dimanche 31 mars 2013

lundi 1er avril - bourg saint andéol : première journée

Le festival de Bourg Saint Andéol : "Bouteille en bretelles" a donc eu lieu les 22, 23 et 24 mars. Nous sommes arrivés de Pau vers 15 heures. Le temps de s'installer à l'hôtel. L'ouverture suivie d'un buffet convivial avait lieu à 18 heures et le premier concert, donné par le Lionel Suarez Trio, à 19 heures au foyer municipal. Inutile de tourner autour du pot : ce festival, c'est trois jours de réussite parfaite. Pas une seule fausse note. Une organisation sans failles. Il n'y a aucune raison que la troisième édition, en 2014, ne soit pas une belle réussite, comme celle-ci l'a été et comme l'avait été la première édition en 2012. Un grand merci aux organisateurs et à tous les bénévoles.

- Ouverture du festival. 18h23.

Le moment de l'ouverture du festival, c'est l'occasion d'écouter quelques discours convenus, mais surtout, pour le triumvirat,  de rappeler son parrain permanent : Marcel Azzola - ce n'est pas anodin ! - et encore plus d'affirmer explicitement son objectif majeur : la promotion de l'accordéon, du vin et du patrimoine. Vous avez dit "culture" ? Après l'ouverture, le buffet. Moment très agréable : on y retrouve des gens rencontrés l'an dernier, on y reconnait des bénévoles, on s'enchante du dynamisme du triumvirat... On fait connaissance avec des visages nouveaux. On parle de choses et d'autres. On est impatient...



- 21 heures, concert du Lionel Suarez Trio.

 On commence à bien connaitre Lionel Suarez. On apprécie son jeu, sa puissance, sa finesse, son aptitude à collaborer avec d'autres musiciens, sa créativité et, disons-le, de surcroît sa personnalité. On commence à bien le connaitre que ce soit dans le cadre de son Cuarteto Gardel ou de ses duos avec André Minvielle. Et voilà qu'il nous sort de derrière les fagots un programme tout à fait nouveau, construit à partir de son dernier opus :"Cocanha !" Tellement nouveau que le disque ne doit sortir que dans quelques jours... Mais il en a apporté quelques exemplaires en avant-sortie et c'est ainsi que j'ai eu le plaisir de l'entendre me dire, après nous avoir dédicacé un exemplaire : " Je suis content, c'est le premier que je signe". Et moi donc, si je suis content !

"Cocanha !", c'est donc un album de dix titres, dont cinq originaux de Lionel Suarez, et cinq autres de compositeurs dont je ne connais que quelques uns : Kevin Seddiki, Egberto Gismonti, Murena. Par contre je ne connais ni Jaguar, ni Severo, ni Kenny Kirkland.

Le trio est composé de Lionel Suarez, accordéon, bandonéon, Pierre-François Dufour, violoncelle, batterie, Kevin Seddiki, guitare, zarb.

21h39. La salle municipale, qui accueille ce premier concert, est un vaste espace, un gros cube, sans caractère propre, destiné à recevoir un grand nombre d'auditeurs. Mais, peu nous chaut l'impersonnalité du lieu : la scène est vaste et haute, le trio bien visible, les éclairages sont de bonne qualité, le son idem. Lionel Suarez est tel que nous le connaissons : solide et créatif, rigoureux et plein de fantaisie. En tout cas, en communication intense avec ses deux collègues. On découvrait Kevin Seddiki : on a apprécié ses impros et la finesse aérienne de sa guitare aux accents souvent hispaniques. On a retrouvé Pierre-François Dufour : au violoncelle comme à la batterie, on reste sous le charme. Il faut entendre les graves de son violoncelle ou ses impros à la batterie. En plus il cultive pour notre plaisir son allure de poète romantique : une chevelure à l'exact opposé de son leader.

Bref ! Lionel Suarez, solide comme un roc.


21h42. Cette image, je l'ai gardée, tout simplement parce qu'elle me plait du point de vue visuel, qui est un de mes points de vue quand j'assiste à un concert. Autant que l'attention au son. Le portrait de l'accordéoniste, sa posture propre, d'une part, et d'autre part sa signature musicale, tels sont mes deux points de vue qui déterminent mon attention pendant un concert.


21h50. J'ai choisi cette image pour sa valeur descriptive. Plus qu'un long texte, elle dit bien la position du trio. Ici, la lumière est sur P.-F. Dufour. C'est une façon de mettre le projecteur de notre mémoire sur un moment fort du concert.

lundi 1er avril - un jour avant bourg saint andéol, pulcinella invite...

Jeudi 21 mars. Nous avions prévu de faire étape à Toulouse sur la route de Bourg Saint Andéol. On peut dire que ça tombait bien, puisque, quelques jours avant, Florian Demonsant nous avait informés que Pulcinella proposait une création à l'espace Croix-Baragnon, dans la salle bleue. Titre de cette création : L'Eloge de la Folie. Deux concerts : le 21 et le 22. D'habitude, nous retenons deux places pour chacun des deux jours, histoire de découvrir d'abord de nouvelles sensations, puis de les modifier ou de les conforter dans un second temps. Mais, là, il nous a fallu nous contenter d'une seule "prise de son". Pour de bonnes raisons.

