre 2014

mardi 7 octobre - dez le manoeuvre : billets d'humeur

Dez le Manœuvre vient de publier sur YouTube "Billets d'humeur" et, par la même occasion, de les proposer en téléchargement. Ci-dessous, huit titres, tels que je les ai récupérés sur YouTube.

Je me fais ici l'écho de cet opus parce que j'apprécie particulièrement le rap de Dez et cela depuis la première fois où j'ai eu l'occasion de l'entendre. Des textes en noir et blanc comme des gravures à l'acide. Une seule couleur peut-être... Mais alors, c'est un rouge orangé, violent pour les yeux qui le regardent en face. Est-ce le lever ou le coucher flamboyant du soleil ? Ou bien les lueurs d'un incendie ?

En tout cas, une musique obstinée et qui tape lourd. Du rap au scalpel.

https://www.youtube.com/watch?v=oxvJtgltN0Q  02. "Affaire de mise" 2:55

https://www.youtube.com/watch?v=oxvJtgltN0Q 10. "Les 10 secondes" 4:16

https://www.youtube.com/watch?v=oxvJtgltN0Q 08. "Appel au feu" 4.23

https://www.youtube.com/watch?v=crAT47rkiCA 11. "Pères de famille" 3:41

https://www.youtube.com/watch?v=sVR2LE8rLhQ "Intro" 1:22

https://www.youtube.com/watch?v=FttaetR0XBo 04 "Pourquoi" 4:00

https://www.youtube.com/watch?v=3NVfrXw5FHo 03 "Rêves de gosse" 5:00

https://www.youtube.com/watch?v=7cvaVbBBD3s 12 "Outro" 1:37


Post scriptum. Ci-dessous, le lien vers le clip de "L'appel au feu".  Quand rap rime avec rage.  Curieusement, en le regardant, me viennent à l'esprit ces mots : "Oh ! Rage ! Oh ! Désespoir !". Un monde plus que sombre, un monde noir et blanc - blanches les voitures de police - , avec des éclats aveuglants - les rouges incendies, les aveuglantes explosions -.

- "L'appel au feu", le clip. Durée, 5:24

https://www.youtube.com/watch?v=KXMpOt7l5Ko

dimanche 5 octobre 2014

lundi 6 octobre - jean-louis matinier & marco ambrosini : inventio

J'ai dit hier quelques mots sur l'album "Inventio" du duo Jean-Louis Matinier-Marco Ambrosini. C'est un opus magnifique. Les deux liens ci-dessous en donneront, j'espère, une idée assez juste pour faire comprendre mon admiration. D'abord, il y a un son, qui n'appartient qu'à ce duo ; et puis, il y une musique hors du temps et du monde. Difficile à situer en quelque moment et en quelque lieu, d'où une impression d'étrangeté ; une musique venue d'ailleurs. Avec un instrument venu, semble-t-il, de quelque culture mythique et dénommé "nyckelharpa". Mais aussi un accordéon à l'ampleur et à la diversité des sons surprenantes.

Le titre ci-dessous est le deuxième de l'album : "Tasteggiata".

https://www.youtube.com/watch?v=gsiw92KGOuE

Le lien ci-dessous renvoie vers le site du duo, qui diffuse le titre 6 : "Inventio 4".

http://player.ecmrecords.com/matinier-ambrosini--inventio

En consultant le programme du festival "Bouteille en bretelles 2014", que je garde précieusement, je vérifie que le concert du Duo Inventio, samedi 22 mars, 20h30, Palais des Evêques, Bourg Saint-Andéol, avait bien un programme de quinze titres identique à celui du cd. C'est pour moi une information tout à fait essentielle, car, lorsque j'écoute ce cd c'est comme si je retrouvais en même temps toute la vie du concert. J'écoute Jean-Louis Matinier et Marco Ambrosini, et je les vois. Et puis il y a ce plaisir, puéril mais intense, lié au fait d'avoir pu les écouter et les voir pour ainsi dire en avant-première. Merci à toute l'équipe du festival et à sa programmation impeccable à la fois classique et audacieuse.



dimanche 5 octobre - du pain sur la planche [3] : la strada invisibile

J'ai dit, dans les deux articles précédents, en date de ce dimanche 5 octobre, comment nous avions reçu, samedi, une enveloppe Amazon contenant notre commande ce deux cds : "Russian Impulse" de Fanny Azzuro et "Inventio" de J.-L. Matinier et M. Ambrosini. Du pain sur la planche !