Pulcinella est un quartet que nous suivons depuis des années et que nous apprécions au plus haut point. Sa musique est à la fois marquée par une grande continuité et par une créativité sans cesse en éveil. Un jazz très original et spécifique, vivant en diable et très élaboré, très construit. Avec des morceaux, souvent longs, très composés. Une armature qui ne s'affiche pas avec ostentation mais qui, par sa force même, permet toutes les audaces et tous les "déjantages"... Pour l'occasion, Pulcinella - saxophones, flûtes, métallophone, mélodica ; accordéon, kaval ; batterie, métallophone, glockenspiel ; contrebasse -, Pulcinella donc a invité deux musiciens de talents, assez atypiques. Daniel Casimir, trombone, Patrick Vaillant, mandoline. Le premier est un tromboniste allemand qui exerce ses talents dans le jazz et la musique contemporaine, mais aussi comme chercheur pour développer son instrument. Le second est connu pour sa relecture des musiques traditionnelles et son infatigable militantisme pour faire connaitre et promouvoir son instrument en jazz, en musiques improvisées, etc...

La photographie ci-dessous montre en action Ferdinand Doumerc, leader du groupe, au saxophone, entouré par Daniel Casimir et Patrick Vaillant. Image symbolique : le quartet, sans rien perdre de son son ni de son identité a su se donner une couleur nouvelle, voire une nouvelle palette sonore avec ses deux invités. Pour nous, une vraie réussite. Un changement qui est une vraie évolution.


Je note que Florian, comme ses collègues, ne lache pas la partition des yeux. Florian qui, à l'issue du concert, nous dira sa tension et sa fatigue. Tension pour ne pas s'écarter d'un texte très écrit et donc fatigue ; mais aussi fatigue découlant des moments d'improvisation.


Depuis quelque temps, Florian qui joue avec d'autres formations et en solo, me semble avoir gagné en présence dans le quartet Pulcinella, mais aussi dans ce sextet. C'est en allant voir ailleurs que l'on revient meilleur.


Bref ! Une soirée de pur plaisir. Sans regret de ne pouvoir assister au concert du lendemain, puisque nous avions projeté de rejoindre Bourg Saint Andéol et son festival, qui nous est si cher. Que n'avons-nous de don d'ubiquité ! Quelle chance aussi de se trouver devant de tels choix !

dimanche 31 mars - un stage à noter sur nos tablettes

... reçu ce matin un courriel de Sylvie Jamet. Un courriel fort intéressant à noter sur nos tablettes. Connaissant en effet Sylvie, son militantisme et son expérience, on sait que sa proposition de stage ne peut être que digne d'intérêt. C'est pourquoi je répercute ici avec plaisir son annonce en espérant être utile à plusieurs d'entre nous, amateurs d'accordéon :
https://www.facebook.com/events/474919785894858/
Stage d'été "Accordez-vous", pour enfants, adolescents, adultes,
pour Accordéon + Guitare + Saxophone + Clavier/Piano + Chant + Batterie, du 21 au 27 juillet 2013 à Rencurel dans l'Isère.
Jean-Baptiste Drevet, Responsable pédagogique, professeur de Guitare et Saxophone à Vinay(38470),
Fabienne Bellier, professeur de Chant et de Piano/Clavier à Grenoble,
Max Cotineau, professeur de Batterie à Voglans(38420),
Sylvie Jamet, l'Accordéonaute, professeur d'Accordéon chromatique à Grenoble, Voiron, Romans et Valence.
Au programme de ce stage : perfectionnement individuel par instrument et pratique en groupe poly-instrumental regroupant les divers instruments auxquels le stage est ouvert.
http://www.lars.fr/
Sylvie Jamet, l'Accordéonaute Bio ;-)
Blog Généraliste de Musique et d'Accordéon - Accordion and Music Blog : http://sylviejamet.over-blog.com/
AccordionSpace : http://www.myspace.com/blogaccordeonmusique


mercredi 27 mars 2013

mercredi 27 mars - ... et après "bouteille en bretelles"... du pain sur la planche...

J'ai observé que les gens que nous rencontrons soit dans une file d'attente avant l'ouverture d'un concert, soit dans les moments qui le suivent, quand on quitte la salle encore plein de bonnes sensations, soit à l'occasion d'un festival, j'ai observé que ces gens, quand on leur dit nos projets de concerts à venir - notre agenda accordéons - ou d'albums à écouter, ils se disent qu'à la retraite "fais ce que tu veux". Et ils ont vite fait de conclure que décidément la retraite c'est une sinécure.

Mais, moi, je peux vous le dire : ce n'est pas exactement ainsi que les choses se passent. Et la retraite, ce n'est pas de tout repos. Pour vous en convaincre, inutile de multiplier les arguments. Quelques faits suffiront.

On avait donc de longue date décidé d'assister au festival "Bouteille en bretelles". Du vendredi 22, à 18 heures, au dimanche 24, vers 19 heures. Comment ne pas y participer si l'on considère la qualité et la densité exceptionnelle des concerts programmés ? Mais voilà que quelques jours avant, Florian Demonsant nous informe que Pulcinella invite Daniel Casimir et Patrick Vaillant le jeudi 21 et le vendredi 22 à Toulouse, espace Croix-Baragnon. On doit forcément renoncer au concert du 22, mais tout aussi forcément on ne peut manquer celui du jeudi.



Après... j'y reviendrai bien sûr, mais juste une idée de ce que nous avons vécu à Bourg Saint Andéol. Le premier jour, ouverture du festival au château Pradelle... discours et buffet. A 21 heures, Lionel Suarez Trio. Présentation de son dernier opus : "Cocanha !".  Je décrirai nos impressions plus tard. Pour l'heure, je voudrais juste vous faire prendre conscience du marathon. Samedi, 11 heures, le moment des Jeunes Talents : Pierre Cussac d'abord, puis le duo Joerger-Koerper, saxophone et accordéon. Le même jour, à 17h, dans une vaste salle du palais des évêques, Youri Medianik. Un moment d'exception. Forcément. Le soir, à 20h30, duo Intermezzo. Piazzolla tel que je l'aime. Bon ! Dimanche matin, 11h, duo M&Nou, accordéon et violon. A 14h30 - on a dû manger fissa fissa - conférence de Françoise Jallot sur l'accordéon, sa vie, son oeuvre, ses tours et détours, illustrée par le duo Mam, accordéon et violon. Pour finir, à 17h, Bal Adroite Gauche avec Pierre "Tiboum" Guignon à la batterie. Voilà ! C'est tout !










Qui, de bonne foi, après la lecture de ce paragraphe, pourra continuer à croire que la retraite c'est une sinécure ? Certes, on n'a plus à composer avec les nécessités du travail ni avec des agenda surbookés, mais on n'en a pas moins des obligations impérieuses. Obligation esthétique d'abord. Comment se soustraire aux concerts que je viens d'énumérer ? Comment renoncer aux plaisirs qu'ils nous offrent ? Le faire, ce serait goujaterie pure. Et c'est là que l'esthétique et l'éthique se confondent. Comment faire défaut aux amis organisateurs de tels concerts ? Etre présent relève de l'obligation morale. Que dis-je ? D'une obligation éthique ! Donc, vous voyez... Il ne faut pas se fier aux apparences : la retraite, c'est du boulot...

D'autant plus qu'il faut ajouter qu'à l'issue de plusieurs concerts nous n'avons pu nous retenir d'acheter les albums proposés par les artistes. Et ces albums, forcément, il faudra les écouter. Trouver le temps pour ce faire. Bon ! Je n'insiste pas...

mercredi 20 mars 2013

dimanche 24 mars - ... et bientôt le festival de trentels

... reçu ce mercredi 20 mars à 22 heures le message ci-dessous envoyé par Anne-Marie Bonneilh. C'est la première annonce du festival de Trentels. C'est en même temps le signe que le printemps est arrivé. C'est pourquoi j'ai plaisir à répercuter ces informations. Toutes ne sont pas accessibles par ce post, mais très bientôt tout ce qu'il faut savoir sera disponible sur le site du festival, que l'on trouvera ci-dessous.  

Pour information
Et m
erci de la transmettre à votre tour...
Amicalement.


Anne-Marie Bonneilh
Lustrac 47140 Trentels

Bonjour,

Le printemps est là. Il est grand temps de parler du festival : "Accordéons-nous à Trentels"...
Alors en attendant l'ouverture du site qui vous donnera tous les détails, voici quelques mots.
Tout d'abord les dates:
une première en amont : le 25 avril au cinéma le Liberty, pour présenter le festival sur le territoire,
avec un conte musical " La branche qui chante" (dit par Graines de conteurs et accompagné par les Dia...toniques) suivi d'un documentaire de Jean-François Aurenty sur Marc Perrone "Le voyageur des contes diatoniques".
Ensuite au week-end de l'Ascension : les 8, 9, 10, 11, 12 mai, pour cette 10ème édition :
un jour en plus,
- 10 concerts, dont 3 gratuits...
- 2 bals, le premier et le dernier jour,
- 5 stages, les 11 et 12 mai avec des artistes du festival : Régis Gizavo (chromatique, concert le 10 mai), Benoît Guerbigny (diatonique, concert le 12 mai), Yohan Rochetta (violon du groupe Lavach', concert le 10 mai), Coco Lemeur (steel drum), Jean-Luc Amestoy (pratique collective, concert le 8 mai avec son atelier de Toulouse et de Trentels).
Avec des retrouvailles, des découvertes et toujours le meilleur!
C'est du moins le défi lancé, année après année, pour la belle rencontre entre les artistes et le public.
Vous trouverez en PJ la programmation et les liens ci-dessous pour vous en faire une idée [voir le site, ci-dessous].

Les Blouzayeurs : http://www.youtube.com/watch?v=GftVuWrPfIY&list=PL7WQsjLE7S4HjBaMUOzOlkPA61EuK2OsT&index=1

Lavach’: www.lavach.com



En espérant vous voir à Trentels, je vous dis à très bientôt.
Bien cordialement.

Anne-Marie Bonneilh


 Association Plein Vent
et son Festival "Accordéons-nous à Trentels"
09 60 12 04 40


http://accordeon.catfamilie.com/2013/Programmation.pdf




Programmation 2013

25 avril

Au Ciné-Liberty à Monsempron-Libos
Présentation du festival

, suivie du conte « La branche qui chante » avec Graines de conteurs et les Dia…toniques, puis de la projection du documentaire de Jean-François Aurenty sur Marc Perrone : « le voyageur des contes diatoniques».

8 mai

salle des fêtes de Trentels

*

Concert : Michel Macias solo

*

Concert-bal Macias Quintet : avec Michel Macias (accordéon, chant, percus), Vincent Macias (guitare chant accordéon percus), Eric Duboscq (guitare basse, percus), Francis Mounier (clarinette, clavier), Fouad Achkir (percussions complètes et chant).

Jean-Luc Amestoy




et son atelier de pratique collective à Lustrac.

9 mai

église de Ladignac

Concert :
Lieder de Schubert versus Cavanna, avec Bruno Maurice (accordéon), Isa Lagarde (chant), Noëmi Schindler (violon), Raphaël Chrétien (violoncelle).

Les Blouzayeurs

avec ZU (guitares et chant), Pascal Rosiak (accordéon) à Ladignac.

10 mai

salle des fêtes de Trentels

* Concert
Martin LUBENOV'S JAZZTA PRASTA avec Martin Lubenov (accordéon), Angel Demirev (guitare), Michail Ivanov (contrebasse)

* Concert
Régis Gizavo Trio avec Régis Gizavo (accordéon), David Mirandon (percussions), Patrick Goraguer (piano).