On aurait bien aimé les écouter tout de suite, mais quelques achats nécessaires - je pense au contenu du réfrigérateur - nous ont contraints à différer ce moment. On a donc, comme un grand nombre de nos concitoyens, arpenté les allées de l'hypermarché grouillant de monde, adolescents du côté des fringues, familles du côté de l'alimentation... Et puis, suivant un rite bien établi, les sacs biodégradables - consommation durable ! - ayant été posés dans la malle de la voiture, on est revenus, comme aimantés, vers le Parvis, non sans un détour par la boutique Désigual, caverne d'Ali-Baba à l'espace saturé de musique électro. Electro, c'est pas trop, mais c'est déjà beaucoup.

Au Parvis, Françoise va voir du côté des polars, moi du côté des disques, plutôt ce qui est catalogué "jazz". Je note la présence sur les rayons d'un grand nombre de disques ECM à "prix cassé : 8,99". Je suis un peu étonné et beaucoup d'albums me tentent, mais je résiste. Et voilà, tout à coup, une couverture qui attire mon attention : "Marcotulli & Biondini Duo Art / La Strada invisible / Rita Marcotulli, Luciano Biondini", ACT 2014.  R. Marcotulli, piano, L. Biondini, accordéon.



Samedi, 19 heures. Retour à la maison. Sur l'étagère des albums à découvrir, trois disques impatients d'être écoutés. Du pain sur la planche !

dimanche 5 octobre - du pain sur la planche [2] : inventio

Samedi, 14h30, un transporteur dépose une enveloppe Amazon dans la boite à lettres. A l'intérieur, deux cds : l'un, "Russian Impulse", piano solo de Fanny Azzuro ; l'autre, "Inventio" de Jean-Louis Matinier et Marco Ambrosini, ECM, 2014.


Il y a quelques jours en effet, j'ai découvert dans le dernier "Accordéon et accordéonistes", page 70, dans la rubrique "Chroniques", un article de Francis Couvreux consacré à "Inventio". Un article excellent, très précis, très argumenté, qui donne envie de connaitre cet album. Envie d'autant plus forte et d'autant mieux fondée que nous avons eu la chance d'écouter ce duo dans le cadre du festival de Bourg Saint-Andéol, "Bouteille en bretelles". Un concert magnifique, dans un lieu d'exception.

Jean-Louis Matinier joue de l'accordéon, Marco Ambrosini, d'un instrument qui a pour nom "nyckelharpa". Et c'est sublime. On a hâte de l'écouter.


dimanche 5 octobre - du pain sur la planche [1] : russian impulse

Samedi, 14h30, un transporteur dépose une enveloppe Amazon dans la boite à lettres. A l'intérieur, deux cds : l'un, "Russian Impulse / Fanny Azzuro, piano". Paraty, 2014.


L'autre, c'est "Inventio" de Jean-Louis Matinier et Marco Ambrosini.

On pourrait s'étonner de trouver le disque de Fanny Azzuro, piano en solo, dans ce blog en principe exclusivement dédié à l'accordéon. C'est l'exception qui confirme la règle. Pourquoi cette exception ? Pour deux raisons : d'une part, pace que Fanny Azzuro est la pianiste de la formation SpiriTango et qu'à ce titre nous l'avons maintes fois écoutée avec grand plaisir, d'autre part parce que cette exception permet d'élargir notre champ d'intérêt. C'est ainsi que nous avons exploré et que nous continuons par exemple à explorer les créations de Paolo Fresu, de Renaud Garcia-Fons, de Jan Lundgren ou d'Ulf Wakenius, parce qu'on les a connus par le truchement de collègues accordéonistes et qu'on a pour eux grand intérêt, même quand ils ne sont pas accompagnés par un accordéon... 

Bref, on a hâte de découvrir ce "Russian Impulse".

jeudi 2 octobre 2014

vendredi 3 octobre - actualité de vincent lhermet

Dans le numéro d'octobre d'"Accordéon et accordéonistes", un article, dans le cadre du dossier "Pédagogie" est consacré à Vincent Lhermet. Il y est question de ses activités de professeur, à Boulogne-Billancourt et à Lille, des stages qu'il anime et de ses projets. A ce propos, il dit ceci :"Le 15 octobre à l'Opéra de Lille, il y aura la création mondiale de cinq nouvelles œuvres pour accordéon  autour des célébrations du 250ème anniversaire de la mort de Jean-Philippe Rameau".