Lavach’

avec Sévane Stépanian (chant, accordéon, tuba, karkabou), Frédéric Birau Maliszewski (chant, batterie, percussions), Yohan Rochetta (violon, chant), François Roche Juarez (guitare, trombone, tres, chant) à Lustrac.

11 mai

salle des fêtes de Trentels

* Concert
Danças ocultas quartet avec Artur Fernandes, Filipe Cal, Francisco Miguel et Filipe Ricardo

* Concert
Richard Galliano solo

12 mai

à la salle des fêtes

* Concert des stagiaires

* Concert-bal avec

Benoît Guerbigny Trio avec Benoît Guerbigny (accordéon diatonique), Gabriel Lenoir (violon), Aurélien Tanghe (guitare)

STAGES



Régis Gizavo, Benoît Guerbigny, Jean-Luc Amestoy, Yohan Rochetta, Coco Lemeur.
 

samedi 23 mars - youn sun nah, vincent peirani et les autres : lento

Hier mercredi... Oui, je sais, ce post est daté du samedi 22, mais en fait c'est une façon pour moi d'ordonner mes posts suivant la chronologie, sinon il y aurait trois ou quatre posts à la même date et après des trous, donc aujourd'hui on est jeudi et hier par conséquent c'était mercredi et Françoise a dit que pour partir passer le week-end au festival de Bourg Saint Andéol, six cents kilomètres de Pau, quand même, il fallait qu"elle change la pile de sa montre, sinon elle serait déboussolée ; alors on est allé dans la galerie marchande de l'hyper Leclerc et elle a fait changer la pile, mais la vendeuse a dit qu'il fallait attendre un peu qu'elle en ait terminé avec une autre cliente, alors, c'était trop tentant, on a fait quelques pas : on était au Parvis et Françoise est allé voir du côté des polars pendant que j'allais jeter un coup d'oeil du côté de l'espace des cds, et là, il était bien à la vue : "Lento / Youn Sun Nah" avec  des musiciens magnifiques : Ulf Wakenius, guitare, Lars Danielson, contrebasse et violoncelle, Xavier Desandre-Navarre, percussions et... Vincent Peirani, accordéon et accordina. Dés notre retour à la maison, Françoise avait fait changer la pile de sa montre qui maintenant trottait à grandes enjambées, on a écouté "Lento" en buvant du thé, mais bon c'est un album qui demande plusieurs écoutes, même si la première impression ne laisse aucun doute : c'est pur punctum, qu'il s'agisse de la voix de Youn Sun Nah ou de la précision de Wakenius ou de la profondeur de Danielson ou de la présence de Deasandre-Navarre ou du jeu aérien et précis, cristallin, de Vincent Peirani.

Mais plutôt que de chercher les mots pour traduire nos impressions, mieux vaut que je passe la main. Un clic vers l'article ci-dessous des "Dernières nouvelles du jazz", daté du 15 mars. Rien à ajouter : tout est dit et bien dit avec pertinence, enthousiasme et la technicité qui convient.  

http://www.lesdnj.com/article-youn-sun-nah-lento-116217837.html

Il est question d'une tournée de printemps de Youn Sun Nah ; je crois que ça vaut la peine de s'informer sur la question...

mardi 19 mars 2013

vendredi 22 mars - à propos du prochain opus de richard galliano

En consultant le site officiel de Richard Galliano, on trouve confirmation certes de la date de sortie de son prochain opus consacré à Vivaldi, le 1er avril. Mais on y apprend aussi bien d'autres informations qui valent la peine d'être notées.

http://www.richardgalliano.com/

C'est ainsi que la page d'accueil annonce, outre l'image de couverture de l'album, un concert événement du Richard Galliano Sextet avec ce sous-titre : "Les 8 saisons - Vivaldi Piazzolla", Eglise Saint Eustache, Paris 1er, mercredi 22 mai 2013, 21 heures. Ce concert est géré par Instant Pluriel.

On notera que l'annonce initiale qui mentionnait le seul nom de Vivaldi est augmentée à présent du nom de Piazzolla. Cette différence mérite éclaircissements. Eh bien, ces éclaircissements, on les a, au-dessous des informations relatives au concert, en cliquant sur "+ d'infos ICI". On accède alors à un dossier de présentation fort complet sous le titre "Richard Galliano Sextet - Le projet". Ce dossier, comme le concert, est géré par Instant Pluriel.

Un dossier fort bien fait. Bonne lecture !

NB : on peut consulter la liste des seize titres de l'album "Vivaldi" sur Amazon.

http://www.amazon.fr/Vivaldi-Richard-Galliano/dp/B00BL31B4O/ref=sr_1_1?s=music&ie=UTF8&qid=1363702997&sr=1-1

lundi 18 mars 2013

jeudi 21 mars - nos quatre saisons... de Galliano

Le samedi 16, j'ai déposé un post, texte et photographies, sous le titre : "Richard Galliano à Carmaux : hommage à Nino Rota". J'ai essayé de rendre compte au mieux du concert et, sinon d'en faire l'analyse, du moins de traduire au plus juste possible nos impressions. Depuis, avec Françoise, nous avons maintes fois encore échangé et affiné celles-ci. Nos points de vue ne sont certes pas différents, mais pas identiques non plus et si chacun de nous deux apprend de l'autre, nos points de vue ne se confondent pas. Si l'on voulait donner une image de ce processus, je dirais que nos approches sont comme deux projecteurs dont l'intersection est largement commune, mais qui cependant restent deux.

C'est pourquoi j'ai appris encore de ce post que Françoise vient de boucler et que je m'en fais l'écho parce que je le trouve riche d'évocations et de notations.

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2013/03/nos-quatre-saisons-de-galliano.html

Un dernier mot pour remarquer l'allusion dans le titre aux quatre saisons... Evidemment, on pense à Vivaldi et ça nous rappelle que le 1er avril, Richard Galliano sort un "Vivaldi" chez Deutsche Grammophon.

mercredi 20 mars - l'accordéon, quelle histoire !

J'ai raconté dans un post précédent comment nous avons rencontré Philippe Krümm à Albi, où il était venu donner une conférence sur l'histoire de l'accordéon, accompagné par Thierry Capdeville à l'orgue portatif et donc nomade et Pierre-Jean Schoen à l'orgue monumental et donc sédentaire. A la fin de cette conférence-concert, nous avons eu le plaisir d'échanger quelques mots et de profiter de notre rencontre pour acheter à Philippe Krümm son ouvrage sur notre instrument de prédilection : "L'accordéon, quelle histoire !"

Philippe Krümm, évidemment, on ne le présente pas. Rédacteur en chef des revues "Accordéon et accordéonistes" et "Trad' magazine". Historien de l'accordéon unanimement reconnu. Son livre fourmille d'informations historiques et d'anecdotes : c'est d'une histoire pleine de vie et de rebondissements qu'il est question. L'iconographie est remarquable, tant par la diversité ou la quantité des documents reproduits que par leur qualité esthétique. J'ai eu l'impression, en parcourant les pages de cet ouvrage, que l'accordéon, d'avatar en avatar, avait été nommé par plus de mille mots, tous aussi surprenants les uns que les autres.

Mais, pour dire à quel point j'ai eu du mal à me détacher de la lecture de ce livre, mieux valent des photographies qu'un long discours.

Première image : j'ouvre le livre, je le feuillette en survol, j'ai envie d'entrer dans le détail...


Pas question de suspendre ma lecture... Je sens bien que je ne pourrai l'interrompre avant d'être arrivé à la dernière page.

Dernières pages. J'ai comme une petite soif. Une bière peut-être ?



mardi 19 mars - connaissez-vous comboio ?

Dans quelque temps, j'aurai l'occasion de raconter comment et pourquoi j'ai eu connaissance d'une vidéo de 8:36 présentant une formation nouvelle : Comboio Quartet. Le document s'intitule :"Comboio 4tet / Live at La Samaritaine / 04.2012". Il suffit d'un clic pour l'écouter et le visionner.

Le quartet dont on peut suivre ainsi la prestation est composé de Renato Martins, cajon et udu, de Boris Gaquere, guitare, de Sam Gerstmans, contrebasse, et Manu Comté, accordéon ou bandonéon. Je crois savoir que le quartet s'adjoint sur certains morceaux de son répertoire Jean-Paul Estièvenart, trompette et bugle, mais il n'apparait pas sur ce document.

Le répertoire du groupe, tel qu'il est donné à entendre sur la vidéo live, trouve sa source dans la musique de compositeurs d'Amérique du Sud, tels Saluzzi ou Jobim ou Gubitsch ou encore Hermeto Pascoal. Mais, à ce que je sais, il ne s'y réduit pas. C'est ainsi qu'il comprend aussi des compositions personnelles, comme "Moon Mist" de Manu Comté ou des oeuvres telle "Letter from Home" de Pat Metheny.

Certes, le document vidéo auquel je me réfère est d'une qualité technique très imparfaite, mais il vaut la peine d'être connu, car il permet de pressentir ce que seront les prestations du quartet et, peut-être, en tout cas je le souhaite, ce que pourrait être un futur album. Pour ma part, en dépit de ses imperfections techniques, j'ai découvert la vidéo de ce concert live avec un grand plaisir. En particulier parce que j'y ai retrouvé Manu Comté tel qu'en lui-même, tel que nous l'admirons.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-ut7BkgdRAM

Mais, comme je l'ai dit en introduction, j'y reviendrai, ne serait-ce que pour élucider ce titre : Comboio.

samedi 16 mars 2013

lundi 18 mars - un message de claudio jacomucci

... reçu ce jour un message de Claudio Jacomucci. Avis aux amateurs d'accordéon... Amateurs déjà très professionnels !

accademia@claudiojacomucci.com info@kathleendelaney.org


150th Italian Accordion Anniversary

Arnhem (NL) | ArtEZ Hogeschool | April 24-25, 2013

Classical Accordion and Alexander Technique Masterclass
by Claudio Jacomucci and Kathleen Delaney

Jazz Accordion Masterclass
by Rik Cornelissen

120,- euro (active students), free entrance (listeners)
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Arnhem (NL) | ArtEZ Hogeschool | April 25, 2013

Book presentation ‘Mastering Accordion Technique’ (2013)
by Claudio Jacomucci and Kathleen Delaney

free entrance |18:30
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Amsterdam (NL) | Istituto Itaiiano di Cultura | April 26, 2013

Concert for the150th Italian Accordion Anniversary (1863-2013)
with the musicians of the Italian Accordion Academy: Dennis Allegaert, Marco Ambrosio, Barbara Ardenois, Luca Pignata, Ezio Testa, Przemek Wojciechowski and the participation of Claudio Jacomucci

free entrance | 20:00

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Urbania (IT) | Barco Ducale | June 1, 2013

Contemporary dance and music performance with the students of the accordion and Alexander Technique course at the Accordion Academy of Urbino and the participation of dancers from Kathleen Delaney Dance Company Amsterdam, Coro Polifonico Durantino Urbania (Conductor Simone Spinaci), Claudio Jacomucci (accordionist) e Kathleen Delaney (choreographer)

free entrance | 21:00


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dimanche 17 mars - tel le phénix, l'accordéon...