Mais, un courriel, que je viens de recevoir aujourd'hui donne quelques précisions complémentaires et il me parait utile de les donner ici. Vincent Lhermet écrit :

Chers amis, chers collègues, chers accordéonistes,
 
Dans le cadre des Célébrations Rameau 2014, j'ai le plaisir de vous annoncer la création mondiale de 5 oeuvres pour accordéon solo "autour de Rameau" de Tomas Bordalejo, Martin Iddon, Philippe Hersant, Florent Motsch et Mikel Urquiza le 15 octobre prochain à 18h à l'Opéra de Lille.

[nota bene : ce que Vincent Lhermet ne dit pas explicitement, c'est qu'il sera bien le soliste qui créera ces cinq œuvres. Voir le site ci-dessous]

http://www.opera-lille.fr/fr/saison-14-15/bdd/cat/mercredi/sid/99493_l-harmonie-selon-rameau
 
Ce concert sera également donné :
- le 16 octobre 2014 à 12h15 à La Défense
- le 4 mars 2015 à 19h au Conservatoire de Paris
Je vous souhaite un très bel automne musical,
 
Bien à vous tous, Vincent Lhermet

jeudi 2 octobre - accordéon et accordéonistes est arrivé-é-é...

Livraison du numéro 145, octobre 2014.

Quelques articles qui ont retenu mon attention :

- page 4, Infomatos. "Des outils pour jouer en solo. Kit de survie de l'accordéoniste en temps de crise. La crise dure, les budgets se réduisent. Nombreux sont les musiciens qui doivent s'adapter aux nouvelles contraintes budgétaires. Par exemple, en tournant en équipe réduite, voire en solo, à la demande des communes. Heureusement, les fabricants proposent certaines solutions bien pratiques pour réussir à tirer son épingle du jeu... Ainsi Boss (...) a développé une série d'harmoniseurs vocaux qui ajoutent, comme par magie, des chœurs à votre voix... Trois modèles sont disponibles... dans les gammes de prix qui restent abordables..., et, dans tous les cas bien moins chers qu'une choriste. Même si ce n'est pas aussi joli sur scène..."   

- pages 12-15, entretien de Ph. Krümm avec René Lacaille à l'occasion de la sortie de son dernier album : "Fanfaroné".
" Ce n'est pas un disque d'accordéon mais celui d'un accordéoniste qui a composé pour les cuivres. C'est un groupe que l'on entend surtout par les souffleurs, c'est eux qui jouent les thèmes.
J'ai voulu revivre avec mes enfants ce que j'avais vécu avec mon père, mais avec des techniques et une vision contemporaines de ma musique.
Depuis que je suis en France, je joue quand même avec de drôles de bestioles sur scène : Richard Galliano, Raul Barboza, Lionel Suarez... Lorsque je suis sur scène aux côtés de Minvielle et Suarez, j'apprends. J'adore me confronter à Philippe de Ezcurra, Jean-Luc Amestoy ou Michel Macias. Cela me fait avancer... Quand je les entends, je me dis que je débute.
Avec les virtuoses qui jouent en France, j'ai surtout découvert la main gauche. Dans mon île, on était handicapé de la main gauche. Ma fringale est sans limites. Je pratique avec gourmandise des styles, des répertoires et des techniques que je rencontre."

- pages 16-17, entretien avec Nino Valder, flûtiste française et bandonéoniste en Argentine. Elle dit "On a commencé à enregistrer "Cuscaias" à Buenos Aires. Puis on a fini l'album à Paris, notre duo commençait à avoir son propre son." Noter que l'autre membre du duo est le guitariste argentin Nicolas "Colacho" Brizuela.

- pages 18-19, portait d'un auto-entrepreneur, fabricant de diatoniques, Pierre Thouvenin. Un portrait qui suscite la sympathie. La passion du diato comme bel objet.

- pages 22-24, une présentation intéressante du Cnima, de son fondateur, de sa directrice et des membres de l'équipe. Chaleureux et informatif.

- page 26, le toujours remarquable "Accordéons d'antan, accordéons lointains" de G. Dôle. Ici, une carte postale patriotique de la Grande Guerre qui salue l'alliance franco-belgo-britannique autour d'un accordéon. En citation, un texte publicitaire savoureux d'un fabricant d'accordéon patriote.

- page 54 sqq, en Tête d'affiche, Dominique Marigny, accordéoniste, Pierre Santini, comédien, réunis autour de leur admiration pour Paolo Conte. Bien documenté et intéressant comme récit d'une rencontre et comme aperçus sur les projets de D. Marigny.