Depuis quelque temps, j'ai pris, sans le vouloir vraiment, un rythme nocturne un peu particulier. Après un  premier sommeil, entre 3 et 4 heures, je me réveille. Et je reste ainsi, mi-pensant mi-rêvant, une heure, parfois deux. et puis je me rendors jusque vers 7 heures. J'ai fini par trouver plein de charme à cette pause et, par exemple, j'en profite pour consulter mon smartphone et pour lire les deux ou trois courriels arrivés en début de nuit. Parfois, je note deux ou trois visites de mon blog, les toutes premières de la journée. Des gens qui ne dorment pas et qui viennent en général d'autres continents. Amateurs d'accordéon, je pense à vous.

C'est ainsi que dans la nuit de vendredi à samedi, j'ai pu lire un courriel signé Jyl, une signature que je lis toujours avec plaisir eu égard à notre passion partagée pour l'accordéon et le bandonéon.  Attaché à ce courriel en effet un document des plus intéressants et qui vaut le détour. Très bien documenté, très bien écrit, avec une vidéo de "Il Camino" interprété par Aldo Romano, qui en est le compositeur, à la batterie, Michel Portal au bandonéon, et J.-F. Jenny-Clark et C. Barthélémy.

http://toutelaculture.com/2012/12/yvette-horner-a-90-ans-son-copain-son-compagnon-cest-laccordeon-ou-un-suicide-journalistique-une-veille-de-fin-du-monde/

Hommage à l'accordéon et au bandonéon. Et, une fois encore, une défense et illustration de l'accordéon comme s'il s'agissait d'un phénix que l'on croit réduit en poussière, mais qui ressurgit de ses cendres pour manifester sa vitalité et son existence de plein droit en tant qu'authentique objet culturel.

Un document qui vaut son clic. Sans oublier un grand merci à Jyl qui me/nous l'a fait découvrir.  

vendredi 15 mars 2013

samedi 16 mars - richard galliano à carmaux : hommage à nino rota

Mardi 12 mars 2013. Carmaux, salle François Mitterrand, 20h30. Durée prévue : 1h30.  Richard Galliano en quintet : Hommage à Nino Rota.

Les cinq musiciens sont : Richard Galliano, accordéon et accordina, Mauro Negri, clarinette, Nicolas Folmer, trompette, Sylvain Le Provost, contrebasse, Mattia Barbieri, batterie, percussions. Richard Galliano fait remarquer qu'il s'agit d'une formation franco-italienne : deux Français, deux Italiens et un leader mi-italien mi-français. La culture méditerranéenne.

Au programme : The Godfather, La Strada, Vitelloni, Huit et demi, Solitudine di Gelsomina, Il Matto sul Filo, La Dolce Vita... Amarcord... Giulieta Degli Spiriti... Notti di Cabiria... Bref ! Tout le trésor des films de Fellini et des musiques de Nino Rota, présent certes à notre mémoire, mais ici et maintenant éclatant de vie et de santé. De la culture populaire au sens où la création artistique, nourrie de haute culture, s'est répandue dans tous les esprits au point que chacun connait par coeurs tous ces morceaux. Une création artistique qui a formé notre imaginaire, qui a donné corps à nos rêves et peut-être même à notre inconscient. Et puis, Nino Rota, Richard Galliano... c'est de la pure mélodie. C'est pourquoi, dès les premières notes on se met à fredonner, pour ne pas dire que ça fredonne en nous...

Mais, dans mon post précédent, j'ai qualifié ce concert de génial. Disons, plus précisément, que j'ai trouvé Richard Galliano génial. En utilisant ce qualificatif, je ne veux pas dire, étant donné l'inflation verbale, que c'était bien, ni même très bien. Je veux dire que ce concert a été pour moi non pas seulement excellent, mais bien plus quasiment d'une autre nature que les autres concerts, même excellents, que j'ai eu la chance d'écouter. Disons cela autrement : entre ce concert et d'autres excellents, il n'y a pas seulement pour moi une différence de degrés ; il y a une différence de nature. Un moment d'exception. Un moment d'exception qui se caractérise par le fait que chaque morceau m'était familier - d'où ce réflexe de fredonner tout de suite - et qu'en même temps les arrangements de Richard Galliano me faisait passer de découvertes émerveillées en découvertes inattendues. Bien sûr, j'aurais souhaité que ce temps s'éternise, mais je dois bien convenir qu'à la fin du dernier rappel, j'étais cuit...

Un mot encore. A deux ou trois reprises, Richard Galliano a dit son admiration pour Nino Rota, jusqu'à composer un morceau intitulé "Nino".  Cette admiration, d'évidence, lui a inspiré et ce programme et ses arrangements. Il a fait allusion aussi aux images, que nous connaissons tous, des films de Fellini. En particulier à ce funambule en équilibre instable sur son fil. En l'écoutant, je me disais qu'en effet chacun pouvait se refaire son film, mais je pensais aussi que l'évocation allait bien au-delà de ce funambule pour nous faire sentir ce qu'est un équilibre instable, fragile et obstiné. Privilège de la musique, à la fois sensible et abstraite.

Bon ! Au début du concert, on a annoncé qu'il était interdit d'enregistrer le son et de prendre des photos, avec ou sans flash. C'est pourquoi je n'ai pu en faire, en toute discrétion, qu'une quarantaine. J'en ai retenu sept dans l'ordre chronologique.

20h51. Le quintet est en place. Richard Galliano au centre, trompette à gauche, clarinette à droite. Au second plan, à gauche, contrebasse ; à droite, batterie, percussions.


20h55. Souvent, Richard Galliano a regardé la partition alors même qu'il a fait tous les arrangements. Cette observation me surprend.


21h03. Vitesse de croisière.


21h10. Attitude caractéristique de Richard Galliano.


21h22. Autre posture caractéristique avec la main gauche ouverte.


22h05. Un rappel. L'accordina de "Godfather" en ouverture revient pour la clôture.


22h13. Dernières notes... Déjà on pense à retrouver Richard Galliano fin mai; à Trentels, puis à Toulouse, à la halle aux grains... Mais auparavant, au rappel de ce concert, que d'émotions à échanger entre Françoise et moi...


vendredi 15 mars - thierry capdeville à saint salvy

Il y a maintenant plusieurs mois, Thierry Capdeville nous avait alertés : les 11, 12 et 13 mars, la scène nationale d'Albi propose un parcours en trois étapes en hommage à l'accordéon. Première étape : une "clé d'écoute" pour explorer les rapports musicaux entre l'orgue et l'accordéon. Orgue sédentaire / orgue nomade. Un moment animé par Philippe Krümm, qui à cette occasion présente son livre "L'accordéon, quelle histoire !". Et illustré de morceaux, live, interprétés par Thierry lui-même et Pierre-Jean Schoen, organiste titulaire de la cathédrale Ste Cécile et de la collégiale Saint Salvy, à Albi. C'est précisément en cette collégiale qu'aura lieu la première étape. Je l'ai dit : étape en direct live. On verra que ça n'est pas anodin.

Deuxième étape, le mardi 12, 20h30, à Carmaux. Richard Galliano en quintet : "Hommage à Nino Rota". J'y reviendrai. J'essaierai de dire pourquoi j'ose qualifier ce concert de génial. Seul regret peut-être : Thierry nous avait aimablement invités à venir assister vers 17 heurs / 18 heures aux balances... On a hésité. Je n'ai pas osé, de crainte de déranger... Du coup, quand Thierry nous a introduis dans la salle, Richard Galliano quittait la scène. On a de ces timidités parfois. Pour me justifier, je dirais que j'ai une telle conscience de ce que doit être le stress qui précède un concert, que je me sens mal à l'aise à l'idée  de risquer perturber la concentration dont tout artiste a besoin. Alors, quand il s'agit de Richard Galliano... Enfin, troisième étape, une exposition "une histoire de l'accordéon" au centre culturel de Carmaux, le mercredi. En fait, alors que nous avions prévu, étant restés à l'hôtel, d'aller voir cette exposition, la neige annoncée entre Carmaux et Pau nous a incités à repartir vers nos pénates plus tôt que prévu.

Lundi, collégiale Saint Salvy. Beaucoup de monde. Philippe Krümm brosse à grands traits une histoire de l'accordéon. Chaque moment est illustré par des morceaux interprétés à l'accordéon, puis à l'orgue, puis par les deux ensemble. D'abord, toutes les répétitions avaient prévu une intervention des deux instruments en duo, mais c'était sans compter avec les conditions. Ecoutez bien : au moment du concert, il faisait 5° dans la collégiale. J'ai bien dit : 5°. Impossible d'accorder les deux instruments. D'où l'un, puis l'autre, et pour finir, en dépit des circonstances, un duo.

Je vous le dis : admiration pour les deux instrumentistes et pour le conférencier. Comment dire que cette présentation a été pour moi une vraie réussite ? Tout simplement en notant cette observation, à savoir que je n'ai à aucun moment senti ce froid qui m'avait d'abord saisi en entrant et en prenant place. Les photos que j'ai prises traduisent de manière juste, je crois, l'attitude de Thierry. Concentration, respect de l'oeuvre, une rigueur qui correspond bien au souci de prouver que l'accordéon est un vrai instrument de musique. Un souci qui sera sensible aux gens du public. Pour beaucoup, une découverte.


J'ai bien aimé le style de Philippe Krümm : une culture sans failles de l'accordéon, des idées simples, que l'on retient facilement, des anecdotes frappantes. C'était bien !


Les deux photographies ci-dessous sont caractéristiques de la posture de Thierry. Disons : un calme apparent, mais sous l'apparence ça bouillonne...



En toute dernière partie de la conférence-concert, un moment de duo.


On voudrait bien sûr que ça dure encore, mais il est déjà 19h20. Presque une heure. Dans ces conditions, un grand merci à tous les trois.


Avant de repartir vers Toulouse, quelques mots échangés avec Pierre-Jean, Thierry et Philippe. Echanges sympathiques. On en profite pour acheter le livre de Philippe Krümm. J'y reviendrai.

Dans mon prochain post, quelques mots et quelques photographies sur le concert "Nino Rota".

jeudi 14 mars 2013

jeudi 14 mars - au bonheur des amateurs d'accordéon...

Il y a quelques jours, j'ai trouvé un commentaire, signé Jyl, qui me disait son plaisir d'avoir découvert par l'intermédiaire de mon blog Philippe de Ezcurra, le trio Miyazaki, puis plus tard Laurent Derache. Tout de suite, j'ai perçu dans ses propos, un ton, un style, un enthousiasme qui ont suscité ma sympathie. S'en suivit un échange où je découvrais de courriel en courriel notre passion commune pour l'accordéon. Avec, si je puis dire, cette différence entre nous que Jyl a osé se lancer dans la pratique de cet instrument.