- en Chroniques, page 70, un bel article de F. Couvreux sur l'album de J.-L. Matinier et M. Ambrosini : "Inventio". On a eu la chance de les écouter au festival "Bouteille en bretelles" de Bourg Saint-Andéol. Ce fut exceptionnel. Le disque aussi doit être exceptionnel. D'ailleurs, on l'a illico commandé par Amazon.

Donc, une bonne livraison d'"Accordéon et accordéonistes" pour ce mois d'octobre. J'ajoute deux mots pour conclure :

- page 81, l'insubmersible rubrique "Le meilleur pour la fin". Insubmersible et inénarrable.

- page 82, l'annonce de la Tête d'affiche de novembre : "Raul Barboza et Francis Varis". Sans commentaires. Pur bonheur.  

mercredi 1 octobre 2014

mercredi 1er octobre - ludovic beier acoustic trio & friends : songs for my father

Ludovic Beier fait partie des accordéonistes que nous estimons tout particulièrement. Disons "le premier cercle". Je ne prétends certes pas connaitre l'ensemble de son œuvre, qui est considérable, mais nous disposons d'un choix suffisant de ses albums pour l'apprécier et l'écouter toujours avec grand plaisir. Jusqu'aux "Nuits de nacre", précisément le vendredi 19 septembre, nous n'avions cependant jamais eu l'occasion de l'écouter en concert. Tout au plus avions nous pu le voir à Buzet sur Tarn, mais il s'agissait plus d'une démonstration - au demeurant impressionnante de virtuosité - des possibilités d'un accordéon Roland que d'une prestation à visée esthétique. Depuis lors, nous avions forcément le désir de le rencontrer en direct live.


C'est donc le vendredi 19 septembre que cette occasion nous a été donné dans le cadre des "Nuits de nacre". Un concert en trio avec Doudou Cuillerier à la guitare et Antonio Licusati à la contrebasse. Que dire à propos d'un tel trio ? Impressionnant de professionnalisme et de complicité. Une rigueur impeccable et en même temps une certaine distance, disons un certain humour. Mais surtout un choix de programme tel qu'on a l'impression que le concert est passé en un instant. Le fascicule présente ainsi ce concert : "Quand swing rime avec jazz". Ce n'est certes pas inexact, mais c'est incomplet. Disons qu'il s'agit d'un swing revisité façon jazzy à la manière du trio ou d'un jazz à couleur de swing. Bref, un son propre au trio et immédiatement identifiable.
 

Et puis, à la fin du concert, Ludovic Beier et ses deux collègues "signaient" leur dernier album : "Songs for my Father", 2014, City Records. Occasion d'échanger quelques mots et de leur dire toute notre admiration.


Je viens d'écouter attentivement cet album et je trouve qu'il donne une image fidèle du concert. Dorénavant, j'écouterai les quinze titres qui le composent avec, en mémoire, l'image du trio sur scène. Cette image donne beaucoup de "corps" à ma perception auditive. Quelque chose de vivant...

Je note sur la pochette des indications qui me paraissent de première importance. D'abord, cette mention :"Ludovic Beier acoustic trio & friends". "Acoustic trio", la précision est fondamentale. "Friends", de même, si l'on considère que les amis en question se nomment Samson Schmitt, guitare, Pierre Blanchard, violon, Ioan Streba, clarinette, et Jean-Paul Jamot, guitare. Qu'ils interviennent sur un ou sur trois titres, leur présence est des plus pertinentes en ce sens qu'ils apportent toujours "quelque chose de plus" au jeu du trio.

Je note d'autre part que, sur les quinze titres, huit sont signés de L. Beier et les autres de H. Silver, C. Porter, R. Rodgers et L. Hart, B. Golson ou M. Legrand. De ce dernier, "Les moulins  de mon cœur" avec le violon fantastique de P. Blanchard. Une belle clôture de l'album. De même que l'introduction ouvre parfaitement le dit album avec une composition de L. Beier : "Late Train". Je n'entrerai pas dans le détail du programme, sinon pour dire que l'équilibre en est parfait, sauf peut-être pour noter ce bloc de trois morceaux en 7, 8 et 9, donc en milieu d'album, soit "Brazilian Fingers", un air de forro, "Easy Little Bossa" et "Melody Tango", qui n'est pas sans rappeler par son ouverture un certain "Tango pour Claude",  et enfin un peu plus loin, en 13, "Just Waltz it". Ces quatre morceaux suffiraient pour prouver, s'il en était besoin, la culture et la virtuosité de Ludovic Beier. Et le reste est à l'avenant.