C'est ainsi que j'appris un peu plus tard qu'il avait fait une "page" html, qui était plus ou moins restée en hibernation, jusqu'à notre échange qui lui redonnait le goût de la publier. Eh bien, je vous le dis : il faut faire un tour sur cette page, si l'on aime l'accordéon. Un tour... Que dis-je ? Des tours, des tours et des détours. Quelle richesse ! Un merveilleux labyrinthe... On ne voudrait jamais en sortir. Il faut y aller voir pour le croire.    

http://laval.ma.free.fr/accordeon.htm

Au point de départ, il y a ce projet de Jyl de convaincre ses collègues, preuves sonores à l'appui, que l'accordéon n'est pas cet instrument horrifique qu'ils imaginent. Et qu'en tout cas, ils ne le connaissent pas, sinon à travers deux a priori péjoratifs et trois préjugés indécrottables. Du coup, cette page html est un véritable argumentaire pour défendre et illustrer l'accordéon. Un argumentaire, et c'est là toute son originalité et sa saveur, à la fois très documenté et très subjectif. On se régale à se laisser ainsi guider de "bal musette" en "sonorités", de "chansons adolescentes" en "chansons d'aujourd'hui", d' "ivresses et souffrances populaires" en bien d'autres rubriques encore... jusqu'à "sur un île déserte"... Une "page" à lire et à écouter sans modération...



mercredi 13 mars 2013

mercredi 13 mars - feuilleton de l'hiver [suite et fin] : "bouteille en bretelles"

... reçu ce matin d'Agnès Binet le message ci-dessous. Il est destiné en priorité aux adhérents d'Adara, mais il s'adresse aussi à tous les amateurs d'accordéon et à tous ceux qui sont tentés de venir participer au festival "Bouteille en bretelles", à Bourg Saint Andéol, les 22, 23 et 24 de ce mois. Suivant son conseil in fine, je m'en fais donc l'écho pour partager l'info...

 Chers adhérents,

 Quelques liens en prime mais c'est encore mieux sur le site!:www.bouteilleenbretelles.com

 Lionel Suarez:www.nemomusic.com/index.php/fr/bio-ls

 Duo Intermezzo:www.youtube.com/watch?v=EusAKI2XUDs

 Yuri Medianik:www.youtube.com/watch?v=3UtAmSw1CLo

 M&Nou:www.youtube.com/watch?v=0RWqd61r3YE

 Bal à droite gauche:www.youtube.com/watch?v=xXBWZFHIWgU

 Mam duo:www.youtube.com/watch?v=Crthc2Qte8s

 Pierre Cussac:www.youtube.com/watch?v=ImaFbjSscdg

 Et comme d'habitude,n'hésitez pas à partager!

 A très bientôt ;-),

 Toute l'équipe de l'ADARA


MA Joerger/P Koerper:www.youtube.com/watch?v=SHKVqPHCsiw

lundi 11 mars 2013

lundi 11 mars - feuilleton de l'hiver [7] : "bouteille en bretelles"

L'hiver va vers sa fin. Le printemps arrive avec, parmi les signes annonciateurs, le festival "Bouteille en bretelles", les 22, 23 et 24 mars, à Bourg Saint Andéol. C'est la dernière ligne droite. Il est encore temps de faire les réservations. Mais, pas de discours inutiles. Il suffit, pour tout savoir de ce moment dédié à la défense et illustration de l'accordéon et parrainé par Marcel Azzolla, de se rendre sur le site du festival. Il est bien fait et il donne envie...

  http://www.bouteilleenbretelles.com/

Amis de l'accordéon, je vous dis : "A bientôt !"

dimanche 10 mars 2013

dimanche 10 mars - à propos du duo intermezzo

... reçu ce soir la newsletter du duo Intermezzo, dont j'ai dit à maintes reprises à quel point nous l'apprécions. C'est pourquoi j'ai plaisir à m'en faire l'écho... avec, de plus, une information qui nous intéresse particulièrement : le samedi 23 mars, à 20h30, on peut voir que le duo sera au festival "Bouteille en bretelles", à Bourg Saint Andéol. Si tout se passe bien et comme nous l'espérons, nous y serons... On attend ce moment avec impatience.



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samedi 9 mars 2013

samedi 9 mars - andré minvielle : abcd'erre de la vocalchimie

Sur les billets, on peut lire : ABCD'ERRE DE LA VOCALCHIMIE, André Minvielle, samedi 9 mars 2013, 14h30, Salle de Lacaze-Billère, Entrée gratuite - placement libre. Bien entendu, on est arrivé très en avance. On s'installe, dès l'ouverture des portes, au premier rang et pour mieux voir le jeu de scène d'André Minvielle et pour essayer de faire des photographies.

Des photos, justement, j'en en fait une cinquantaine, dont j'ai gardé les sept ci-dessous. Prises entre 14h40 et 15h35.

Ce fut un moment rare, un feu d'artifice vocal et verbal. André Minvielle est un militant du travail sur le langage et, j'ose le dire, un authentique chanteur de jazz. Un artiste aux multiples facettes. Un amoureux de la langue dans tous ses états. Une organisation : image et son, impeccable. Une mécanique bien huilée. Des éclairages superbes et d'une intelligence rare, une belle prise de son. Bref ! je le dis : un moment rare. De la pure poésie.


J'aime cette image, car André Minvielle est comme submergé par les mots, comme traversé par eux, à moins qu'il ne se les approprie avant de nous les restituer à sa guise.


Autre image que j'aime bien : la batterie et autres percussions improbables ornées de fleurs. Eclats de couleurs.


Ici, c'est le dialogue avec les lettres projetées comme dans un univers aquatique qui me fascine.


Forcément, à un moment donné, il est question de l'Esquinade, un bistrot toulousain fréquenté autrefois par André Minvielle et Claude Nougaro. Il y a comme de la filiation dans l'air...


Paroles et musique... C'est du scat... Quelle créativité !


Et puis, peu avant la fin, magie des mouvements et des sons d'un sac en plastique qui virevolte et tournoie au-dessus de la tête d'André Minvielle. Forcément, on est fasciné...


Après le concert, sans compter son temps, il dialogue avec le public. Il est encore question de langue et d'accent. Occasion pour notre poète de rappeler cette loi linguistique :"Nul ne peut ignorer la Loire"... Tous les originaires du Sud et du Sud-ouest en particulier comprendront...